LES CLANS MANDALORIENS

Historique :

La culture mandalorienne est issue du peuple Taung, une espèce humanoïde nomade issue originellement de Coruscant qui s’installa sur la planète Mandalore en – 7000, baptisée ainsi en souvenir de son leader d’alors, Mandalore le Premier. Par la suite, les Taungs changèrent de nom, s’appelant eux-mêmes les Mando’ade, littéralement « fils et filles de Mandalore », devenant les Mandaloriens pour le reste de la galaxie. Ils parvinrent à dompter la nature hostile de Mandalore, puis commencèrent à voir plus loin … dans l’espace.

En -6700, les Mandaloriens lancèrent les débuts de leurs Croisades, autant en l’honneur de leurs dieux que pour accroître leurs territoires. Les premières victimes de ces guerres de conquête furent les Fenelar, décimés jusqu’aux derniers. Ils s’emparèrent de la technologie de leurs victimes, leur transférant les connaissances nécessaires pour forger leurs premières armures utilisant le beskar, ainsi que de nouvelles technologies spatiales.

De nombreux autres peuples suivirent, notamment les Tloniens, et leurs technologies défensives. Pour autant, tous n’étaient pas exterminés : certains, notamment les humains rencontrés, décidèrent de s’intégrer dans la culture de leurs vainqueurs. Il fallut des siècles, mais ces nouveaux venus finirent par se faire une place au sein d’une culture qui commença à adopter les arrivants de tous horizons, les laissant faire leurs preuves en première ligne.

En -5451, les Mandaloriens attaquèrent plusieurs colonies républicaines de la Bordure Extérieure, notamment Pathandr, occasionnant le conflit frontalier appelé « La Furie de Pathandr », où la République les repoussa finalement après des affrontements sanglants dans lesquels les pertes furent massives pour la jeune République face aux troupes largement inférieures en nombre mais extrêmement efficaces des Mandaloriens.

Revanchards, les Mandaloriens se fortifièrent et attaquèrent à nouveau un siècle plus tard. Cette fois, leurs raids ne rencontrèrent guère de résistance, la République tardant à réagir, minée par ses désaccords internes. Finalement, Alsakan décida seule d'intervenir avec ses alliés et infligea un revers douloureux aux Mandaloriens, puisque leur chef Mandalore le Farouche mourut. Les clans élirent alors Mandalore le Réformateur, qui poussa pour intégrer davantage encore d'autres espèces dans leurs rangs et pour promouvoir les guerriers valeureux, peu importe leur race. Très populaire, il fit des Mandaloriens un peuple prospère, et négocia une alliance juteuse avec les hutts. C'est ainsi qu'il s'engagea à leurs côtés contre la République. A sa mort, un jeune humain fut élu à sa suite, conséquence de sa politique d'ouverture : Mandalore le Belliqueux. Ce dernier, autant pour unifier son peuple que pour asseoir sa position, décida de lancer une nouvelle Croisade contre les territoires frontaliers de la République, profitant des dissensions renouvelées au sein de cette dernière.

Depuis plusieurs mois, les Mandaloriens ont donc à nouveau intensifié leurs raids, recrutant de plus en plus dans la Bordure extérieure, et leur nom est prononcé avec une certaine appréhension, leur réputation de guerriers redoutables les précédant. Un certain nombre de natifs de la République ou des mondes dominés par les hutts ont même quitté leurs planètes natales pour tenter de découvrir ce peuple aussi mystérieux qu’intriguant, alléchés par l’espoir de s’y faire une place l’arme au poing.




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Société et Culture:

Les Mandaloriens sont un peuple nomade, qui adopte une structure clanique dérivée de celle des Taungs. Chacun est soumis au Mandalore, le chef suprême des Mandaloriens, qui est à la fois un chef de guerre et un chef d’Etat, ainsi que le gouverneur de facto de la planète Mandalore. Le titre n’est pas héréditaire, et à la mort de chaque Mandalore, un prétendant de n’importe quel clan peut émerger pour réclamer le titre, avec le soutien des clans. Le nouveau Mandalore endosse généralement le masque de son prédécesseur, qui se transmet à chaque nouveau Mandalore. La désignation est donc méritocratique, faite pour élire le leader considéré comme le plus fort. Il est à noter qu'un seul non-Taung, à notre époque, a réussi à devenir Mandalore, et ce depuis à peine un an. Compte tenu du nombre constant de nouvelles personnes qui rejoignent les Mandaloriens, la pérennisation de cette "exception" est à prévoir, à moins d'un changement de politique.

Comme le démontre cette capacité à accepter l’autre, la société mandalorienne est plutôt ouverte, dans le sens où elle adopte quiconque désire rejoindre ses rangs, pourvu que cette personne se conforme aux règles de vie mandalorienne, réunies dans « Les Canons de l’Honneur » taung, et mises en forme par les premiers humains à rejoindre leurs rangs dans le Resol’nare, qui comporte six lois simples, que tous doivent respecter :

- Répondre à l’appel de Mandalore,

- Parler la langue Mando’a,

- Contribuer aux biens du clan,

- Défendre sa famille,

- Ne pas tenter de séduire un mandalorien de sexe opposé à moins d’être prêt à rejoindre les mandaloriens et élever ses enfants dans la culture mandalorienne,

- Porter l’armure.

La famille revêt un caractère particulièrement important dans la société mandalorienne. Elle est la base de la structure des clans, et les mandaloriens sont très attachés à leurs proches. Les unions interraciales sont acceptées, de même que celles entre membres du même sexe. En cas de mariage pouvant produire une descendance naturelle, il est à noter que les femmes sont souvent courtisées pour leur force, et non leur beauté, et que traiter une mandalorienne de « douce » ou « délicate » risque de valoir au flatteur hardi une formidable droite dans la figure … D’ailleurs, les mandaloriens ne font pas de distinction genrée : les femelles comme les mâles de toutes les races doivent savoir se battre, en plus d’être en mesure d’élever leurs enfants, et certains des plus redoutables guerriers de Mandalore sont en réalité des guerrières. Si le premier enfant d’un couple est un garçon, il est de coutume d’attendre huit ans avant d’en avoir un second. Si c’est une fille, alors ordinairement les parents vont tenter d’avoir un mâle le plus vite possible après cette naissance. Les adoptions au sein des couples non fertiles sont courantes, qu’elles soient à destination d’un enfant ou d’un adulte, et la descendance ainsi formée est considérée de la même façon que celle faite via la procréation. Tous les enfants sont entraînés très tôt aux arts guerriers, souvent vers six ans. A l’âge de treize ans, tous doivent passer un rite qui fera d’eux des adultes à part entière aux yeux de la société.

En raison de leur goût pour la guerre, les mandaloriens montrent un grand respect aux héros de leurs croisades. Les veufs, veuves et orphelins sont également aidés, et il n’est pas rare qu’un couple ami adopte l’enfant d’un mandalorien mort au combat. L’entraide est une vertu importante parmi les mandaloriens, de même que l’hospitalité.

En revanche, la société mandalorienne est peu hiérarchisée, de même que son armée. Outre le Mandalore, ce qui se rapproche le plus d’une figure d’autorité est le chef de clan, l'Alor, mais chaque cellule familiale jouit d’une certaine autonomie. Cette dernière doit néanmoins toujours être utilisée dans l’intérêt des mandaloriens. Ce mantra vaut aux fils de Mandalore la réputation d’être des guerriers particulièrement flexibles au combat, d’où une partie de leur efficacité certaine sur le champ de bataille.

Tous les jeunes mandaloriens qui n'ont pas fait leurs preuves sont appelés Verd. Une fois considérés comme des adultes, ils accèdent au statut de Mando'ad. Les guerriers et guerrières les plus méritants et doués intègrent parfois l'élite de l'armée mandalorienne, à savoir la redoutable unité des Ori'ramikad .

Enfin, les Mandaloriens parlent une langue commune, peu importe leur passé : le mando’a. Si la plupart des Taungs parlent entre eux une version archaïque de ce langage, l’ensemble des mandaloriens utilise une grammaire codifiée depuis quelques siècles, ce qui permet de se faire comprendre par chacun sans alerter l’ennemi de ses plans.

Au niveau religieux, si les Taungs révèrent Kad Ha’rangir le Dieu destructeur, une personnification de la guerre, l’acceptation dans les rangs mandaloriens de nouveaux venus a peu à peu conduit à une transformation du culte, qui est passée de la révérence à un dieu à une vénération de la guerre pour et par elle-même. Tous croient que la guerre est un moyen d’éviter la stagnation, et une chance d’être en perpétuel mouvement. Par conséquent, chaque guerre est sainte, d’où le terme de « Croisades » pour les conquêtes actuelles des mandaloriens.


Armure et armement :

La pièce centrale de l’armement du mandalorien est son armure, le beskar’gam. Originellement, les Taungs portaient des masques en métaux divers sur le visage qui épousaient sa forme. Une fois installés sur Mandalore, ils commencèrent à les fabriquer en beskar, métal particulier se trouvant sur cette planète et extrêmement résistant. L’apport des technologies des différentes espèces vaincues au cours des précédentes Croisades leur a permis d’élargir leur équipement, en se couvrant le corps d’une armure en beskar : l’ensemble est donc nommé le beskar’gam, et souvent réalisé avec des couleurs symbolisant la devise du clan du mandalorien ou son but personnel : le blanc est utilisé pour la justice, le doré pour la vengeance ... Un certain nombre de mandaloriens transmettent leur armure à leurs descendants. Inutile de préciser que le beskar’gam est considéré comme le bien le plus précieux de chaque guerrier, et que les secrets entourant sa fabrication ne peuvent être divulgués à aucun individu extérieur au peuple mandalorien …

Les Taungs utilisent régulièrement deux types d’armes : le beskad, un sabre en fer mandalorien, et la hache mythosaure, soit une hache faite à partir d’un mythosaure, un saurien géant originaire de Mandalore.

En dehors de cette particularité raciale, l’équipement mandalorien est souvent constitué des blasters classiques que l’on trouve partout ailleurs et autres vibrolames. Depuis ses démêlés avec la République, les mandaloriens ont adopté les jet-packs à l’arrière de leurs armures afin de maîtriser le combat aérien, ainsi que les lance-flammes pour une petite minorité.


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Les clans Mandaloriens ont étendu leurs connaissances de la galaxie sous l’impulsion des nombreux Mandalore qui se sont succédés.

Les territoires de la République Galactique ont ainsi été explorés et cartographiés au fil des siècles et de nombreux Mandaloriens ont parfois séjourné dans l’espace républicain bien qu’aucune relation diplomatique ne soit entretenu avec le Sénat. Avec les récentes croisades, les Mandaloriens se sont intéressés aux territoires frontaliers de la République au point d’y mener des raids pour tester ses défenses , entraînant une riposte forte de la part de certains de ses mondes.

La présence de l'Ordre Jedi à la frontière de leur territoire est mal vue par les Mandaloriens du fait de la proximité des Jedi avec la République Galactique. Les Mandaloriens n’entretiennent pas de relations avec l’Ordre Jedi, pas plus qu’avec la République. Néanmoins, les Jedi ont toujours attiré la curiosité des Mandaloriens, lesquels cherchent encore à comprendre d’où ces derniers tirent leurs capacités physiques et leurs dons.

Les Mandaloriens possèdent de très bonnes connaissances des territoires Hutts, avec lesquels ils entretiennent des relations plutôt stables par l’intermédiaire de certains clans. Mandalore le Réformateur a conduit une politique d'alliance avec les Hutts, qui a conduit les deux entités à combattre la République côté à côte.

Néanmoins, les Mandaloriens sont ignorants de l’existence de l'Empire Sith, dont les territoires enclavés non jamais été découverts où explorés. Aucun contact n’a donc été établi, du moins, c'est ce qu'ils pensent, car le Seigneur Noir possède quelques informateurs parmi les nouveaux venus recrutés par les clans.


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