Politique et Gouvernement :La Constitution Galactique :La République Galactique est née de la signature de la ratification de la Constitution Galactique, écrite par la Maison Organa d’Aderaan, pour unifier les mondes du Noyau sous une seule et unique bannière. Ce document investit les pouvoirs exécutifs au Sénat Galactique et au Ministère Général, les pouvoirs législatifs au Sénat Galactique et les pouvoirs judiciaires à la Cour Suprême. La Constitution définit également Coruscant comme capitale de la République, l’Aurebesh (ou Standard Galactique) comme langue officielle et le Crédit Galactique Standard comme monnaie.
Le Président du Sénat, plus connu comme Chancelier Suprême, est par ce texte dirigeant de la République, chef du gouvernement et des armées de la République. Le Sénat Galactique, pour sa part, est responsable de la levée des troupes (et donc le seul organe apte à déclarer l'État de Guerre) et de la régulation du commerce.
La Constitution assure également les droits fondamentaux à l’ensemble des citoyens de la République par la clause sur les droits à la conscience et autorise le système Corellien et ses associés à bénéficier d’une autonomie temporaire par retrait du sénat en cas de guerre civile avérée au sein de la République. Enfin, elle définit par les Accords de Coruscant les conditions nécessaires et suffisantes à l’adhésion d’un nouveau membre et de maintien de son statut d’état membre de la République Galactique.
Le Sénat Galactique : Le Sénat Galactique est l’organe Républicain rassemblant l’intégralité des représentants élus de la République Galactique. En charge de la législation commerciale, de la levée des forces militaires et de la politique de colonisation, son pouvoir reste néanmoins limité. Dans le domaine coutumier les affaires internes sont en effet, dans la majorité des cas, de la responsabilité des état membres de la République et non de l’État Fédéral. Ainsi, le Sénat tient plus le rôle de médiateur entre les états membres et n’a que peu de pouvoirs si bien que la négociation et la coercition sont ses principales armes puisque les pouvoirs sont essentiellement partagés entre les états membres et le Président du Sénat, le Chancelier Suprême. Pour autant, le Sénat reste une puissante force de proposition et le Chancelier se garde bien de faire appliquer ses décisions sans son avis puisque ce dernier est le seul organe capable, avec le Haut Conseil de l’Ordre Jedi, de le destituer par un vote de défiance des sénateurs. La Cour Suprême jouit aussi de ce droit, à effet immédiat et sans vote du Sénat, si des infractions graves impactant la légitimité ou la stabilité de la République sont avérées.
Le Sénat se réunit également au sein du Ministère Général, organe indépendant de la Chancellerie et responsable de la supervision et du financement de la transmission des informations et actualités dans l’ensemble de la République Galactique. Il est ainsi en charge de l’Holonet mais aussi du financement et de la supervision des principaux centres de recherches et de transmission du savoir (en somme, de l’éducation) de la République Galactique.
Cette influence du Sénat est une des causes des multiples conflits entre Alsakan et Coruscant. Là où les mondes soutenant la capitale galactique prônent une augmentation significative du pouvoir du Sénat, Alsakan et ses alliés souhaiteraient encore le réduire, notamment par l’abandon de la gestion de la législation commerciale et coloniale.
La Cour Suprême : La Cour Suprême est la plus haute instance judiciaire de la République Galactique et compose la branche judiciaire du gouvernement. Composée de douze juges élus à vie et nommés simultanément par le Sénat et la Chancellerie, elle assure principalement le rôle de ‘cour de la dernière chance’ et détermine ce qui est légalement constitutionnel ou non. A cela s’ajoute le droit de destitution du Chancelier Suprême en cas de manquement aux fondamentaux de la République, de non respect de ses prérogatives ou d‘incapacité à gouverner. Les décisions y sont prises à main levée et nécessitent la majorité.
Relations avec l’Ordre Jedi : La République entretient depuis sa fondation une forte liaison avec l’Ordre Jedi. Ce dernier a apporté son soutien à la République dès le premier siècle de son existence au point de devenir le garant de ses fondamentaux. En prêtant son support au nouveau gouvernement de l’époque, l’Ordre Jedi doit normalement répondre de ses actes devant le Sénat Galactique. Néanmoins, et ce malgré l’allégeance de l’Ordre aux institutions républicaines, leur statut de garant leur assure une autonomie assez grande et puissante pour agir selon leur volonté. La République n’a ainsi pas de réel droit de regard sur les affaires internes des Jedi, à un point tel que ce fut la tendance inverse qui finit par s’instaurer : les Jedi sont devenus des émissaires, des gardiens de la paix et même des combattants de la République Galactique. La corruption et la stagnation de la République suite à ses multiples périodes d’expansion ont amené la Cour Suprême à régulièrement demander, en son nom, à l’Ordre Jedi de diligenter des enquêtes contre des représentants élus du Sénat Galactique. Plus que cela, le Haut Conseil de l’Ordre Jedi jouit également du droit à un vote de défiance contre le Chancelier Suprême et l’avènement du Pius Dea a donné la pleine légitimité aux Jedi pour gouverner la République si nécessaire, avec l’autorisation éventuelle de la Cour Suprême et contre l’avis potentiel des Sénateurs. Rien ne dit que l’Ordre Jedi ne pourrait pas prendre les rênes de la République en cas de situations exceptionnelles.
Pour autant, les Jedi se retrouvent désormais incapables de mener efficacement certaines de ces missions du fait de l’accroissement constant de la République et de la complexification du système.
Economie & Culture :Le cœur de l’économie républicaine est le commerce planétaire et interplanétaire. La politique républicaine à ce sujet est extrêmement libérale et encourage ses membres à développer leurs propres flottes de commerce et à constituer des compagnies commerciales d’importance, la plupart sous domination coruscantie. Le rôle de l’hyperdrive a rendu possible le transport interplanétaire, lequel est taxé par la République. De plus, de nombreux mondes ont fait le choix de spécialiser leurs économies pour gagner en compétitivité sur le commerce galactique, ouvrant ainsi la voie aux importations et exportations massives entre les mondes du Noyau au fort potentiel technologique mais aux faibles rendements primaires et les mondes de la Bordure, majoritairement ruraux et faiblement industrialisés. Ainsi, des mondes entiers se dédient à la production de denrées alimentaires alors que d’autres, oecuménopoles par nature, se focalisent sur la production de produits manufacturés et de haute technologie. Finalement, certains de ces mondes ont su faire fructifier leurs affaires en formant des guildes ou d’importants conglomérats.
La République tire également d’importants revenus des impôts payés par l’ensemble des travailleurs ou encore par des taxes sur les transferts financiers.
Enfin, l’état central reste très libéral sur la colonisation des nouveaux mondes explorés, à condition de respecter le droit fédéral défini par le Sénat Galactique. Tout état membre de la République est donc autorisé, et même incité, à étendre son influence au-delà des frontières Républicaines.
Sur le plan culturel et sociétal, la République représente pour beaucoup l’exemple de la civilisation. La diversité de ses membres en fait sa faiblesse mais aussi sa force. La diversité des cultures est encouragée par le gouvernement républicain, qui autorise les mondes membres à maintenir et à exporter leur coutumes et leurs traditions, qu’elles soient politiques, religieuses ou sociétales. La République adopte également une politique libérale concernant les arts.
Cependant, même si l’humanocentrisme est techniquement interdit par la clause des Droits à la Conscience de la Constitution Galactique, ce dernier a toujours existé au sein même de la République. Ainsi, des organisations humaines et des gouvernements ont pu réduire des populations entières en esclavage, lui-même interdit, ou réservé des territoires entiers à ses citoyens humains en déplaçant les populations aliens.
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