Prologue :
5349 BBY Arkania, Centre de recherche biologique de l'ArkaCorps : - Sommes-nous donc parvenus à un accord mon ami ?Le grand homme encapuchonné était tranquillement assis sur un fauteuil, visible uniquement grâce à l'hologramme qu'il avait utilisé pour rentrer en communication avec le centre de recherche secret de la famille Sullivan, un sourire fugace était présent sur ses lèvres.
- Tout à fait Monseigneur. Cependant je préfère être honnête avec vous, cela risque de coûter extrêmement cher. L'utilisation et la mise en place de tel procéder représentent déjà un budget colossale, mais le paiement des mercenaires qui devront exécuter cette mission... Je ne peux d''ailleurs rien vous promettre en matière de temps pour de telles recherches. Je ne ferais que vous le demandez une dernière fois, êtes-vous vraiment sûr de vous ?Alexander semblait étonnamment tendu, lui qui était en passe de signer le contrat de sa vie ne semblait pas vraiment serein à l'idée de le réaliser. Ses doigts se crisper alors que sa voix légèrement chevrotante raisonner dans l'espace confiner où il avait élu domicile. Des yeux perçants dévisager l'hologramme qui se dressait face à lui, alors que la réponse de son potentiel employeur se faisait attendre. Celui-ci émit un léger rire, avant de reprendre le même sourire carnassier qu'à l'accoutumée, ajoutant d'un ton monocorde.
- Ne vous inquiétez pas pour l'argent Alexander, ni pour le temps d'ailleurs. Je ferais preuve de patience.
5338 BBY Roon, Place forte du clan Keldau :La joie était présente dans les coeurs de chaque membre du clan Keldau en ce début de saison. Enfin, après des années d'échecs et de patiences un jeune garçon venait de venir au monde, le fils de l'Alor, Tor Keldau. Les naissances masculines étaient le fruit de réjouissances particulières. Non pas que le sexe d'un enfant impacte sur la joie des parents, mais un jeune fils était synonyme de prospérité pour le clan qui avait depuis peu élu domicile sur Roon. Ces jungles sombres et mystérieuses n'était pas l'environnement idéal pour un jeune nourrisson galactique, mais c'était l'occasion parfaite de préparer le jeune Horus à la vie de rigueur et de lutte qui l'attendait.
Un peu plus haut, sur une colline lointaine à travers la forêt dense se trouvait un homme, équiper de jumelles lui permettant de traverser l'obscurité de la nuit il constatait avec la même joie la nouvelle, se contentant d'utiliser un communicateur pour s'adresser à son employeur.
- Nous touchons au but professeur.5333 BBY Roon, campement de fortune, lors d'une nuit sans lune :Le frêle petit nourrisson avait déjà bien grandi depuis ces quelques années. Bien qu'il ne fût pas encore en mesure de prouver sa véritable valeur à qui que ce soit, le jeune Horus respirait la joie de vivre. C'était sa mère, Elvia Keldau qui en avait alors la charge. Guerrière redoutable et instructrice de renom, elle avait la lourde tâche de préparer la jeunesse du clan à leur vie future. Elle avait eu l'idée d'une expédition en forêt avec les jeunes enfants, l'occasion d'appréhender leur environnement tout en commençant à apprendre quelques petites astuces pour se repérer près de chez eux. Elle avait pour l'occasion eu recours à l'aide d'un autre Mandalorien, jeune Verd ayant récemment achevé son passage au statut de combattant régulier. Horus et ses camarades étaient émerveillés par leur première sortie nocturne, qui représentait un interdit à l'accoutumée. Leurs yeux mêlant curiosité et inconscience, pétillés de mille feux, nul doute que cette soirée resterait mémorable, il n'avait hélas pas idée à quel point.
Tout se passa très vite, de vives lumières déchirèrent le calme apparent du campement de fortune, les cris inquiets des enfants retentirent alors un peu partout, déchirant la scène merveille qu'il était en train de vivre quelques minutes plus tôt. Elvia déjà blaster à la main, hurler à ses protégés de rester couché, hurlant à son confrère Mandalorien de tenir un angle opposé au sien. Elle cherchait désespérément son fils des yeux tout en hurlant son nom, ce n'est qu'en le découvrant au sol, les yeux dévorés par la peur qu'elle recouvrit un peu de calme. Elle se tourna alors vers l'unique Mando'ad présent à des kilomètres et s'exprima d'une voix distincte et déterminée.
- Nous devo...
Furent ses derniers mots, le jeune Mandalorien venait de la trancher de sa Beskad, envoyant sa tête rouler à quelques centimètres de son propre fier pris d'une panique intense. À la seconde ou la protectrice fut mise hors d'état de nuire, de nombreux hommes émergèrent des bois environnement, capturant tour à tour les quelques rejetons fuyards pris de panique devant une scène atroce. Celui qui était visiblement à la tête de cette troupe de cauchemar, félicita le Mandalorien renégat et lui indiqua de rejoindre les autres. Ce même homme qui 5 ans plus tôt avait été envoyé en repérage sur la planète s'adressa une nouvelle fois à son employeur, satisfait.
- Objectifs remplis, nous quittons la planète au plus vite avec le colis.
5333 BBY Arkania, Citadelle de l'Arkacorps, Journal personnel d'Elisabeth Sullivan : Enfin ! Nous avons enfin l'occasion de recevoir ces précieux sujets dont notre supérieur nous a tant parlé, les possibilités qui s'offrent à nous sont presque infini et pourtant je ne suis pas très emballé. C'est pourtant la première fois que je pourrais faire mes preuves. En tant que jeune biologiste j'ai eu la chance d'être accepté dans ce projet garder top secret, mais je dois dire que la mise en condition réelle et légèrement plus difficile que je ne l'aurai imaginé, il faut dire que tous ces mercenaires ne m'aident pas vraiment à me calmer. Dans tous les cas j'accomplirais ma tâche comme prévu, je ne ferais pas honte à mon oncle, pas cette fois. Demain nous commencerons à mettre en place le programme génétique qu'ils prévoient depuis déjà des dizaines d'années. L'installation à notre disposition est véritablement titanesque, j'aimerais tellement que mes anciens camarades de promo puissent voir les merveilles que nous possédons ici, Alexander ne cesse de répéter que nous devons prendre les plus grandes précautions durant nos travaux, il assure que l'avenir de notre famille est en jeu... J'ignore ou je viens de mettre les pieds, mais une chose est sûre, mon oncle a investi toutes ses ressources dans ce projet expérimental, j'espère qu'il sera satisfait de nos travaux.
5332 BBY Arkania, Citadelle de L'Arkacorps, Journal personnel d'Alexander Sullivan : J'ai réussi. Malgré ces années d'acharnement et d'humiliation de cette maudite communauté scientifique, j'ai été en mesure de réaliser mon futur chef-d’œuvre. Ces créatures sauvages que nous avons capturées possèdent un potentiel destructeur que nous ne pouvions que rêver bien loger dans nos fauteuils de chercheurs. Les recherches que nous avons effectuées semblent garantir le succès de notre opération, pourtant je sais déjà que très peu de sujets survivront à nos procédés expérimentaux. Un sacrifice nécessaire pour l'avènement de L'Arkacorps, quoi qu'il arrive je sais déjà que Jäger et ses hommes feront tout pour garder les installations sous bonne gardes. Je sais que le dominion enquête sur moi, les Adasca ne souhaitent pas être remplacé aussi aisément et pourtant... Si j'obtiens les faveurs de mon commanditaire, j'aurais suffisamment de fonds et d'appui pour renverser l'intégralité de la structure politique de cette planète. Pour l'heure je dois agir avec précaution, d'ici quelques années j'expédierais les différents sujets de tests dans des centres un peu plus éloignés préparer spécialement pour l'entrainement physique et psychique, nous avons encore beaucoup à faire ici pour ce qui concerne les transformations biologiques, mais le risque d'être surpris serait trop grand, après tout nous sommes juste à côté de la capitale... D'ici là, je continue les recherches avec acharnement, ma nièce Élisabeth semble avoir beaucoup de réussite avec son groupe, elle mériterait peut-être une promotion... Je déciderais de ça plus tard, il me reste encore tant à faire.
5331 BBY : cela fait à présent deux ans que les différents sujets sont arrivés sur la capitale. Nos transformations physiques sont à présent terminées, il ne manquera plus qu'à ajouter les différents implants que nous sommes en train de mettre au point, et ces jeunes créatures seront prêtes à effectuer la tâche qu'il leur est dévolu. Mon commanditaire souhaitait avoir des "Taungs" capables de provoquer un carnage sans précédent dans les rangs de la république . Il ne sera pas déçu... à seulement 7 ans pour la plupart, ces jeunes pousses ont presque atteint la puberté, ils subissent déjà tous les entrainements psychiques que nous avions préparés. Les apprentissages théoriques sont effectués sous hypnose grâce à l'utilisation d'un implant neuronale augmentant les capacités de compréhensions. Bientôt ils connaitrons toutes des tactiques militaires de l'élite galactique, j'ai veillé à obtenir les programmes des écoles les plus réputés, tandis que Jäger et ses mercenaires complètes le tout de par ses connaissances abouties en traque et en guérilla. Nos locaux ne sont hélas pas en mesure de développer les domaines de la guerre ouverte comme il était convenu, nous devrons attendre encore quelques années pour les mettre en condition réels, mais ils ont déjà fort à faire avec la théorie et les entrainements de maniement aux armes.
5328 BBY : 5 ans déjà. Cela fait depuis 5 ans que nous avons été mis à l'épreuve pour la mise en place de ce projet qui me semblait pourtant folle au départ. Seulement, les faits sont là. Les jeunes enfants apeurés et tremblotants que nous avions reçus ont disparu, ces nouveaux êtres façonnés par mes mains expertes sont à présent en mesure de tuer sans remords un adulte savamment entrainé. Comme prévu, j'ai eu à subir de nombreuses pertes, tous n'ont pas supporté les différentes modifications physiques que nous leur avons fait subir, c'était un risque calculé. À présent qu'ils ont terminé leurs croissances grâce à nos injections, nous allons pouvoir les envoyer en formation à l'extérieur de la planète. Les Adasca ont presque réussi à me percer à jour et les risques sont bien trop grands à présent, je me dois de déplacer les sujets sans prendre le risque de tomber en disgrâce. D'ici quelques années, notre projet touchera à sa fin et je pourrais enfin profiter de ma récompense... D'ici là je dois poursuivre mes efforts et vérifier que les mes subordonnés n'agissent pas de travers, je deviens très suspicieux avec le temps.
5327 Localisation inconnue, Poste de recherche avancé de l'Arkacorps, Journal personnel d'Elisabeth Sullivan :
Eh bien... J'ai officiellement était promu au rang de responsable d'installation. Un honneur disent-ils... L'occasion de développer un projet unique et de prouver votre valeur ma chère Élisabeth... Et si je venais à échouer . Non, je ne dois pas penser de cette façon, mon oncle m'a donné des responsabilités et je compte bien lui prouver que je suis en mesure de les assumer pleinement. Bien, comme prévu j'ai été escorter par Jäger et ses troupes. Cet homme à le don de me foutre la chair de poule, et pourtant je dois bien avoué que j'ai été rassurer de faire le voyage avec lui. Mon équipe est plus réduite que sur Arkania, mais nos travaux seront cette fois-ci d'une tout autre ampleur, nous allons devoir procéder aux différentes transplantations d'implants sur les sujets, qui devront de leur côté poursuivre leurs entrainements à un autre degré de difficultés. J'ignore si les autres équipes disperser aux quatre coins de la galaxie ont reçu des objectifs similaires, Alexander est resté très discret sur le sujet, je le trouve bien plus méfiant qu'avant... C'est inquiétant connaissant ses antécédents, mais je dois rester concentré sur mes travaux. Ma grossesse me perturbe, j'ai peur que toutes ces inquiétudes soient néfastes pour le bébé, mais mon époux me soutient au quotidien, j'ai réussi à l'intégrer à l'équipe de recherche après tout.
Chapitre I : Une vie de servitude.
P.O.V Horus : Voilà déjà 6 ans que j'avais été séparer de ma mère, Kad Ha'rangir la protège... Je n'avais cependant pas conscience de cette perte à l'époque. Entre les séances d'hypnoses, les entrainements herculéens que nous faisaient subir nos bourreaux et les altérations de nos personnalités liées aux différents implants et injection qui nous étaient faites quotidiennement. Je dois bien vous avouer que je n'étais pas vraiment en mesure de faire un quelconque deuil, ni de m'écrouler. Marche ou crève, c'était notre credo et nous devions nous y plier coûte que coûte. Nos instructeurs nous informèrent que nous avions passé les étapes d'éliminations, et que nous devions par conséquent nous mettre à présent en condition réelle pour la suite. Quelle suite au juste ? C'est très simple. Nous faisions partie d'un programme expérimental mettant en avant la fier espèce des tang, déjà reconnu de manière galactique comme particulièrement efficace au combat, des combattants génétiquement modifiés, d'une efficacité redoutable sur le terrain et au service du plus offrant. Des mercenaires d'élites pour faire plus simple, bien que le mot esclave soient plus appropriés vu notre part d'intérêt dans cette affaire, mais soit. Pour parfaire notre formation, nous avions donc à présent l'occasion de nous entrainer sur l'utilisation de véhicules de combat, qu'il s'agisse de Chasseurs spatiaux, ou de char anti-grav... tout dépendait de nos prédilections et de nos capacités, notre groupe était plutôt hétéroclite, bien que le sentiment d'appartenance à une compagnie d'élite nous rendît bêtement fiers. Nous avions la sensation d'être utiles, de servir une grande cause. J'ignore si c'était le fruit de la propagande savamment qu'ont nous cracher à la gueule tous les jours, ou si l'implant de contrôle mental qu'on nous avait implanté était si performant, mais toujours est-il que nous y croyions dur comme fer. L'équipe d'instructeurs s'était agrandie depuis peu, nous avions à présent l'occasion d'être entourés par quelques renégats de la force, ces types-là avaient pour but de nous préparer à affronter le fameux shérif galactique, qui avait pour nom Jedi. Mes premiers combats contre des utilisateurs de la force étaient des plus frustrants, ce sentiment d'impuissance face à une force invisible capable de vous balayer... Ah y'a pas dire, rien que d'en reparler j'ai envie de fracasser un Padawan, c'est vous dire si cela n'a pas changé même aujourd'hui.
Je venais tout juste de subir une énième opération, on m'avait arraché les globes oculaires pour y placer des organes synthétiques me permettant d'améliorer ma vision et de voir les différents spectres de couleurs (thermiques, nocturnes...). C'était très troublant comme situation, mais j'avais à présent l'habitude d'être charcuté comme un bout de viande. Puis c'était quand même une sacrée année ce début de 5326, nous allions être officiellement déployé sur le terrain, tout en poursuivant bien évidemment notre entrainement intensif. Nous avons commencé tranquillement, des petites missions d'assassinat pour le profit de notre patron ce cher Alexander. Puis petit à petit, on a toucher à tout un panel d'activité, braquage, repérage, guérilla urbaine... Ce n'était que des formalités pour des êtres sur entrainés tels que nous, il faut dire que nos adversaires étaient pour la plupart des petits malfrats locaux ou des milices locales pour les plus farouches. C'était une façon de nous faire les dents quoi. Nous étions très heureux de ces rares moments en extérieur, déjà parce que passé les 3/4 de la journée dans une salle à s'entrainer c'était foutrement chiant, mais aussi et surtout car ces expéditions nous permettaient de nous jauger les uns les autres. La compétition... Aujourd'hui encore c'est grisant, mais à l'époque c'était notre unique passe-temps. Les instructeurs l'ont d'ailleurs vite remarqué et en ont pris avantage. Pour chaque mission effectuée, un tableau de score était dressé, mettant en avant les actions individuel de chacun et les capacités de gestion. À la fin de l'année, l'homme en haut du tableau serait considérer comme le commandant interne du bataillon, en voilà un bel os a rongé pour la bande de clébard que nous étions. évidemment que nous avons tout fait pour nous faire remarquer, tu t'attendais à quoi . À ce moment , j'étais nommé 147 par l'ensemble de l'équipe, c'était mon numéro de sujet à l'époque ou j'avais été recueillie dans le programme. Ces salauds m'avaient même effacé mon propre prénom du crâne pour être bien sûr que mon passé ne réapparaisse pas, et je dois bien avouer que c'était du genre efficace.
C'est au cours de l'année 5325 que je suis passé officiellement commandant de notre escouade. J'étais premier du tableau, j'avais donc prouvé mes capacités de leader. Pour autant vous attendez pas à quoi que ce soient d'autres, j'étais encore et toujours un esclave seulement bon à tuer des types ou les faire tuer par mes hommes selon l'objectif de mes patrons. Et bon sang ce que j'étais fier... Alala, rien que d'y penser j'y laisserais couler une petite larme si mes nerfs optiques ne m'avaient pas été froidement arracher. J'avais à présent 13 ans et j'avais terminé ma croissance, merci le cocktail d'hormone et autres produits chimiques de l'industrie Arkacorps ! Nos esprits étaient dans le même temps bien plus affutés que ceux de gamins de notre âge, nous étions des adultes en tout point. Par conséquent, les missions que nous effectuions dorénavant en extérieur étaient d'un tout autre ordre. Le danger de mort était omniprésent et les récompenses que nous permettions d'accumuler à nos maitres dépassés nos cerveaux limités. Cependant, je pense qu'ils étaient très heureux de nos progrès. Les entrainements contre les renégats de la force avaient été utile, puisque je tuais mon premier Jedi cette année en compagnie de mes frères d'armes, une traque longue et difficile mais terriblement satisfaisante une fois réussie, nous venions de perdre l'un de nos frères, mais après tout nous étions faits pour ça non . Alors pas de chagrins. Nous étions pourtant très proches les uns avec les autres, mais les implants de contrôles que nous avions reçus limiter grandement notre champ d'action. Les seules interactions sociales qui nous étaient autorisées, étaient ironiquement avec la patronne de l'installation. Elisabeth... Ah cette chère Élisabeth, nous étions plutôt proche elle et moi, je crois qu'elle a toujours eu une préférence pour ma personne. Je ne sais pas vraiment pourquoi en réalité, disons que j'avais le don de la faire sourire avec mes remarques mécaniques, mes frères n'étaient pas vraiment du genre bavard... ça devait lui changer. Pourtant au départ, elle était plutôt très froide avec nous tous, puis après quelques années, elle a fini par changer drastiquement de comportement. C'était très déroutant à voir pour quelqu'un dénué d'émotions. Ces petits échanges entre elle et moi ne faisaient pas le bonheur de tout le monde hélas. Jäger vint à plus d'une reprise nous interrompre pour me faire sortir de la salle qui à l'époque servait d'infirmerie, où nous nous retrouvions pour m'ausculter et discuter à la fois. Des cris s'ensuivaient généralement, mais je n'ai jamais vraiment compris la raison de tout ceci, j'appris par la suite que la perte de son fils l'avait particulièrement impacté. À l'époque je ne comprenais pas vraiment ce que cela impliqué émotionnellement parlant, aujourd'hui je ne peux que comprendre sa réaction.
Dorénavant responsable d'unité des IronHands durant nos escapades à l'extérieur, j'avais pour rôle dé d'atteindre nos objectifs initiaux, à savoir la suprématie mercenariat galactique. Durant de nombreuses années je poursuivais cet objectif, réussissant rapidement à nous hisser au sommet des compagnies privées. J'agrémentais ces missions d'actions cibler contre les différents adversaires de L'Arkacorps, plus souvent des républicains. C'est à cette période que nos instructeurs nous enseignèrent un bout d'une langue que je ne maitriserais vraiment que quelques années plus tard, le mando'a. Ils voulaient nous utiliser pour déclarer une guerre ouverte entre Mandalore et la république, le réformateur qui avait agi longuement de façon mesurée et diplomatique n'était pas en mesure de déclencher lui-même un conflit ouvert, mais nous nous le pouvions. J'ignore encore aujourd'hui qui étais caché derrière toutes ses demandes, l'individu en question devait avoir de très lourd moyen financier et/ou politique, mais une chose était sur il avait beaucoup à gagner dans ce conflit. Le grand public ne pas distingué nos armures savamment copiées sur le modèle Mando, ainsi nous étions à deux doigts de déclencher un véritable raz de maré galactique. C'est d'ailleurs sans doute ce qui se serait passé si un événement catastrophique ne c'était pas réaliser au cours de l'année 5323. Cela avait pourtant débuté normalement, nous avions été dépêcher dans la bordure extérieure pour y commettre une succession d'attentat, massacrants civiles et infrastructures sans le moindre état d'âme. Naviguant de planète en planète et contournant les principales forces qui s'opposer à nous, nous finissâmes par être rattrapé par un groupe de Jedi dépêcher en urgence contre notre compagnie. Les différentes escouades sous mes ordres étaient divisés sur ladite planète si bien que nous n'étions bientôt plus qu'une dizaine d'hommes s'opposant à 3 Jedi des plus qualifiés dans une ville que vous venions de ravager.L'époque des simples Padawan était révolue et le duel entre nos deux força s'engagea rapidement dans la rue en ruine.
Nous les criblions de tir, pourtant aucuns ne furent payants ! Satanés sorciers me direz-vous... Bien vite, ils vinrent à la contre-attaque, tuant deux de mes frères sans que je ne puisse rien y faire. .armée d'explosif, je provoquais la division de leur force et réussissais à acculer un maitre un peu trop distrait par deux autres de mes camarades, le tuant d'un tir dans le dos. Les deux autres combattre encore farouchement, et c'était bien vite deux autres de mes compagnons qui allaient rejoindre le sol. J'incitais les survivants à s'occuper d'un des Jedi tandis que je décidais d'affronter le maitre seul à seul, gonfler d'orgueil et enhardis par mon récent meurtre. Je finissais très vite par déchanter, l'homme en face de moi était loin d'être un amateur, et bien que je sois supérieur à lui physiquement il était bien plus précis dans ses assauts, parant tour à tour mes coups de vibrolame sans défaillir. Très vite la situation s'inversa, et le Jedi contre-attaqua d'une manière insoupçonnée. Parant tant bien que mal à l'aide de mon agilité surnaturelle les attaques du sabre, je finissais d'acculer au bout de la rue, loin de mes camarades en prise avec leur propre cible. Un puissant jet de force vint me ramener à la réalité, alors que je percutais à une vitesse folle le mur d'un immeuble délabré, mon corps entier fut ébroué par la secousse, alors que des goute de sang s'échapper de ma gorge. Le choc m'avait arraché l'arrière de mon casque, par la puissance de l'impact, ce duel tournait littéralement au carnage. Face à la honte et envahis de colère, je perdais peu à peu le contrôle de ma personne, épris d'une folie sanguinaire, je me jetais avec une rage décupler sur mon opposant, qui tituba pendants quelques secondes sous la violence de l'impact. J'étais persuadé d'avoir repris l'avantage et pourtant... ma colère m'aveugler, je n'étais plus capable de parer les nombreux coups qu'il me portait et si je réussissais in extremis à lui briser la mâchoire d'un coup de poing redoutable, lui me transpercer l'épaule de son sabre, m'infligeant une douleur atroce. Exténuer et à bout de forces, le Jedi enchaina d'une nouvelle décharge de force qui m'envoya cette fois-ci dans des débris métalliques. l'arrière de ma tête alors à nu, vint être transpercé par une pointe en acier qui déchaina en moi un nouvel élan de rage. Je devais cependant revenir à la réalité, réduit à ramper vers mon adversaire en hurlant à son encontre, j'étais sur le point de mourir au vu de la trainée de sang qui me former peu à peu dans mon dos. C'est à quelques pas du Jedi que je finissais par m'effondrer, le dernier son que je perçus était le tir familier d'un fusil de précision, touchant la poitrine de mon assassin, j'étais au moins vengé.
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- 147 ? 147 réveille toi !
Des bruits lointains, venaient perturber un sommeil sans rêves, que m'était-il arrivé au juste ? L'écho de la bataille précédant mon coma me traverser l'esprit alors que mon cerveau commençait peu à peu à reprendre le contrôle de mon corps, je n'étais finalement pas mort... Tant mieux.
- 147 je n'aurais pas de nouveau l'occasion de te parler si tu ne fais pas l'effort de me répondre !
Une voix féminine ? C'était sans doute Élisabeth, mais qu'est-ce qui l'a pressé à ce point au juste... je n'arrivais pas à obtenir de réponse et mon rythme cardiaque s'accélérait sous la pression de la situation. Après quelques minutes de lutte acharnée je réussissais cependant à m'extirper de ma torpeur. Ouvrant les yeux pour découvrir son visage inquiet, elle semblait bien plus préoccupée qu'à l'ordinaire et je ne réalisais pas vraiment l'étendue de ses émotions. Je réalisais cependant que j'éprouvais pour la première fois à mon tour une forme d'inquiétude, c'était un sentiment inédit et particulièrement inquiétant... que m'arrivait-il au juste ? C'est après de longues minutes d'écoute que je comprenais enfin l'étendue de mon enfer, le duel contre le Jedi m'avait arraché l'implant de domination qu'on m'avait implanté dans mon enfance, se faisant, mes émotions étaient de nouveau perceptibles et je n'agissais plus comme une simple marionnette, c'était véritablement troublant pour un être ayant passé toute sa vie à servir de réaliser qu'il n'était finalement pas qu'un simple outil. Élisabeth me révéler aussi d'autres secrets, Alexander Sullivan son supérieur et oncle avait sombré dans la paranoïa, n'hésitant pas à implanter chez ses collaborateurs familles compris, les mêmes implants de domination. Élisabeth s'en était sortie indemne pour la simple et bonne raison qu'elle gérait de son côté l'un des nombreux centres d'entrainement expérimentaux de l'Arkacorps, mais elle savait bien que son tour viendra. Elle n'avait finalement plus qu'une seule échappatoire, qui lui permettrait de recouvrir sa liberté et d'éviter une guerre galactique qu'elle ne souhaitait pas. Elle n'était après tout qu'une simple scientifique, et les prétentions politiques du mystérieux commanditaire ne lui disaient rien qui vaille. Ainsi, elle m'aida durant de nombreux mois à me remettre en forme, faignant la soumission à son oncle tout en m'incitant à garder un comportement coutumier, je continuais donc mon travail de mercenaire à la tête de notre légion de combattants, j'étais devenue le leader de toute notre organisation, prenant mes ordres d'Alexander uniquement. Toute l'équipe d'Élisabeth avait été mise au courant de ses projets, cela faciliter mon déplacement, mais Jäger et ses hommes rester très suspicieux à mon encontre. Avec un peu de temps et de persuasion je réussissais finalement à mon tour à libérer mes frères de leurs implants grâce à l'aide d'Élisabeth et de ses doigts experts, il viendrait bientôt le temps pour nous de nous libérer de nos chaînes.
J'avais réussi à donner le change durant une année entière, j'avais dû accepter de remplir des missions atroces, commettant des meurtres que je comprenais alors pour la première fois sans avoir à faiblir pendant la moindre seconde. Surveiller, je me devais de rester fidèle aux ordres de mon supérieur. Le climat galactique était proche de l'explosion, mais j'étais sur le point de provoquer la ruine d'Alexander. Un plan préparé depuis longtemps allait enfin pouvoir être mis en place, notre dirigeant avait effectivement prévu de faire une visite d'inspection dans notre quartier général, pour veiller au bon ordre des opérations. Épauler de mes Iron Hands, nous aurions vite fait de le tuer lui et ses quelques mercenaires. Un plan simple et efficace en apparence, mais comme toujours, rien ne c'était passé comme prévu ce jour-là. Nous étions réunies dans le hall principal, lieu traditionnel des discours. Alexander était là, à quelques mètres de moi, il exprimait sa joie et sa fierté devant nos récents exploits, un baratin qui était devenu habituel. Je réalisais alors à quel point j'avais été lobotomiser par le passé pour croire à telles inepties... Toujours est-il que l'homme finit par quitter l'estrade, reculant vers la sortie. Il ajouta cependant ces derniers mots, en me fixant affichant un sourire satisfait.
[color=#0000ff]- Néanmoins, nous devrons nous passer de vos aptitudes extraordinaires, il n'y a pas de place pour les traitres en ces lieux.[color]
C'est à cet instant que les autres bataillons de Taung, toujours pourvus de leurs implants de domination, ouvrirent le feu sur mes légionnaires. J'apprendrais quelques semaines plus tard qu'un des collaborateurs d'Élisabeth avait sciemment trahi notre cause pour s'accaparait sa place, la situation tourné à présent au désastre. Mes hommes n'étaient cependant pas prêts à mourir sans combattre. En tant que fer de lance de l'organisation, les IronHands créèrent rapidement une percée dans les rangs ennemis pourtant supérieurs en nombre. Le bruit des blasters et du fracas des vibrolame résonner partout dans l'édifice, mais je ne pouvais rester plus longtemps dans la mêlée, je devais absolument retrouver Élisabeth, elle seule possédait les codes d'accès nécessaire à notre sortie du QG. Accompagné de mes plus fidèles combattants, j'observais gravement le reste de mes hommes se sacrifier pour notre survie, en livrant un dernier baroud d'honneur. Courant à la salle de contrôle pour la retrouver elle est son équipe, j'étais rapidement intercepté par Jäger et ses hommes. J'allais enfin avoir l'occasion de me venger de mes instructeurs, leurs morts furent rapide mais sacrément jouissive, ces imbéciles nous avaient tout appris, comment pensait-il avoir ne serait-ce qu'une chance contre nous ? Pitoyable. J'arrivais enfin à rejoindre Élisabeth et son équipe, me débarrassant des quelques gardes les ayant retenu depuis tout ce temps. Il était grand temps pour nous de fuir de cet enfer, nous accourâmes vers le hangar principal pour y dérober un vaisseau, mais nous fûmes arrêtés à quelques mètres de notre objectif par les bataillons survivants de la salle commune. En très large infériorité numérique, nous étions face à une défaite certaine. Bien décider à mourir l'arme au poing, je m'apprêtais déjà à m'élancer contre mes bourreaux, mais je fus interrompu par une violente explosion provenant du hangar. Une pluie de tir vint succéder à cette décharge thermique, de la fumée émerger alors des Mandaloriens en armure. C'était la première fois que je rencontrais ces guerriers que je n'avais faits que singer durant de nombreuses années sur le terrain, en tant que terroristes galactiques. J'ignorais les raisons de leur présence ici, mais il était devenu notre seul espoir, bien conscient que la diversion ne durerait qu'un moment, j'hurlais à Élisabeth et ses hommes de me suivre, accourant vers le hangar pour y découvrir d'autres Mandalorien nous indiquant de les rejoindre.
Et puis quoi encore ? Je n'avais aucune confiance en ces hommes, et j'allais me jeter sur un autre vaisseau non loin si Élisabeth elle-même n'avait pas foncé avec son équipe jusqu'aux portes du vaisseau Mando'ad. Résigner et en manque de temps, je rejoignais la troupe accompagner des derniers survivants de mon bataillon, nous quittâmes alors l'installation avant de passer en vitesse lumière, je l'ignorais alors à l'époque mais ma vie allait enfin pouvoir débuter véritablement.
Chapitre II : Marche ou crève, la vie d'un Mando'ad.
Cela faisait des mois que les événements de notre fuite avaient eu lieu, et j'avais pourtant encore énormément de mal à m'adapter à ma nouvelle vie. j'avais appris qu'Élisabeth avait été en mesure de contacter mon père, Tor Keldau, et lui divulguer la position de notre centre d'entrainement. Les Mandaloriens avaient été mis au courant des plans d'Alexander, et ce qu'on appelait ici le déchirement de 5333 faisait écho à la disparition de centaine de jeunes Taung, enlever à leurs parents, sur des mondes extérieurs, comme Shogun ou Roon. L'intervention inespéré de mes frères Mando'ade m'avait sauvé la vie, mais l'accueil une fois arrivé sur Man d'alors fut glacial. Nous avions causé de nombreux torts aux Mandaloriens, et si un conflit ouvert avec la république avait été finalement éviter, nos actions étaient resté gravé dans l'esprit de nombreux de mes frères. Ceux-ci avaient d'ailleurs beaucoup de mal à m'accepter dans leurs rangs, génétiquement supérieur à mes homologues, j'étais considéré comme un tricheur dans tous les domaines, qu'importent mes performances. Le système méritocratique voulait que je sois d'abord assigné avec les autres jeunes Verd, que je surpassais aisément au vu de mon historique personnel. Je n'échappais cependant pas aux nombreuses brimades de mes camarades, les insultes et les moqueries étaient fréquentes et je me devais de me contrôler en permanence, sous peine de tuer l'un de mes frères. Aux côtés de Tor, j'apprenais ce qu'être Mando'ad signifiait vraiment, pour la première fois je réalisais que semer la mort et le carnage sans idéal n'était qu'une chimère. Je réalisais que ma vie n'avait été que vide, vide qui était peu à peu rempli par les enseignements de mon géniteur. Religion, stratégie, art de la guerre tout m'était inculquée, moi qui n'avais reçu qu'une éducation militaire, apprenait dorénavant l'histoire de mon peuple et de ses nombreux héros. Lorsqu'il me jugea suffisamment ouvert à ses propos, Buir me fit passer le rite de passage à l'âge adulte, que je n'avais pas pu vivre durant mes années d'absence. Je réussissais haut la main le défi, tout en savourant cette intégration définitive à mon propre clan, le sujet 147 avait définitivement disparu, j'étais dorénavant connu sous le nom d'Horus Keldau.
à l'aube de mes 17 ans, Buir décida qu'il était temps pour moi de voir autre chose que notre environnement de clan, il m'expédia donc loin de Keldabe, près d'une cité bien moins spacieuse, fief du clan Varrik où je découvris une fois encore la cruauté des imbéciles. Thédas était réputé pour sa grande connaissance des stratégies de guérilla, seul domaine qui me soit à l'époque inconnu au vu de mon éducation Arkanienne, j'avais l'occasion de m'opposer à des Mando'ade qui n'étaient pas de mon propre clan. Les débuts furent difficiles, comme toujours. Un nom en particulier me vient à l'esprit alors que je me repasse cette époque en tête, Fable Varrik, ou la limace sans souffle comme j'aime à l'appeler aujourd'hui. Qu'est-ce que j'ai pu me battre dans ma jeunesse, mais j'ai peut-être dépassé les bornes avec elle, au cours d'un interlude j'ai presque failli la tuée lorsque je l'ai entendu m'insulter dans la langue de mes aïeux. Je regrettais cependant cette faiblesse qui revenait encore et toujours sur le tapis, quoi que je fasse quoi que je veuille, une haine sans fin m'habitait. Élisabeth qui avait élu domicile sur Mandalore durant quelque temps, m'expliqua qu'il était impossible d'ôter l'implant qui était la cause de ces sautes d'humeur, au risque de provoquer ma mort. L'idée de passer ma vie esclave de mes émotions me révulser, et pourtant je ne pouvais pas me résoudre à abandonner cette joie que de ressentir les choses. J'allais donc devoir trouver une solution radicale, je quittais le clan Varrik une fois mon éducation auprès de Thédas achevé, retournant alors aux côtés de mon Alor. C'est lui qui me suggéra de faire le vide dans mon esprit, de surpasser cette haine qui me dévorait de l'intérieur. Selon lui, rien ne valait mieux que l’ermitage pour surmonter cette difficulté, mais dans une zone où le moindre contact humain me serait refusé. Seul face à la nature et ses dangers, j'allais devoir puiser dans mes propres émotions pour enfin les surpasser. La mort était envisageable, mais la vie était assurée si j'étais en mesure de réussir cette éprouve. Fougueux et en quête de reconnaissance, je décidais donc de quitter Mandalore en prenant soin de laisser Élisabeth et son équipe sous bonne garde, afin qu'aucune vendetta ne leur soit infligée. Une aventure inédite en solitaire me tendait alors les bras.
Après un bref passage sur Roon, pour connaitre la planète qui m'avait vu naitre et honoré la mémoire de ma mère qui avait vainement tenté de nous défendre face aux mercenaires, je me rendais finalement sur une planète de la bordure intérieure. Dxun et ses jungles luxuriantes n'étaient pas connu du grand public, cette planète inhabitée pour ses conditions de vie extrêmement difficiles et sa faune sauvage, été resté vierge. Sans le moindre colon ayant pollué l'atmosphère sauvage et mortelle des lieux, je me décidais à rejoindre son sol verdoyant sous les conseils avisés de mon paternel. J'ignorais à cet instant quels types de danger j'allais devoir affronter, mais cet ermitage en territoire hostile allait me permettre d'apprendre un peu mieux à me connaitre. J'avais été entourer toute ma vie, par des scientifiques, des soldats, des camarades... Je n'avais ainsi jamais connu cette sensation aussi inquiétante que jouissive, d'avoir à affronter un périple sans arrière-garde. Les premiers temps furent particulièrement difficiles, je risque ma vie à chaque détour de bosquet, les créatures qui régnaient en maitres sur ces jungles étaient d'une férocité inouïe. Les plus banales d'entre elles, étaient capables de représenter une menace même pour un guerrier aguerrie, comme les Maalraas ou les Cannok. Je mettais à profit toutes les techniques en milieu hostile qu'on m'avait enseigné, qu'elles appartiennent aux Mando'ade ou aux forces spéciales républicaines. Je découvrais ainsi une nouvelle face de ma personnalité, si ma haine était un véritable défaut dans la vie de tous les jours, j'étais en mesure de l'utiliser à bon escient quand ma vie était en danger. Seul face aux dangers de la planète, j'apprenais peu à peu à contrôler mes émotions, gagnant par la même occasion en assurance. Je comprenais que je n'étais pas qu'une simple boule de nerfs qu'on pouvait agiter en espérant voir celle-ci exploser, j'étais un être vivant comme les autres et j'avais donc le devoir de contrôler mes actions en tout temps. Cette période me permit dans le même temps d'accumuler une très grande collection de trophées de mes différentes chasses, je gardais sur moi des Crocs de Zakkeg que j'avais occis et d'autres reliques tribales. Cette année loin de toute civilisation fut grandement satisfaisante, mais je devais me rendre à l'évidence, ma vie n'était pas ici. Une fois la maitrise de la concentration apprise et l'art de la traque acquis, je décidais qu'il était grand temps pour moi de quitter Dxun, je devais me montrer digne de mes ancêtres et de ma famille.
De retour sur Mandalore, je fus convoqué avec Buir auprès de Mand'alor le réformateur. Celui-ci avait été mis au courant des exactions de l'Arkacorps, et il souhaitait ardemment régler cette histoire afin que les actions néfastes des Arkaniens ne retombent pas de nouveau sur la réputation des Mando 'ade. J'appris dans le même temps que les recherches avaient avancée en mon absence, Tor et mes frères du clan Keldau avaient été en mesure de détruire les différents centres d'entrainement de l'Arkacorps. Élisabeth avait fait en sorte de récupérer les informations cruciales et le matériel clés des centres, tout en s'occupant de libérer les différentes équipes rendues esclaves par Alexander. Il ne restait finalement plus que la citadelle de l'Arkacorps à défaire, cet objectif serait néanmoins bien plus compliqué à remporter, puisque les défenses sur place étaient considérables. C'est finalement avec l'appui politique d'Élisabeth et de ses nombreux soutiens, que nous pûmes réfléchir à un plan d'action. L'attaque serait rapide, sanglante mais nous l'espérions tout du moins, décisive. Nous décidâmes d'attaquer épauler par un large bataillon de Mando 'ade, savamment passer incognito grâce aux appuie d'Elisabeth. Un commando formé de moi, Tor et plusieurs courageux Ori'Ramikad du clan Keldau fit dépêcher à l'intérieur de la citadelle pour en ouvrir les portes, afin de permettre aux gros de nos forces d'investir les lieux. Alexander avait sombré dans la paranoïa et les défenses avaient été largement améliorer depuis mon départ des lieux, cependant nous fûmes victorieux. Les principaux accès de la citadelle dorénavant ouverte, le conflit allait pouvoir prendre un autre tournant. Investissant en nombre l'édifice, nous canardions dans les sens les nombreux opposants qui se dresser contre nous. Des droïdes, des mercenaires mais aussi et surtout les derniers combattants génétiquement modifier aux ordres d'Alexander. Comme nous l'avait bien précisé Élisabeth, nous tâchions d'éviter d'anéantir les installations afin d'obtenir les preuves nécessaires à la déchéance de son ancien supérieur. Après quelques minutes de traque dans l'édifice en proie au chaos, je finissais par retrouver celui qui m'avait provoqué tous ces malheurs. Accompagné de Tor, je me chargeais personnellement de tuer les derniers soldats à sa solde, avant de lever ma hache contre lui. Mon géniteur n'essaya pas de m'arrêter, mais alors que ma lame était sur le point de décapiter le félon, je décidais finalement de ne pas occire le pourceau qui osait me regarder avec mépris malgré tous les récents récents. Ignorant qui me cacher sous la Beskar'gam, je doutais qu'il fût en mesure de réaliser l'étendue de ma clémence, mais je n'en avais curé. J'avais de nombreuses questions et cet homme était en mesure d'y répondre. Satisfait de notre action, j'incitais les replis une fois l'installation sous contrôle d'Élisabeth et de ses sbires. Nous quittâmes Arkania aussi discrètement que nous étions arrivés.
j'apprendrais quelques semaines plus tard qu'Alexander, Elisabeth et toute l'équipe survivante avaient été assassinés mystérieusement alors qu'aucune information n'avait pu être tirée de leurs données personnelles ainsi que des différents entretiens avec le mystérieux commanditaire. Cette victoire avait un goût amer, si j'avais été en mesure de stopper définitivement le scientifique, l'homme derrière toute cette histoire me rester inconnu. Pire encore, il était libre. De retour sur Mandalore, je rapportais accompagnée de mon père, les bonnes nouvelles concernant notre expédition. J'avais à présent tout le temps nécessaire pour reprendre ma vie au sein du clan, développant à l'occasion un gout prononcé pour notre histoire, cependant cette période d'oisiveté ne me plaisait guère. Craignant la stagnation, je préférais quitter une nouvelle fois l'espace Mandalorien pour me diriger vers les territoires de la bordure extérieur, en ces lieux reculés j'allais avoir l'occasion de regouter à la chasse, tout en étant payé pour ça, bien que cela puisse attiser la colère de certains Mando'ade.
Chapitre III : L'ascension d'un chasseur de prime.
5319, âgé de 19 ans je retournais dorénavant à mes premières amours, le mercenariat. J'avais eu l'occasion par le passé de sévir dans les systèmes Hutts tout en remplissant quelques contrats pour eux, aux côtés de L'Arkacorps. Nous étions à l'époque très réputés pour nos performances et notre fiabilité. Ce fut à cette occasion que je connais un Hutt du nom de Radha Desilijic Tamar, plus simplement connu comme Radha le Hutt. C'était un jeune Kajidii en pleine ascension et particulièrement déterminé à gravir les échelons des cartels. Membre du clan Desiljiic il était malgré son âge relativement jeune pour un Hutt, à la tête d'un empire du crime des plus conséquents. La disparition des commandos de l'Arkacorps avait laissé un vide chez les Desiljiic qui avait dû se résoudre à employer d'autres malfrats souvent sous qualifiés, pour réaliser des tâches bien souvent au-dessus de leurs moyens. Je me présentais donc comme ancien dirigeant des Iron Hands, après une fouille complète et une conversation houleuse avec le Hutt, je réussissais à décrocher un premier contrat sans grande difficulté, mon franc-parler et ma menace de mort à l'encontre de son garde du corps l'avaient visiblement beaucoup amusé. Je devais donc faire mes preuves, une fois encore, ça devenait presque une habitude avec le temps. Réussissant sans grandes difficultés l'assassinat qu'on m'avait demandé d'effectuer sur un parrain de la pègre locale, ayant un peu trop salopé le boulot de Radha, j'obtenais la preuve d'être encore et toujours aussi performant que dans ma jeunesse. Par la suite, Radha accepta de me confier des missions de plus grandes envergures, je continuais à côté de ça à louer mes services aux plus offrants dans l'espace Hutt, l'argent coulé à flots dans ces milieux corrompus. C'était pourtant les Hutts qui payait toujours le mieux. Ma réputation grandissante me permit par la suite de me rapprocher un peu plus du clan Desijliic, Radha me fit part de ses ambitions concernant un opposant récurrent avec qui j'avais eu quelques contrats récemment. Saddo le timoré, l'actuel chef du clan Besadii. Son empire était à l'époque l'un des plus importants de l'espace Hutt, et bien qu'il ne soit pas versé dans les mêmes secteurs d'influence que Radha, il faisait en sorte de freiner l'avancée du jeune Hutt. Son influence au sein du conseil empêcher au clan Desijliic de prendre l'ascendance souhaitait par leur chef.
C'est ainsi que Radha me fit une proposition alléchante, il était bien conscient que le savoir-faire Mandalorien était légendaire, les nombreux raids et chasseur de primes qui avaient précédé mes interventions ne faisaient qu'écho à mes propres performances. Ainsi, il souhaitait s'offrir les bras du clan Keldau pour faire pencher le conflit en sa faveur. Les sommes qu'il me promit à l'époque étaient presque indécentes, je ne pouvais cependant pas parler au nom de mon clan sans en avoir informé mon Alor et Buir. Je me contentais de laisser sa proposition en suspens et de rejoindre mes frères sur Mandalore, afin de statuer sur la décision finale. À cette époque, les Hutts et Mandalorien n'étaient pas particulièrement proches, quelques-uns de nos guerriers effectuaient des rôles de mercenaires dans l'espace Hutt, mais aucun clan n'avait encore réellement soutenu politiquement quelconque faction. Ce n'est pourtant pas l'attrait politique qui fit pencher la balance, mais bel et les sommes d'argent invoqué par Radha. Ainsi, avec l'accord de Tor, je pouvais retourner dans l'espace Hutt accompagner de nombreux membres du clan Keldau pour accomplir notre tâche. C'est à cette période que j'appris le Huttese, aux côtés de Radha. Notre plan d'action était simple, mais efficace. Radha se contenterait de nous fournir les informations clés sur les différentes propriétés de Saddo, nous nous occuperions d'étouffer son commerce de notre côté. Diverses missions de sabotage furent ainsi établis, des assassinats ciblés des capots la pègre étaient orchestrés un peu partout dans le territoire du Timoré. Bien vite, la situation s'aggrava, Saddo n'était peut-être pas le plus courageux de son espèce, mais il savait fort bien que s'il ne tentait pas de réagir c'est toute son organisation qui risquait d'y passer. Il du se résoudre à renforcer ses propres installations par l'allocation de différentes compagnies mercenaires locales. Ces hommes étaient déjà plus compétents que les vermines que nous avions dû affronter jusque-là, mais il ne faisait que pâle figure face aux Ori'Ramikade de notre clan. Nous avancions irrémédiablement dans le territoire du Hutt sans qu'il ne puisse réagir efficacement, nos pertes étaient faibles, mais tout de même présentes. Radha était de son côté très satisfait de notre avancé, il avait finalement réussi à convaincre plusieurs autres Kajidii de rejoindre sa cause. Saddo avait eu la fâcheuse tendance à écraser la plupart de ses concurrents se faisant par la même occasion de nombreux ennemis sur sa route, qui aujourd'hui s'apprêtait à prendre leur revanche.
L'utilisation de Mandalorien dans le conflit était tel, que différents Hutts cherchèrent à nouer leurs propres liens avec des Mando'ade d'autres clans. C'était une grande aubaine pour notre peuple, qui était alors en mesure de se remplir les poches sans avoir à verser le sang de ses propres combattants. Le conflit finit cependant par s'enliser rapidement, Saddo avait été en mesure d'engager à son tour de vastes renforts usant ironiquement de la firme de production de droïde de Radha pour se constituer une véritable petite armée en mesure de sécuriser ses territoires les plus prospères. Le bras de fer se poursuivit cependant pendant encore quelque temps. Ce n'est qu'en 5317 après près de deux ans de conflit, qu'un accord fit trouver entre les deux camps, Saddo du rendre une partie des possessions qu'il avait arrachée aux différents clans qu'il avait combattu par le passé et devait reconnaitre Radha comme membre légitime du conseil. Le chef du clan Desijliic était quant à lui très satisfait de notre aide dans le conflit, payant sa dette comme promis, il permit à notre clan d'établir de solide relation avec les principaux Kajiidic Hutt. Je sortais quant à moi grand vainqueur de ce conflit, ayant permis à mon clan de solides revenus tout en me propulsant aux devant de la scène des chasseurs de primes. Ce n'était bientôt plus à moi de démarcher les gros bonnets de ce secteur, mais bien l'inverse. Je restais ainsi pendant une année supplémentaire dans l'espace Hutt, c'est aux côtés de Radha que je saisis l'importance d'un tissu industriel au sein de notre peuple. Nous étions certes des guerriers redoutables, mais nous avions eu la fâcheuse tendance par le passé à simplement singer les productions de nos adversaires vaincus, il était de mon point de vue venu le temps de créer notre propre histoire. Pour un peuple militaire, c'était quand même le moindre effort que nous puissions faire. Hélas, mes talents en affaires étaient bien trop peu développés pour que je puisse prétendre à diriger une quelconque entreprise, je savais cependant que plusieurs de mes compatriotes étaient suffisamment érudits pour s'intéressés à des domaines comme la mécanique ou l'ingénierie. je gardais cette idée en tête tout en retournant à mes obligations auprès de mon peuple, dans l'espace Mandalorien.
Mes opérations dans l'espace Hutt m'avaient permis de me rapproché de mes frères de clans, j'avais eu l'occasion de faire mes preuves à leurs côtés et ainsi, j'avais obtenu leur respect. C'était cependant loin d'être le cas auprès des autres Mando 'ade. La plupart me voyaient encore comme le jeune homme avantagé de par ses transformations physiques, qui déshonorait en un sens les valeurs guerrières traditionnelles de notre peuple. J'avais cependant grandi, et j'étais par conséquent en mesure de fermer les yeux sur ces quelques remarques désobligeantes. J'étais fier de moi et cela me suffisait. Toujours est-il que mes actions récentes m'avaient valu la promotion au statut d'Ori'Ramikad, à l'âge de 23 ans, la performance était plus qu'honorable. Je m'investissais ainsi durant les années qui suivaient plus en avant au sein de mon clan, oeuvrant à leurs côtés aux différentes missions de très haute importance que nous confier Mand'alor. Je poursuivais dans le même temps mes contrats auprès des Hutts, tout en prenant en compte les intérêts non seulement financiers mais aussi stratégique pour notre peuple. Je ne travaillais ainsi plus simplement pour moi, mais pour l'avancée commune. C'est dans cette même idée que je décidais en 5314 de fonder avec l'aide de nombreux collaborateurs, une entreprise industrielle du nom de Mandal Darasuum. Je réalisais alors un objectif qui me tenait à cœur depuis longtemps, permettre aux Mandaloriens légèrement moins intéresser aux champs de bataille de participer à l'effort de guerre, via leurs connaissances plus ou moins grandes dans des domaines différents, comme la recherche. Évidemment ce genre de société ne sortait pas de nulle part, épauler par des amis de longue date bien plus pencher sur le domaine expérimental, je n'étais finalement que l'actionnaire majoritaire de l'entreprise. Le directeur exécutif t n'était autre que Jackal Keldau, un Ori'ramikad réputé de notre clan et fidèle compagnon d'arme. Ainsi et grâces aux accords commerciaux nouer avec plusieurs cartels Hutt, nous fûmes en position de démarrer le projet. J'avais investi toute la fortune que j'avais accumulée durant ces années de mercenariat, mais je dois dire que les premiers résultats étaient encourageants. La production se cantonner initialement aux vaisseaux de petite envergure comme des chasseurs, et des véhicules de guerre terrestres. Notre cible était avant tout locale, les clans Mandaloriens ayant la fâcheuse habitude de rester sur leur acquis n'avaient pas particulièrement de véhicules standardisés, c'était l'occasion d'établir un marché stable et lucratif. Pour autant, quelques exportations en vue de l'espace Hutt étaient aussi prévues, les différents Clans Hutt s'équiper chez des concurrents républicains ou à l'aide d'une production locale bien souvent dépassée.
Les prochaines années furent assez calmes au final, je continuais à faire valoir les intérêts des miens auprès des Huts, tout en poursuivant mes obligations d'Ori'Ramikad, Mandal Darasuum finissait par prendre de l'ampleur et établisser son quartier général à Keldabe, dans une forteresse éponyme. Ce n'est finalement qu'aux alentours des années 5310 que les ennuis ou plutôt les occasions signèrent leur grand retour.