Enquête du bizarre [Neela]

Fondor – 6h00 du matin

C'était bien trop tôt… j'avais une tête dans le cul monumentale. J'avais mal dormi sur cette planète puante et bien trop bruyante. À dire vrai, j'avais passé ma nuit, assise sur le rebord de la fenêtre à regarder toute l'activité de cet endroit avec mélancolie. Cette planète me rappelait Coruscent, ma planète natale. Forcément, je repensais à ma sœur. Pourquoi n'était-elle pas restée là-bas tranquillement à m'attendre ? Pourquoi avait-il fallu qu'elle bouge ? Qu'elle devienne ce que je supposais qu'elle soit ? J'avais terriblement envie de la retrouver, de l'enlacer, de la ramener à la raison, de la ramener à la maison… ça m'était impossible encore aujourd'hui. De plus, tous les renseignements que je trouvais sur elle me menait sur ses traces, mais trop tard. Comme suivre de la fumée, elle levait à chaque fois le camp avant mon arrivée. Elle me filait entre les doigts comme le sable de Tatooine, pourtant elle était incrustée dans chaque pore de ma peau. Souvent je me demandais si elle pensait à moi de la même manière ou si j'étais la seule à encore penser à nous.

C'est lassée de tout ressasser que je m'étais décidée à sortir de ma chambre, bien trop tôt dans la nuit, pour me trouver un vieux bouiboui dans le quel j'allais pouvoir noyer un peu mes pensées. Je ne buvais jamais plus que de raison, car malgré tout ce que je pouvais ressentir, j'étais habituée. J'avais appris à vivre avec tout ça, j'avais l'habitude d'enfermer le tout dans une cage dorée dans mon cœur. Même si c'était un peu plus difficile dans ce genre d'endroit j'appréciais pouvoir m'enfuir un peu. Fuir mes fonctions de Jedi et prendre de petites minutes pour moi. À trop penser aux autres on se perd soi-même. Et s'il y avait bien une chose que je ne souhaitais pas, c'était me perdre. Je l'étais déjà assez ainsi, et le Temple Jedi m'accusais déjà bien trop de me perdre dans la Force puisque je côtoyais trop souvent l'obscurité de ce qu'elle pouvait offrir. Pourtant je ne me sentais pas souillée et je n'avais aucun doute sur ma nature. Il n'y avait que ceux qui n'avait pas confiance en moi qui croyait ce genre d'absurdité. Absurdité justifiée pourtant, je pouvais les comprendre.
Ainsi donc je préférais venir m'oublier dans un endroit aussi insignifiant que celui-ci. Je ne m'avinais pas pour autant, sirotant mon verre longuement, de sorte à ce qu'il dure toute la nuit. J'avais une personne à rejoindre une fois le levé du jour, j'avais une mission, ce n'était pas le temps de mal dormir et de trop boire. J'en avais déjà au moins un sur deux, je n'allais pas faire un total échec.

Assise tranquillement dans mon coin j'attendais que le temps passe tout en observant les lieux. Je voyais deux gros rustres dans un coin commencer à être bien trop éméché. J'attendais, patiente, que la bagarre explose. Silencieuse et amusée je tenais un décompte, et je fus étonnée que tout se déclenche plus tard que ce que j'avais pu estimer. Pourtant, une fois parti, ce n'était pas triste. Le bar était sans dessus dessous. Même si je restais assise dans mon coin sans prendre part à ces âneries je devais plus d'une fois lever mon verre pour éviter qu'il ne se fasse renverser alors que quelqu'un venait s'étaler sur ma table.
Mais à présent, il était l'heure, et je devais traverser tout ce tohubohu pour rejoindre la porte de sortie. Terminant mon verre cul sec, ce qui me provoquait une légère quinte de toux, je me relevais tranquillement. J'esquivais un coup de pied, je bloquais un superbe crochet du droit sans le moindre effort. Je me baissais pour éviter une chaise qui venait contre moi par derrière. Arrivée vers le tenancier je lui rendais son verre tout en payant ma note. C'est avec le même cinéma que je sortais de l'endroit. Une fois dehors j'inspirais grandement mais j'avais oublié là où je me trouvais. Une affreuse odeur industrielle s'incrustait dans mes poumons et me fit grimacer en me faisant tousser une nouvelle fois. Quelle idée de respirer comme ça, j'étais vraiment conne. Avec un air dégouté, je baissais ma capuche sur ma tête et plongeais mes mains dans les manches de ma bure tout en me rendant à mon point de rendez-vous, en espérant ne pas être trop en retard.

La décharge claqua dans l’air et vînt lécher le bras du mrlssi, lequel babilla fortement en chutant au sol bec en avant. L’oiseau tenta de se relever mais la douleur se rappela aussitôt à son bon souvenir. Il roula alors sur le dos, pour se retrouver aussitôt nez-à-nez avec le canon net d’un pisto-laser encore fumant. Il écarquilla les yeux de peur et babilla à nouveau d’inquiétude. L’arma s’abaissa doucement, lui permettant d’apercevoir plus clairement le visage féminin de son assaillante, dont la chevelure de feu était un élément remarquable. Le mrlssi semblait encore troublée par la manière dont l’humaine avait surgit de nulle part pour le surprendre dans une des allées crasseuse et obscure de Fondor City. Son instinct de survie lui fit bouger son bras valide, mais la femme se montra hostile à tout mouvement de sa part :

« Tss Tss Tss… Pas de ça avec moi, Virssi. Ma patience a des limites et tu le sais, alors ne fais pas l’imbécile et dis-moi où se trouve la marchandise que tes amis font passer en douce. »

La voix de Neela s’était faite claquante, menaçante, oppressante. La lucazec tenait à garder l’ascendant dans leur discussion et profiter de la détresse de l’oiseau pour obtenir des réponses. Tout, dans sa manœuvre, avait été fait pour créer un effet de surprise qui devait mener à ce type de dénouement. Elle avait soupçonné Virssi d’en savoir plus, et ce dès leur première rencontre. Elle l’avait donc suivi discrètement, et s’état même invitée chez-lui sans que ce dernier ne s’en rende compte. La Force offrait des capacités étonnantes que l’ignorance du mrlssi avait permit de rendre indétectable. Elle avait de nouveau utilisé ce camouflage pour le pister et attendre le meilleur moment pour se dévoiler au coin de la rue où il était désormais acculé.

« Kira, sois raisonnable, ne fais pas ça. Je t’ai déjà tout dis. Kalen se garde bien de diffuser ce genre d’infos ! »

Kira était le nom qu’utilisait Neela pour assurer ses arrières. C’était également le troisième prénom qui lui avait été donné à sa naissance par sa mère, ce qui lui permettait de l’utiliser avec une certaine aisance tout en s’offrant une certaine sécurité puisque peu de gens connaissaient les deuxième et troisième prénom des autres. En général, le premier leur suffisait puisque c’était celui qu’ils utilisaient au quotidien, et avait pour habitude de se faire appeler. La rousse inclina a tête de quelques degrés sur le côté et écarta le canon de son arme du corps du mrlssi avant de répondre à son affirmation :

« Non, tu ne m’avais pas tout dis. Tu ne m’as pas parlé de ce Kalen. Kalen comment ? Où puis-je le trouver ? Réponds-moi Virssi, et je te laisse prendre le premier vaisseau en partance pour l’autre extrémité de cette planète. »

L’oiseau babilla à nouveau en constatant son imprudence et écarta son bras valide en signe de totale reddition. Il savait visiblement qu’il n’avait aucune échappatoire et le regard perçant de la rousse ne laissait pas de doutes sur ses intentions si jamais il ne lui donnait pas la réponse qu’elle attendait.

« Kalen Derill, il est négociant en pièces détachées pour le compte des Chantiers Navals de la République. Il passe parfois au casino La Ruche, c’est là qu’il discute avec ses partenaires, au milieu de l’ambiance chic et blingbling… » Il souffla, trahissant la persistance de son inquiétude. « C’est bon Kira ? Tu me laisses partir ? »

La Jedi hocha la tête positivement et archiva les informations que lui fournissait le mrlssi pour ne pas les oublier. L’oiseau semblait sincère et parlait par crainte et non par roublardise. Neela mit la sécurité sur son arme et la rangea à son holster d’épaule avant de reculer de quelques pas. Elle fit comprendre à Virssi qu’il valait mieux pour lui qu’il prenne cette navette pour l’autre versant de la planète s’il ne souhaitait pas avoir des ennuis et précisa qu’il n’avait rien à craindre de sa blessure au bras. Puis elle attendit qu’il disparaisse dans un dédale de rues annexes avant de prendre elle-même la poudre d’escampette. La Jedi n’avait pas oublié qu’elle avait requis la présence d’un autre membre de l’Ordre pour l’aider dans l’accomplissement de cette mission et qu’elle avait planifié un rendez-vous avec cette personne. Les Sages lui avait conseillé la prudence envers la sentinelle que la rousse allait rencontrer, arguant certaines instabilités et propensions à s’égarer dans l’infinité de la Force. Neela avait gardé pour elle ses sentiments, car la Jedi comprenait, du moins partiellement, le comportement de cet agent qu’elle allait bientôt rencontrer. Toutes deux accomplissaient le même travail, après tout.

La lucazec prit donc la première navette qui la mènerait vers son lieu de rendez-vous et se laissa transporter dans le ciel de Fondor City, la capitale de la planète éponyme. Beaucoup disait qu’il s’agissait d’une des plus grandes oecuménopole des Colonies, mais la Jedi s’était fait une autre idée à son sujet. A ses yeux, Fondor n’était qu’une usine à taille planétaire dont la population principalement ouvrière se tuait à la tâche le jour et s’intoxiquait la nuit. Ce n’était en rien une belle planète. Le transport finit rapidement par se poser après s’être frayé un chemin au travers du trafic aérien et la Jedi renfila sa capuche pour se rendre à sa destination, une cantina d’entrée de gamme où se réfugiait généralement les ouvriers du coin, bien que le quartier des affaires où elle se trouvait ressemblait un peu moins à un enchevêtrement d’usines que le secteur qu’elle venait de quitter. Là, elle trouva éventuellement son contact déjà attablée dans un coin oublié et reculé -elle s’était renseignée sur son identité avant de venir- et s’excusa d’un chuchotement pour son retard après s’être portée près d’elle :

« Mierval Sody, c’est bien ça ? Ici, appelez-moi Kira. Puis-je m’asseoir ? Dois-je vous appeler Mierval ? »

Il était préférable pour elle de prendre immédiatement des précautions. Elle attendit que sa comparse l’invite à s’asseoir avant d’éventuellement lui faire part de sa toute récente découverte. Peut-être que son acolyte Jedi aurait elle-même des informations croustillantes à lui communiquer. La lucazec ne savait pas exactement ce qu'elles cherchaient sur Fondor...

Après être sortie du taudis dans lequel je me trouvais je me rendais calmement au point de rendez-vous. Malgré la bagarre qui venait d'éclater et mon manque de sommeil je me sentais sereine. Je me sentais toujours sereine. Mes deux sabres accrochés à ma ceinture n'étaient jamais vraiment hors de portée de main, même sous ma bure. Il m'avait fallut de l'entraînement pour arriver à les dégainer sans déchirer mon ample manteau, mais j'avais fini par vaincre le tissu rebelle et suicidaire.
C'est donc avec le pas assuré que je me rendais à mon point de rendez-vous qui n'était rien d'autre qu'une seconde cantina. Décidément… il ne fallait vraiment pas que je termine trop joyeuse sinon ça n'allait vraiment pas le faire… et je n'aimais pas terminer dans l'alcool. Bien que ça ne me soit jamais arrivé, je préférais ne pas le savoir, qui plus est, je n'en voyais pas l'intérêt. Je préférais largement être maîtresse de mes moyens et avoir tout mon esprit en alerte. Rentrant dans mon lieu de rendez-vous, je scrutais l'ensemble de l'intérieur d'un œil calme et sage mais non pas moins déterminé et prudent. À présent j'étais en mission, néanmoins, je ne voyais pas encore mon contact. Je décidais donc de commander un simple verre d'eau et d'aller m'installer dans un coin en attendant. Je laissais tous mes sens en éveil pour analyser les lieux et écouter sans en avoir l'air.

La mission devait être une simple mission de reconnaissance… mais le mot simple dans les ordres reçus me paraissait de trop. Il était toujours de trop. Je n'avais jamais vraiment connu de mission simple, ou qui se déroulait sans accroc. Tout peut arriver cela dit, mais j'avais une intuition. Comme une perturbation dans la Force, m'indiquant que ma journée était loin d'être finie, et que mon sommeil en retard allait davantage se prolonger les heures à venir.
Non loin de moi j'entendais deux créatures parler de la venue d'un homme sur la planète, un Twi'lek semblerait-il. Il serait versé dans une affaire de diverses de contrefaçons allant à l'encontre de l'Ordre et de ce qu'il était en train de construire. Voilà donc qui était intéressant. Je notais les indications dans ma tête sans vraiment savoir s'il s'agissait vraiment de mon homme ou non. Quoiqu'il en soit le fil de mes pensées et de mes observations fut interrompu par la venue de ma collègue. Elle la laissait s'attabler d'un geste en lui souriant aimablement.

- Bonjour Neela Acksedge. Prenez place je vous en prie.

Après tout, la cantina n'était pas à moi il n'y avait pas de raison que je refuse à cette femme de venir s'asseoir à côté de moi. Encore moins vis-à-vis de ce qu'elle représentait pour moi. J'élargissais un peu mon sourire sans pour autant paraître trop amicale ou joviale. Par ma réputation, je me méfiais toujours un peu de mes consœurs et confrères, ce qui me chagrinait quelque peu. Après tout j'avais toujours été loyale et je servais notre cause avec beaucoup d'entrain et d'énergie. Le fait que ma fonction de Sentinelle m'obligeait à côtoyer certains aspects de la Force non recommandables ne faisait pas de moi une traitresse pour autant. Je hochais simplement la tête à sa dernière question. Madame ou Sody ne me convenait guère lorsque j'étais en mission, pourquoi aller chercher compliquer lorsqu'on pouvait faire simple ?

- Et moi Neela ?

D'un sourire entendu je la regardais avant de me pencher un peu plus en avant vers elle sans chercher à retirer ma capuche. Autant essayer de rester discrètes un maximum de temps. D'un détournement de regard, je lui indiquais la table des deux rustres parlant non loin que j'écoutais depuis tout à l'heure. Je lui résumais donc à voix basse ce que je venais d'apprendre, gardant toujours cette intuition a fond de moi. J'allais tout de suite être fixée ou non, car je supposais qu'elle amenait avec elle d'autres informations précieuses sur la suite des événements.

- Serait-ce ce que nous recherchons ?

Bonjour Neela Acksedge… Elle restait de marbre mais son regard glissait déjà discrètement de gauche à droite pour s’assurer que ces paroles n’avaient pas été entendues par d’éventuels voisins de table ou serveurs. Intérieurement, la lucazec bouillonnait déjà et se demandait pourquoi elle avait décidé de demander l’assistance d’une autre personne, même Jedi, pour cette mission. Peut-être était-ce parce que la dernière du genre, avec Nathanael, c’était bien déroulé et qu’elle souhaitait réitérer l’expérience. Franchement, elle n’en savait trop rien. Mais bon sang, était-ce si difficile de l’écouter, et de l’appeler Kira, comme elle le lui avait demandé ? D’accord, il n’y avait pas grand monde autour d’eux et il était peu probable que les paroles de l’humaine aient porté jusqu’au comptoir, mais prudence était mère de sureté. La rousse n’avait commis que trop d’erreurs de la sorte par le passé, et c’était là un des arguments qui faisait qu’elle était réticente à prendre un élève à ses côtés. Neela décida donc de laisser passer pour cette fois, ne souhaitant pas installer un mauvais climat entre les deux femmes alors qu’elles n’avaient même pas commencé à travailler ensemble. Après tout, n’était-elle pas à l’origine de ce premier « différent » en ayant lancé le nom de sa consœur sentinelle sans prendre le soin de préserver son anonymat ? Certes, elle l’avait prononcé à voix basse, elle aussi.

Une fois attablée, elle prenait le temps d’observer le visage de la Jedi, en grande partie masqué par le capuchon qui recouvrait sa tête, avant de poser une main sur la table et de d’envisager de se détendre. Sa dernière petite escapade avait été discrète mais pas sans danger. Virssi aurait pu se douter de quelque chose et être armé. Ce ne fut pas le cas, bien heureusement, et l’oiseau lui avait donné les informations qu’elle cherchait, et qu’elle pouvait communiquer à sa consœur ci-présente et qui rappelait gentiment à la rousse qu’elle ne s’était pas réellement présenté elle-même. La lucazec lui rendit donc son sourire, avant de répondre sur un ton confiant mais toujours à voix basse :

« Oui, vous pouvez m’appeler Neela en privé, et même me tutoyer si vous le désirer. Kira est mon troisième prénom, je l’utilise en public, tout comme mon deuxième. »

Elle resta figée lorsque la Jedi s’avança légèrement au-dessus de la table, prenant un air intéressé avant de suivre discrètement son regard pour venir poser brièvement le sien sur les deux individus que sa consœur sentinelle lui désignait. Il s’agissait de deux dévaroniens facilement reconnaissables à leur teint rougeâtre et à leurs cornes. Etant donné la tonne de décibels qu’ils employaient, il était clair qu’ils ne désiraient pas que leur conversation reste purement privée et la rousse ne se priva donc pas d’en capter une bonne partie, hélas sans guère d’intérêt. En revanche, les informations que lui fournirent Mierval la firent réagir, et elle sembla s’intéresser d’autant plus qu’elles étaient en concordance avec les renseignements que la rousse avait récolté depuis son arrivée à Fondor. Elle acquiesça, signalant que c’était effectivement intéressant, et sans doute important, avant de partager elle-même ses informations à voix basse :

« Je suis à la recherche d’un certain Derill, Kalen Derill. C’est un humain, spécialiste en pièces détachées pour le compte des Chantiers Navals de la République. Il est corrompu, et est fortement impliqué dans la pègre régionale. Je le soupçonne de travailler en sous-main pour les Hutts, ou pour une organisation criminelle ayant des ramifications jusque dans le Noyau, mais je n’ai hélas pas assez de preuve pour savoir dans quoi il baigne exactement. Il bien possible qu’il soit également impliqué dans du trafic de reliques, ou d’icones appartenant à notre Ordre et ayant été oublié après les différents schismes. »

Ces objets valaient une fortune sur le marché noir, ce qui expliquait sans doute la réunion prévue à La Ruche, avec peut-être ce Twi’lek. C’était un lieu huppé de Fondor, où s’organisaient des réunions mondaines au milieu des machines à sou et table de dejarik. En bref, le moyen parfait pour passer inaperçu pour un homme travaillant pour une société aussi réputée que les Chantiers Navals de la République.

« Derill se rend souvent à La Ruche pour conclure ses affaires, illégales comme légales. Vous connaissez ?
Il faudrait pouvoir vérifier l’identité de ce Twi’lek et obtenir les registres des personnes invitées à ce casino pour la semaine à venir. Derill ne prendra pas de nom d’emprunt, il n’en a pas besoin, mais ce Twi’lek, peut-être que si. Bref, si les deux sont invités, alors nous devrions peut-être les observer, voir plus si possible. On pourrait en apprendre d’avantage… »

A moins qu’elle n’ait une autre idée, ou d’autres informations à lui confier ?