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Horus Keldau, Deus vult.

Horus Keldau
Horus Keldau
Rang IV - Alor
Messages : 19
Date d'inscription : 27/03/2018
Sam 31 Mar - 8:19
Horus Keldau

Présentation générale





Nom : Keldau
Prénom(s) : Horus
Surnom(s) : L'écorché.
Age : 38 ans
Race :  Taung
Monde d'origine : Roon

Côté de la Force : Neutre
Faction : Clans Mandaloriens
Rang désiré : Alor du clan Keldau.
Horus Keldau, Deus vult. 1522476861-horus


Caractéristiques & Pouvoirs



VIG 70

HAB 70

INT 35

VOL 35

PRE 35



Points forts et faibles



+ Combattant hors pair : Que ce soit en combat à mains nues, armé de sa hache ou de ses blasters, Horus est reconnu au sein de son peuple comme un champion émérite et ce n'est pas rien lorsqu'on appartient aux fiers Mando 'ade. Formée dès son plus jeune âge a semé la mort sur son passage, l'homme excelle dans la pratique martiale à qui il a dévoué sa vie. Grand pratique de la lutte traditionnelle Mandalorienne, il a développé avec le temps une forme d'escrime qui lui est propre misant avant tout sur l'agressivité et la frénésie de ses coups.

+ Stratège : qu'il faille mener la charge en brandissant le symbole de son clan ou à l'arrière pour mener ses hommes à la victoire, Horus agit avec discernement et efficacité. Stratège innée, il sait mettre de côté son envie de combattre au moins pour un temps si un temps de réflexion est nécessaire. Stratège émérite éprouver au cours de nombreuses opérations risquées et théâtre sanglant, il maitrise l'art de la guerre avec brio.

+ Pilote émérite: Le Mandalorien excelle dans le pilotage d'un chasseur, bien qu'il ne soit pas l'élite de son peuple dans le domaine, il eut souvent l'occasion de faire ses preuves sur le terrain. Partisan d'un style très agressif et emprunt de cette même rage qui l'habite, il reste facilement reconnaissable sur un balais spatial.

+ Traqueur reconnu : Ses années à vivre dans des conditions extrêmes et aussi diverses que variées lui ont aussi enseigné l'art de suivre une cible, aider par en çà par son héritage biologique et ses années d'entrainement acharné, très rares est ceux qui ont pu lui échapper sans encombre.

+ Leader  : Anciennement paria, le chef du clan Keldau est aujourd'hui considéré comme sage, malgré son âge. Inspirant le respect à ses paires il sait se faire obéir de ses troupes sans grandes difficultés. N'attendez pas à ce qu'il profère de long discours similaire au charabia du chancelier suprême, mais sa volonté inébranlable et son objectif obstiné de victoire font de lui un exemple suivi de près par une partie de sa communauté.

+ Génétiquement modifiés : bien qu'elles soient à l'origine de ses plus grands malheurs, les transformations physiques qu'il a subies durant son enfance on fait de lui un homme supérieur à la moyenne de son espèce. Ne vous attendez pas à un char d'assaut, vous risqueriez d'être déçu, cependant les faits sont là, Horus possède des capacités physiques remarquables et Mand'alor lui-même s'accorde à le dire.

- Fanatique religieux : des siècles de croyance ne disparaît pas en un clin d'oeil. En tant que digne représentant du clan Keldau, Horus est un Taung qui croit encore aux anciennes traditions. Tout à fait prêt à vénérer la guerre en elle-même il ne peut cependant se séparer de l'idée de Kad Ha'rangir guidant ses pas dans la bataille. Cette croyance ferme en un dieu on parfois tendance à le laisser manipulable, surtout depuis sa récente vision sur Roon. Véritable acte divin, folie passagère ou stratagème impie ? Personne ne peut le savoir et surement pas lui.

- Horriblement défiguré : ces années de captivités furent courtes mais intenses, elles l'ont profondément marqué physiquement. Supérieur en taille et en largeur a la moyenne de sa race, il pourrait paraître anodin cacher derrière sa Beskar'gam, mais sous celle-ci se cache le corps d'un homme travaillé comme un objet. Ces séquelles physiques l'ont bien évidemment aussi marqué dans son esprit, plus fragile qu'il n'y paraît.

- Très peu discret : Si les Ori'ramikad sont parfois reconnus unanimement pour leur capacité à se faufiler sans difficulté parmi les lignes ennemies, c'est très loin d'être le cas de notre ami. Ne prêtant guère d'intérêt à masquer ses agissements aux yeux de tous, Horus préfère les champs de bataille aux opérations secrètes.

- Arrogant : Toutes ses années à se torturer l'esprit en voyant son corps et son âme meurtris par son enfance chaotique n'ont hélas pas aidé à faire de lui un homme humble. Très fier du chemin qu'il a parcouru pour en arriver là, Horus croit dur comme fer en ses capacités. Peut-être même un peu trop parfois...

- Irritable : L'implant situé dans son cerveau a tendance à faire de lui un homme chatouilleux en bien des occasions, bien qu'il fasse l'effort de se contrôler en permanence pour ne pas succomber à sa soif de sang, il arrive en quelques occasions que le Mandalorien soit pris d'une rage fole, bien qu'il réserve généralement celle-ci pour les champs de bataille. Ironiquement les seuls moments véritables de paix pour lui.

- Piètre réparateur : que cela concerne l'informatique ou la mécanique, Horus est incapable de régler le moindre défaut technique sans foutre le feu, même s'il s'agit d'une simple panne technique. Tout comme l'utilisation de programme avancé lui sera rapidement fatal, risquant de planter toute opération en cours.

- Sentiment d'infériorité : Bien qu'il soit loin l'époque où l'on se permettait de l'insulter en public pour ses prouesses non "mérité" Horus a gardé de sacré séquel de son passé. Persuadé de devoir toujours en faire plus que les autres, il se met très souvent en danger simplement pour se mettre à l'épreuve et prouver qu'il mérite la place qu'il occupe.

- Très peu polyvalent : sa spécialisation à outrance le rend médiocre dans de nombreux domaines, il vaut mieux ne pas avoir besoin de premiers soins lorsqu'il est dans les parages, ou devoir mener une négociation.

- Contesté : Malgré ses compétences, Horus est encore est toujours poursuivis par son passé et sa condition. Bien qu'il ai obtenu le respect de ses pairs, ceux-ci n'ont pas oublié ses actes passés. Ainsi, il ne fait pas l'unanimité au sein de son peuple.


Votre équipement


Hache mythosaure : l'arme principale d'Horus, cette hache contrairement aux autres du même types, est constitué de Beskar et possède une cellule énergétique.

Beskar'gam : Comme toutes les Beskar'gam, l'armure d'Horus possède ses propres gadgets particulier, comme des lames rétractables etc..

Paire de Blaster Lourds :


Caractère


J'ai été détruit, soumis et réduit à l'état d'esclave pour la simple lubie d'un homme dont j'ignore encore aujourd'hui le nom. Façonner pour semer la mort à travers la galaxie comme une bête sauvage qu'on lâcherait dans l'arène. Un serviteur docile et conditionné pour obéir aveuglement à des ordres qui n'aurait pas le moindre sens pour le commun des mortels. Voilà l'ironie de ma vie, l'histoire d'un esclave qui réussit à force de travail et de détermination à se hisser tant bien que mal à la tête d'un clan rassemblant les guerriers parmi les plus féroces de la galaxie. Nous pourrions en rester là, après tout vous allez bientôt avoir l'occasion de lire plus en détail mon histoire, mais je sais que vous seriez encore sur mon dos durant de précieuses minutes si je m'évertuais à me taire. Alors je vais faire cet effort douloureux de vous livrer quelques détails sur ma manière de pensée. En espérant que vous ayez au moins la décence de vous taire durant ce petit exposé. Faisons donc tant bien que mal ce devoir de mémoire et tâchons d'aller au-delà du physique de la bête sanguinaire, pour découvrir ce qui ce cache derrière cette armure sinistre.

Avant de vous parler de la personne que je suis aujourd'hui, je vais devoir vous raconter un peu plus en détail le début de ma vie. Je vous en ai déjà brièvement parlé plus haut, mais vous ne pourriez pas saisir l'étendue de ma personnalité sans connaitre celui que j'étais auparavant. Il fut une époque où la mort et la perspective de la donner étaient mes seules motivations de vivre. à un âge où j'aurais dû apprendre des conceptes comme la fraternité et l'honneur, j'étais réduit à agir telle une arme contre les ennemies de mes maitres. Un pantin désarticulé grisé à la simple idée de pouvoir se déchainer contre ses ennemies fussent-ils sans défenses. Et bien que nombreux imbéciles pensent que les Mando'ade éprouvent les mêmes sentiments en général, je puis vous assurer que vous vous trompez. Il n'y a généralement pas d'honneur ou de joie à massacrer des civiles sans défenses, pourtant ces rares moments de libertés de l'époque me rendaient hilare. Continuant ce train de vie malsain durant une paire d'années. Pourtant, je n'étais pas vraiment conscient de mes gestes par le passé. Les scientifiques qui firent charger de mettre au point ces créatures sans âmes que nous représentions, se charger de nous injecter quotidiennement des substances favorisant notre agressivité et nos pulsions meurtrières. J'aurais sans doute fini par devenir complètement fou, si l'intervention providentielle de mes frères Mando'ade n'avait pas eu lieu. Ce n'est peut-être qu'un lointain passé à présent, mais ces années terribles ne me quitteront sans doute jamais l'esprit.

Bien à présent que je vous ai livré cette brève et sordide période de ma vie, je vais pouvoir vous parler un peu d'actualité. Oui, les temps ont bien changé et le jeune loup à réussir à contrôler au moins en partie la colère qui le dominait jadis. Si je devais comparer mon attitude à celle des autres Mando, je dirais que comme eux j'obéis à certaines règles dans ma vie quotidienne. Tout d'abord, je suis à la lettre le Resol'nare et ses six commandements, respectant les paroles de mes aïeux concernant l'honneur et la force du guerrier. Effectivement, je place l'honneur au centre de mes pensées, bien qu'il ne s'exprime pas forcément comme dans le commun des mortels. L'honneur réside à mes yeux dans le devoir de protéger son peuple, son clan sa famille, ou plus simplement au cours d'un combat acharné contre un adversaire de valeur. Ces dans ces instants que je veille à ne jamais déshonorer les miens et ainsi projeter la honte sur notre nation. Évidemment, cela ne signifie pas pour autant que je suis incapable d'user de stratagèmes se basant sur la ruse ou la fourberie, ou plus simplement d'abuser d'une faiblesse adverse si je la remarque. À mes yeux, l'honneur est quelque chose qui se mérite après tout et il n'est certainement pas un dû. Par conséquent, si j'estime que mon opposant est un lâche, sans courage ni honneur, je n'hésiterais pas à utiliser toutes les techniques les plus ignobles pour l'égorger comme l'immonde pourceau fébrile qu'il est à mes yeux. C'est d'ailleurs cette dualité au niveau de ma conception de l'honneur qui explique en partie ma manière de me battre. Qu'il s'agisse d'un combattant de renom, ou d'un simple soldat, j'estime qu'il est parfois nécessaire d'avoir recours à un peu de vice pour face aux risques les plus grands, si cela me permet d'avoir l'ascendant sur l'un de ces immondes sorciers impies, pourquoi m'y refuser ? C'est à ce demandé qui devrait porter le titre de Belliqueux n'est-ce pas... De l'aplomb et une solide paire de couilles, voilà ma vision du Mando'ad redoutable. Je préfère cependant être clair une fois encore, derrière ces mots crus je garde encore et toujours l'honneur en haute estime. Ainsi, n'espérez pas me voir non plus charcuter un enfant innocent ou tout autre personne n'ayant rien de particulier à se reprocher. Je ne suis plus le boucher que je fus, et j'incarne aujourd'hui toute la moralité et la mesure qu'un Alor se doit de porter. Bien que puisse éventuellement faire une exception pour un petit gêneur dans votre genre...

Je tâcherais de faire preuve de clémence cette fois-ci, car il s'agit là aussi d'un de mes traits de caractère généralement insoupçonné. Sanctionner à tout bout de champ et aveuglement les siens où tout guerrier se battant avec volonté et détermination sous nos bannières revient à être un meneur d'hommes des plus minables. Les sanctions sont parfois nécessaires, c'est un fait et vous l'avez sans doute réalisé depuis quelques instants, je suis très loin d'être un enfant de choeur, je demanderais encore et toujours le maximum de mes subordonnés. Cependant, ces hommes qui sont sur le terrain au jour le jour, ne se battent pas simplement pour la gloire ou le feu des projecteurs. Ces hommes restés dans l'ombre ont avant tout besoin de croire en la personne ou la cause pour laquelle elles sont prêtes à donner leur vie. Voilà ce qui justement différencie un Mando'ad d'un combattant galactique standard, nous ne nous battons pas simplement pour un régime ou un dirigeant corrompu, non. Nous nous battons car nous formons une nation unie et indivisible qui ne reculera pas, même devant les défis les plus ardus, c'est d'ailleurs ce gout du risque qui signèrent par le passé nos lettres de noblesse. C'est justement pour cette raison que j'ai toujours soigné la relation que je partage avec mes frères de clans, et mon peuple en général. Bien loin d'être l'objet d'un culte grotesque, je me contente d'inspirer par mon parcours les quelques hommes et femmes qui m'ont juré respect et fidélité par le passé. Comme eux, j'effectue mon devoir avec vigueur et détermination, et en retour ils me témoignent aujourd'hui le respect qu'ils m'avaient toujours refusé par le passé. Il y eut des époques difficiles, mais je suis de ceux qui ne se bloquent pas dans une période passée, je me force à avancer quoi qu'il m'en coûte. Passant de paria d'une société à l'emblème de la volonté farouche de celle-ci. Ainsi, j'agis toujours avec sincérité avec ceux qui me sont proches, me devant d'être à l'écoute de leurs conseils. Cela ne veut bien sûr pas dire que j'appliquerais à chaque fois ce qu'on me préconise, mais l'opinion d'autrui est souvent utile dans des instants de doutes. Il arrive qu'un simple avis extérieur puisse débloquer une situation sur un problème persistant, alors pourquoi rester de marbre et sur ses positions si celles-ci ne sont pas les plus adéquates ?

C'est ce mode de pensée plutôt rare chez les Mandalorien qui m'attira donc les faveurs de mes camarades ainsi que des clans autrefois peu enclin à se rassembler sous une seule et même bannière. Il arrive qu'on me considère comme quelqu'un de sage, si tenté que ce mot puisse signifier quelque chose dans ces temps troublés... Je ne pense pas vraiment pouvoir mériter cet adjectif, bien que je puisse en comprendre les raisons. Bien que traditionaliste sur bien des points, je suis en mesure de m'écarter de ma zone de confort pour découvrir et appréhender des éléments qui seraient théoriquement en dehors de la bonne conduite Mandalorienne standard. Ainsi, je suis ouvert aux nouvelles technologies à condition que celle-ci puisse être utilisée de manière à renforcer notre position dans la galaxie, disons que ce n'est pas par plaisir de la nouveauté mais par pure nécessité et désire de progrès militaire. Dans le même sens, je ne suis pas de ceux qui considèrent les autres espèces comme inférieur aux Taungs. J'approuve vivement la politique mener par feu Man d'alors le réformateur, et j'encourage encore aujourd'hui les individus de toutes espèces, qu'importe leur sexe à rejoindre les rangs de nos fiers guerrier. C'est en ce sens, que je suis proche du Belliqueux, ses capacités de chef sont factuelles et il faudrait être fou ou idiot pour le sous estimer dans la bataille, c'est par souci du bien commun une fois encore que je me dois d'être loyal envers notre leader. Cependant et je préfère être honnête, je ne vois pas la loyauté comme entièrement acquise et figé dans le temps. Si j'estime aujourd'hui que Mand'alor est tout à fait digne de nous diriger, je viendrais à reconsidérer mes engagements envers lui s'il venait à faiblir ou faire preuve de déshonneur. En tant que chef de clan, je me dois dans le même temps de penser aux générations futures qui seront l'avenir de notre peuple, ainsi je cherche sans cesse à partager le savoir que j'ai pu acquérir dans cette vie à ceux qui s'en montrent dignes. Véritable gardien de notre histoire, de par mes recherches assidues et de l'héritage du clan Keldau, je me bats chaque jour pour poursuivre la pérennité de nos traditions les plus anciennes.

Comme une pratique peu à peu tombée en désuétude au sein de notre peuple, j'admets être encore aujourd'hui un disciple de l'ancienne religion. Fidèle disciple de Kad Ha'rangir, j'incarne en ce sens l'idée même de l'évolution en lutte continuelle avec la stagnation qui voudrait freiner notre suprématie dans la galaxie. Et bien que je révère la guerre et la bataille, en véritable disciple des canons de l'honneur, je n'en suis pas moins persuadé que notre peuple est guidé en cela par une force spirituelle transcendant nos sens. Bien que croyant, je n'essayerais pas d'orienter mes frères dans leur jugement, estimant que les nouvelles recrues sont forcément moins à l'écoute de ce genre de discours, j'évite de faire du prosélytisme. Cette foi sincère m'a d'ailleurs par le passé valu quelques conflits avec mes contemporains, ce qui peut parfois expliquer quelques frictions avec un ou deux clans un peu plus réfractaires avec ces idées, pour autant, je suis ouvert à la discussion. C'est cette volonté de débattre qui m'a souvent permis de m'adapter à des milieux différents du système Mandalorien. Rare avantage que j'obtins durant mon adolescence au service de mes anciens bourreaux, j'ai eu la chance d'apprendre à connaitre mon ennemie plutôt que lui vouer une haine aveugle qui ne m'aiderait pas vraiment de toute façon. C'est de cette façon que j'ai pu me faire une solide réputation dans le domaine des indépendants, et plus particulièrement dans l'espace Hutt ou j'ai eu l'occasion de fricoter avec plusieurs parrains de la pègre. Partisan d'un rapprochement avec les différents cartels et donc d'une alliance avec les Hutt, je profite de mes connaissances dans le milieu pour favoriser une approche un peu plus diplomate avec ces factions. Contrairement à nombre des miens, je profite de mon passé d'esclave pour agir en fonction de mes adversaires, cette double vision des choses me permet généralement de ne jamais commettre deux fois la même erreur. Encore que je puisse être considéré comme aisément manipulable de par ma foi religieuse pour certains..

Mais parlons plutôt de mon engouement pour la méritocratie, un principe cher à mon coeur. La personne qui n'a jamais eu l'occasion de fouler Manda'yaim ne connaîtra sans doute jamais la véritable signification de ce mot. Valeur essentielle dans la société Mandalorienne, tout comme le titre de Mand'alor est réservée uniquement au plus fort des Mando'ade, la moindre goutte de reconnaissance se mérite dans notre culture. Qu'importe votre rôle au sein de la société, que vous soyez fermier, forgeron ou tout simplement mercenaire, la passion d'un Mando l'engage à élever son métier au panthéon de l'art. Bien que j'aie été durant toute ma vie plonger dans la guerre et la lutte, je ne suis pas à l'instar de mes frères uniquement tourner vers ce simple but. Comme je vous l'ai dit, faire la guerre pour faire la guerre, ça revient à mener une lutte sans idéologie, nous sommes très loin de cette image de propagande qu'apprécie de véhiculer la République, celle de monstres sans cervelle n'éprouvant la joie que dans la mort. Je reste un homme comme les autres, et j'apprécie par conséquent moi aussi les petits plaisirs de la vie. Que ce soit une bière dans une cantinèrent, ou des soirées au calme au coin d'un feu à parler d'un bon vieux temps où nos camarades perdus étaient encore présents. On dénote chez moi un certain charisme, bien qu'il ne soit pas forcément vu de la même façon selon les individus. En présence de mes proches, c'est généralement une aura bienfaitrice qui se dégage de moi, celle d'un ancien guidant les jeunes pousses vers un avenir enjôleur. Il en est cependant tout autrement pour mes adversaires, je dois dire que je laisse généralement une marque indélébile dans le crâne dès mes opposants, à défaut de leur botter le cul. Un peu trop sûr de moi ? Assurément, Il faut dire que j'ai été durant une bonne partie de ma vie avec une sensation d'impuissance et d'échec, je me venge comme qui dirait sur une vie des plus chaotiques. Dans ce genre de situation, soit tu te démerdes pour sortir de cette impression malsaine, soit tu t'écrases comme une merde et on finit par te pisser à la gueule, j'ai vite fait mon choix. Et oui je t'arrête tout de suite, je n'ai pas ma langue dans la poche.

Que ce soit dans la vie ou à la guerre, j'ai toujours fais preuve d'un franc-parler digne des miens. C'est peut-être aussi pour cette raison que j'ai eu du mal à la base à m'intégrer dans cette société à laquelle on m'avait arraché. Toujours est-il qu'aujourd'hui je suis un représentant émérite de la stratégie à la Mandalorienne. Former dès mon plus jeune âge à la direction d'opérations, j'ai été directement passionné par l'art de triompher sans avoir à être impliqué directement dans la bataille. J'ajoute d'ailleurs à mon arc, des connaissances détaillées des stratégies de mes adversaires, comptant à la fois sur les méthodes mando'ade, mais aussi sur la capacité de m'adapter à mon opposant en me glissant dans sa tête. Jusqu'au-boutiste, je suis connu de mes pairs comme étant capable de me donner corps et âme pour le succès d'une opération quitte à y mettre ma propre vie en jeu. Pragmatique, je n'oublie cependant pas où sont mes limites et mon corps à d'ailleurs souvent tendance à me le rappeler durement. Je sais faire preuve de patience lorsque je prévois à l'avance le déplacement de mes troupes, mais je serais bien moins enclin à attendre une fois plonger dans l'action. C'est finalement un manque de croyance en la notion de paix, qui me força à m'intéresser à ce point à la stratégie militaire, et qui justifie encore aujourd'hui que je sois un éternel élève. Capable de respecter la force d'autrui si celui-ci est en mesure de me l'imposer, je fais parfois preuve d'orgueil lorsqu'on me met le nez face à une de mes erreurs. Un défaut connu que je n'arrive pas à endiguer malgré les années.

Mais nous nous éloignons du sujet principal après tout, trêves de palabre. Passons plutôt au sujet qui vous intéresse le plus bande de salopard. Le côté sombre, crasseux et violent de ma psyché, c'est ce que vous attendiez non . Avant de poursuivre sur cette pente glissante et de vous fournir quelques petites anecdotes bien dégueulasses, je préfère être clair une nouvelle fois. Bien que je sois un homme attaché à des principes et des valeurs que je vous ai exprimé un peu plus haut, je ne me qualifie pas pour autant comme un quelqu'un de bon, ou s'en approchant. Ces notions de bien ou de mal me sont d'ailleurs totalement abstraites, puisque de toute façon les plus grosses ordures de cette galaxie ont toujours fait en sorte d'agir en prétextant faire le bien, il suffit de voir l'actuel chancelier suprême pour comprendre ça. Pour être bref, les expérimentations qu'on m'a fait subir et les actes monstrueux que j'ai commis par le passé m'ont laissé de profonds traumatismes psychologiques. Ces traumatismes ressortent encore aujourd'hui de manière aléatoire dans ma vie de tous les jours, et j'admet en profiter sur les champs de bataille. Ayant recours de manière volontaire à ces crises, pour réaliser des actions me serait impensable en temps normal. Vous l'avez déjà compris donc, je suis comme vous, un être fait de contradiction. Vouant un culte aux pratiques martiales et à la lutte, je reste cependant profondément attaché à la valeur de la vie ainsi que son caractère sacré. Cela signifie dans le même temps, qu'à mes yeux seuls les plus méritants on droit à cette bénédiction, il est donc tout à fait normal d'arracher cette même vie aux êtres les plus abjects qui se répande à travers la galaxie.

Mon idéologie guerrière est suivie de près comme vous l'aurez compris de tout un lot de violence, mais pas seulement. Bien que je puisse être particulièrement agressif dans la bataille et dominateur sûr de nombreux sujets, je garde à l'esprit que toutes mes actions restent tourner vers un seul et même but, l'unité Mandalorienne et la prospérité de notre peuple. Cette volonté du bien commun, implique dans le même temps un déni de l'intérêt personnel, si je devais choisir à sacrifier l'un de mes hommes pour sauver l'intégrité de ma troupe, je n'hésiterais pas conséquent par une seule seconde. Moqueur, je ne rate jamais l'occasion de ridiculiser mon adversaire et prendre ainsi à mon sens un ascendant psychologique sur la cible. Je ne suis pas de ceux qui chercheront à tout prix à minimiser les dégâts, encore une fois je préfère être honnête et vous confirmer que je vise avant tout l'efficacité, et si cela passe par le décès d'un ou deue civile mal situer, et bien soit. Ce mode de pensée plutôt extrême m'a hélas séparer de nombreuses relations sociale. Si dans les faits les Mando partagent généralement mon opinion sur le sujet, il en est tout autre des étrangers à notre culture, qui me voit généralement comme un monstre assoiffé de sang. Ce n'est pas pour rien si j'ai réussi avec le temps à me faire une réputation aussi mauvaise au sein de nombreux mondes républicains, ou de l'ordre Jedi en général. Bien que pour le coup, je n'apprécies pas non plus ces parasites. La solitude est parfois un fardeau qui me pèse lorsque je dois me rendre autre part que dans nos frontières, bourru et franc j'ai beaucoup de mal à initier une conversation sans que celle-ci ne se transforme en un duel de force, bien que je sois en mesure de faire des efforts si la situation l'impose.

Je terminerais en précisant simplement que mes prérogatives de chef de clan, m'ont totalement éloigné de mes objectifs personnels. Bien que je puisse être attiré à l'idée de fonder une famille à mon tour, et ainsi me fondre finalement dans cette société que je chéris tant, je dois me rendre à l'évidence..  La solitude est mon fardeau.

Description physique/Apparence


Encore des curieux j'imagine . Vous ne serez pas les premiers et hélas pas les derniers à venir m'importuner durant mon entrainement pour en apprendre un peu plus sur celui qu'on nomme aujourd'hui avec mesure "l'écorché". J'ai bien envie de vous faire tâter de ma hache pour avoir eu l'audace de me déranger durant un entrainement mais après tout pourquoi pas... J'avais promis au Belliqueux que je me prêterais à cette description, après tout il faut bien donner du grain à moudre aux générations futures, bref... allons-y.

Tout d'abord et quoi qu'on puisse vous raconter comme histoire rocambolesque sur ma personne, je suis un fier descendant du peuple Taung, du moins je l'étais à ma naissance. Pas un monstre, pas une expérience ratée et encore moins un hybride de Mythosaure, oui j'ai déjà tout entendu alors fermes-là et laisse-moi poursuivre cette description déjà difficile. Les transformations physiques que j'ai endurées durant mon enfance m'ont changé à tout jamais, faisant de moi la créature que je suis aujourd'hui. Dépassant les deux mètres dix-huit pour un poids supérieur aux cent-cinquantes kilos de muscles, je dépasse aisément les standards de ma race mais je n'égale pas pour autant un géant Mandellien ou un Gen'dai, je préfère être clair. Particulièrement musclés grâce à des années d'entrainements intensifs coupler à une hygiène de vie irréprochable, j'aurais sans doute pu être presque attirant pour la gent féminine si je n'avais pas été retoucher à ce point. Mon allure bestiale impose généralement le respect aux impudents qui osent poser le regard sur ma personne, bien qu'elle soit aisément camouflée par ma peau de fer. Cette douce Beskar'gam qui me permet de me déplacer librement auprès des autres sans avoir à rendre de compte à qui que ce soit. Ainsi, rares seront les élus en mesure de jeter un œil sur ma véritable forme, je puisque je ne comptent pas me mettre à nu devant vos yeux lubriques à l'affût du moindre ragot je me contenterais de vous donner une vague description de ce qui se cache là-dessous. Pour ce qui est de mon visage, je dirais qu'il est presque similaire à celui d'un de mes congénères. Carré, sans défaut particulier hors mi un nez brisé à maintes reprises lors d'entrainments un peu trop muscler. L'une différences majeures se situe surtout au niveau de mes yeux, jadis ambrée et étincelant, ils furent remplacés dans ma jeunesse par deux orbes synthétiques. Vairons, ils possèdent des spécificités me facilitant la vie sur bien des angles mais me rendant sensible dans le même temps aux EMP et autres parades du genre. Pour ce qui est de mon corps, je dirais qu'il est robuste donc. Doté d'une peau grisâtre proche d'un vert écaillé qui recouvre, de puissants membres génétiquement améliorer bourrer de testostérone se terminant au niveau de mes pieds et de mes mains par redoutables griffes rétractables. Cette peau pâle cache difficilement une collection étendue de cicatrices, recouvrant pour ainsi l'ensemble de ma personne. Héritage à la fois des modifications que j'eus à subir plus jeune et des dignes trophées de ma vie de combattant, car il n'existe pas de victoire sans sacrifice il n'y a à mes yeux points de corps de guerrier immaculé. Outre ces marques immuables, plusieurs parties de mon corps principalement le haut de celui-ci, sont recouvertes en maints endroits par une fine couche osseuse.Ces excroissances disgracieuses sont les fruits des essais biologiques de mes anciens bourreaux, elles prennent racine plus profondément dans mon corps, puisque celui-ci est physiologiquement très différent de mes camarades Taungs.

Effectivement, les principales différences se situent au sein même de mon corps et non à l'extérieur, ainsi je ne porte pas de stigmates particulièrement prononcés en apparence, mais si vous étiez en mesure de me dépecer vous auriez l'occasion de comprendre mes propos. Pour faire simple et afin d'être audible pour votre petit crâne frêle, j'ai eu droit à quelques expérimentations dans ma jeunesse. Je ne saurais pas vraiment allez dans le détail puisque je reste un simple guerrier loin des espèces de tarés qui mon trafiquer mais je peux vous dire qu'ils ont remué mon cerveau de fond en comble y glissant par la même occasion quelques implants qui ont eu des conséquences monstrueuses sur ma psyché. Quant à mon corps, j'ai été littéralement exploité. Que ce soit ma structure osseuse, mes ramifications nerveuses ou même d'autres implants situés sur plusieurs de mes organes vitaux, le résultat est là et ces bâtards n'y sont pas allez de main morte. Voilà pourquoi je suis différent de mes frères d'armes et pourquoi on me dévisage lorsque j'ose retirer ne serait-ce qu'une partie de ma Beskar'gam. J'ai reçu le sobriquet d'écorché à la suite de ces tristes péripéties, mais je porte aujourd'hui ce nom avec fierté car ce sont ces épreuves qui ont fait de moi l'homme que je suis. Et bien que mes plus proches connaissances aient à présent l'habitude me voir tel que je suis vraiment, la vision de ma personne suffit généralement à glacer le sang des quelques rares inconnus qui ont l'occasion de me découvrir à l'état naturel. J'ajouterais qu'au-delà de ces détails génétiques, j'ai l'habitude d'exhiber sous mon armure de nombreux trophées durement gagner. Qu'il s'agisse d'ossements de créatures particulièrement coriaces chassées dans mon passé, ou plus simplement de réussite de traque en tous genres.

Enfin bref... Parlons plutôt de ma seconde peau. Celle que je redoute tant d'enlever et dans laquelle je me sens enfin libre. je veux bien entendu parler de ce chef-d'oeuvre d'orfèvrerie Mandalorienne, ma seule et unique Beskar'gam. Ses couleurs tout d'abord, ont une signification. Du vert en majorité en signe de devoir, il s'agit pour moi de me rappeler et d'afficher aux yeux de toutes mes convictions concernant l'avenir de notre peuple et le devoir sacré de le faire prospérer. Puis quelques nuances d'or aux endroits stratégiques, signifiant la vengeance. Cette vengeance destinée autant à mes bourreaux de jadis que ceux de demain, symbole de ma volonté de punir tous ceux qui oseront s'attaquer aux miens. Vous pourrez d'ailleurs remarquer qu'elle n'est pas vraiment standard, loin des standards exotiques impliquant généralement des piques et autres objets superflus à la surface j'ai faits le choix de l'efficacité avant tout. Par conséquent, j'affiche une armure certes plus sobre mais qui a le mérite d'être tout aussi solide tout en favorisant une plus grande capacité de mouvement, idéal pour un habitué du corps-à-corps. Ce style épuré à au moins l'avantage de faciliter ma distinction sur le champ de bataille, aussi bien pour mes alliés que pour mes ennemis, encore qu'ils soient totalement étrangers à nos coutumes. Étudier pour résister aux attaques les plus dévastatrices grâce au savoir faire de nos forgerons, cet amas de Beskar possède des points sensibles sur les jointures et aux articulations. Évidemment nous ne sommes pas invincibles et il nous faut bien pouvoir bouger, par conséquent un bretteur avisé s'y attaquera en priorité, bien qu'il s'agisse tout de même de Beskar, difficile à transpercer impossible à reproduire efficacement. On me reproche souvent d'être trop intéressé par les nouvelles technologie et que j'en perds une partie de mon héritage, j'ai souvent tendance à répondre à cette critique par un crochet du droit mais je vous épargnerais avant que vous n'ayez à faire cette même remarque, je me sens d'humeur charitable aujourd'hui. Pour ce qui est de Buy'ce ou "casque" pour les aruetisee de bas étages, il est une fois encore atypique. Muni d'une visière en T comme le veut la coutume pour favoriser un ATH améliorer et une acquisition des cibles plus rapide, il n'est pas un simple masque qu'on rajouterait sur le devant de son visage, il a ici une véritable fonction pratique. Comme quoi l'intérêt dans les nouvelles technologies ça a aussi du bon non ?

Bien vous avez globalement les informations les plus importantes sur mon apparence et vous me croiserez sur le champ de bataille accoutré de cette façon. En revanche, pour ce qui est des cérémonies plus religieuses où des moments un peu plus calmes que la fureur des combats, j'apprécie m'équiper d'autres atours. J'oublie ma Beskar'gam de nouvelle génération pour endosser une tenue plus sobre et proche de nos aïeux, héritage de notre clan et propriété personnel de mon défunt père. Je l'accompagne généralement de la hache mythosaure de celui-ci, provenant des ossements d'une créature qui dominait jadis Mandalore par sa puissance, une relique antique qui signifie beaucoup pour notre peuple. Je sais que cela peut paraître étrange, puisque j'ai initialement parlé d'évolution au sein de nos équipements et qu'il parait donc bizarre de moi défendre de vieilles traditions avec autant de passion et c'est pourtant tout à fait normal pour moi. Les traditions doivent perdurer, c'est un fait immuable, pour autant nous devons aussi faire l'effort de vivre avec notre temps. J'accompagne donc notre héritage tout en gardant conscience de nos nouvelles prérogatives. Si nous voulons que la future croisade soit une réussite nous devrons tous réaliser tôt ou tard que les nouveautés ne sont pas synonymes de catastrophe, j'en suis d'ailleurs la preuve vivante. Dans le même temps et afin de continuer de pouvoir servir fièrement les miens dans les meilleures conditions, je fais appel à un entrainement intense et quotidien. Qu'il concerne mes performances physiques brutes, un entrainement à la hache ou une séance de tir contre une cible réelle, je suis en permanence à la recherche de l'excellence martiale. Véritable mode de vie qui affecte mon quotidien en permanence, je ne suis pas arrivé à cette musculature et ses prouesses guerrières sans raison.

Enfin on m'a plus ou moins demandé de délivrer quelques petits détails concernant ma personne et bien que je pense que vous ayez déjà eu l'occasion de me connaitre un peu mieux grâce à mes menaces précédentes, vous ignorez encore tout de moi. Il est de coutume chez les Mando'ade de dire qu'on connaît un ennemi qu'après avoir eu l'occasion de le combattre, je n'échappe pas à cette règle. Ainsi je vous invite à me rencontrer sur le champ de bataille, dans mon élément. Que ce soit sur un théâtre de guerre ou directement dehors,nous aurons l'occasion d'échanger vraiment. D'un pas déterminé, j'avance tel le Drexl sur sa proie avec force et férocité. Inspirant la crainte et le doute dans les coeurs de mes adversaires, ma colère ne faibilit pas tandis que ma hache découpe de part en part le pauvre idiot qui ose se dresser face à moi. Ma voix forte, caverneuse, déchire l'écho de la bataille au loin à l'aide de mon cri de guerre distinctif. Inutile de reculer à présent, il n'y aura point de replis possible ou de lieu ou se terrer pour éviter la fureur de L'Oriramikad. Car même si j'en suis réduit à agir telle une bête sauvage, au final j'obtiens toujours ce que je désire et s'il s'agit de ta tête mon ami... Alors crois- moi si je te dis qu'elle finira sur un pique. à présent dégage d'ici sale parasite, j'ai une séance à finir

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Horus Keldau
Horus Keldau
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Sam 31 Mar - 8:25
Horus Keldau
Prologue :



5349 BBY Arkania, Centre de recherche biologique de l'ArkaCorps :


- Sommes-nous donc parvenus à un accord mon ami ?

Le grand homme encapuchonné était tranquillement assis sur un fauteuil, visible uniquement grâce à l'hologramme qu'il avait utilisé pour rentrer en communication avec le centre de recherche secret de la famille Sullivan, un sourire fugace était présent sur ses lèvres.

- Tout à fait Monseigneur. Cependant je préfère être honnête avec vous, cela risque de coûter extrêmement cher. L'utilisation et la mise en place de tel procéder représentent déjà un budget colossale, mais le paiement des mercenaires qui devront exécuter cette mission... Je ne peux d''ailleurs rien vous promettre en matière de temps pour de telles recherches. Je ne ferais que vous le demandez une dernière fois, êtes-vous vraiment sûr de vous ?

Alexander semblait étonnamment tendu, lui qui était en passe de signer le contrat de sa vie ne semblait pas vraiment serein à l'idée de le réaliser. Ses doigts se crisper alors que sa voix légèrement chevrotante raisonner dans l'espace confiner où il avait élu domicile. Des yeux perçants dévisager l'hologramme qui se dressait face à lui, alors que la réponse de son potentiel employeur se faisait attendre. Celui-ci émit un léger rire, avant de reprendre le même sourire carnassier qu'à l'accoutumée, ajoutant d'un ton monocorde.

- Ne vous inquiétez pas pour l'argent Alexander, ni pour le temps d'ailleurs. Je ferais preuve de patience.


5338 BBY Roon, Place forte du clan Keldau :


La joie était présente dans les coeurs de chaque membre du clan Keldau en ce début de saison. Enfin, après des années d'échecs et de patiences un jeune garçon venait de venir au monde, le fils de l'Alor, Tor Keldau. Les naissances masculines étaient le fruit de réjouissances particulières. Non pas que le sexe d'un enfant impacte sur la joie des parents, mais un jeune fils était synonyme de prospérité pour le clan qui avait depuis peu élu domicile sur Roon. Ces jungles sombres et mystérieuses n'était pas l'environnement idéal pour un jeune nourrisson galactique, mais c'était l'occasion parfaite de préparer le jeune Horus à la vie de rigueur et de lutte qui l'attendait.

Un peu plus haut, sur une colline lointaine à travers la forêt dense se trouvait un homme, équiper de jumelles lui permettant de traverser l'obscurité de la nuit il constatait avec la même joie la nouvelle, se contentant d'utiliser un communicateur pour s'adresser à son employeur.

- Nous touchons au but professeur.


5333 BBY Roon, campement de fortune, lors d'une nuit sans lune :

Le frêle petit nourrisson avait déjà bien grandi depuis ces quelques années. Bien qu'il ne fût pas encore en mesure de prouver sa véritable valeur à qui que ce soit, le jeune Horus respirait la joie de vivre. C'était sa mère, Elvia Keldau qui en avait alors la charge. Guerrière redoutable et instructrice de renom, elle avait la lourde tâche de préparer la jeunesse du clan à leur vie future. Elle avait eu l'idée d'une expédition en forêt avec les jeunes enfants, l'occasion d'appréhender leur environnement tout en commençant à apprendre quelques petites astuces pour se repérer près de chez eux. Elle avait pour l'occasion eu recours à l'aide d'un autre Mandalorien, jeune Verd ayant récemment achevé son passage au statut de combattant régulier. Horus et ses camarades étaient émerveillés par leur première sortie nocturne, qui représentait un interdit à l'accoutumée. Leurs yeux mêlant curiosité et inconscience, pétillés de mille feux, nul doute que cette soirée resterait mémorable, il n'avait hélas pas idée à quel point.

Tout se passa très vite, de vives lumières déchirèrent le calme apparent du campement de fortune, les cris inquiets des enfants retentirent alors un peu partout, déchirant la scène merveille qu'il était en train de vivre quelques minutes plus tôt. Elvia déjà blaster à la main, hurler à ses protégés de rester couché, hurlant à son confrère Mandalorien de tenir un angle opposé au sien. Elle cherchait désespérément son fils des yeux tout en hurlant son nom, ce n'est qu'en le découvrant au sol, les yeux dévorés par la peur qu'elle recouvrit un peu de calme. Elle se tourna alors vers l'unique Mando'ad présent à des kilomètres et s'exprima d'une voix distincte et déterminée.

- Nous devo...

Furent ses derniers mots, le jeune Mandalorien venait de la trancher de sa Beskad, envoyant sa tête rouler à quelques centimètres de son propre fier pris d'une panique intense. À la seconde ou la protectrice fut mise hors d'état de nuire, de nombreux hommes émergèrent des bois environnement, capturant tour à tour les quelques rejetons fuyards pris de panique devant une scène atroce. Celui qui était visiblement à la tête de cette troupe de cauchemar, félicita le Mandalorien renégat et lui indiqua de rejoindre les autres. Ce même homme qui 5 ans plus tôt avait été envoyé en repérage sur la planète s'adressa une nouvelle fois à son employeur, satisfait.

- Objectifs remplis, nous quittons la planète au plus vite avec le colis.

5333 BBY Arkania, Citadelle de l'Arkacorps, Journal personnel d'Elisabeth Sullivan :


Enfin ! Nous avons enfin l'occasion de recevoir ces précieux sujets dont notre supérieur nous a tant parlé, les possibilités qui s'offrent à nous sont presque infini et pourtant je ne suis pas très emballé. C'est pourtant la première fois que je pourrais faire mes preuves. En tant que jeune biologiste j'ai eu la chance d'être accepté dans ce projet garder top secret, mais je dois dire que la mise en condition réelle et légèrement plus difficile que je ne l'aurai imaginé, il faut dire que tous ces mercenaires ne m'aident pas vraiment à me calmer. Dans tous les cas j'accomplirais ma tâche comme prévu, je ne ferais pas honte à mon oncle, pas cette fois. Demain nous commencerons à mettre en place le programme génétique qu'ils prévoient depuis déjà des dizaines d'années. L'installation à notre disposition est véritablement titanesque, j'aimerais tellement que mes anciens camarades de promo puissent voir les merveilles que nous possédons ici, Alexander ne cesse de répéter que nous devons prendre les plus grandes précautions durant nos travaux, il assure que l'avenir de notre famille est en jeu... J'ignore ou je viens de mettre les pieds, mais une chose est sûre, mon oncle a investi toutes ses ressources dans ce projet expérimental, j'espère qu'il sera satisfait de nos travaux.

5332 BBY Arkania, Citadelle de L'Arkacorps, Journal personnel d'Alexander Sullivan :

J'ai réussi. Malgré ces années d'acharnement et d'humiliation de cette maudite communauté scientifique, j'ai été en mesure de réaliser mon futur chef-d’œuvre. Ces créatures sauvages que nous avons capturées possèdent un potentiel destructeur que nous ne pouvions que rêver bien loger dans nos fauteuils de chercheurs. Les recherches que nous avons effectuées semblent garantir le succès de notre opération, pourtant je sais déjà que très peu de sujets survivront à nos procédés expérimentaux. Un sacrifice nécessaire pour l'avènement de L'Arkacorps, quoi qu'il arrive je sais déjà que Jäger et ses hommes feront tout pour garder les installations sous bonne gardes. Je sais que le dominion enquête sur moi, les Adasca ne souhaitent pas être remplacé aussi aisément et pourtant... Si j'obtiens les faveurs de mon commanditaire, j'aurais suffisamment de fonds et d'appui pour renverser l'intégralité de la structure politique de cette planète. Pour l'heure je dois agir avec précaution, d'ici quelques années j'expédierais les différents sujets de tests dans des centres un peu plus éloignés préparer spécialement pour l'entrainement physique et psychique, nous avons encore beaucoup à faire ici pour ce qui concerne les transformations biologiques, mais le risque d'être surpris serait trop grand, après tout nous sommes juste à côté de la capitale... D'ici là, je continue les recherches avec acharnement, ma nièce Élisabeth semble avoir beaucoup de réussite avec son groupe, elle mériterait peut-être une promotion... Je déciderais de ça plus tard, il me reste encore tant à faire.

5331 BBY
: cela fait à présent deux ans que les différents sujets sont arrivés sur la capitale. Nos transformations physiques sont à présent terminées, il ne manquera plus qu'à ajouter les différents implants que nous sommes en train de mettre au point, et ces jeunes créatures seront prêtes à effectuer la tâche qu'il leur est dévolu. Mon commanditaire souhaitait avoir des "Taungs" capables de provoquer un carnage sans précédent dans les rangs de la république . Il ne sera pas déçu... à seulement 7 ans pour la plupart, ces jeunes pousses ont presque atteint la puberté, ils subissent déjà tous les entrainements psychiques que nous avions préparés. Les apprentissages théoriques sont effectués sous hypnose grâce à l'utilisation d'un implant neuronale augmentant les capacités de compréhensions. Bientôt ils connaitrons toutes des tactiques militaires de l'élite galactique, j'ai veillé à obtenir les programmes des écoles les plus réputés, tandis que Jäger et ses mercenaires complètes le tout de par ses connaissances abouties en traque et en guérilla. Nos locaux ne sont hélas pas en mesure de développer les domaines de la guerre ouverte comme il était convenu, nous devrons attendre encore quelques années pour les mettre en condition réels, mais ils ont déjà fort à faire avec la théorie et les entrainements de maniement aux armes.

5328 BBY : 5 ans déjà. Cela fait depuis 5 ans que nous avons été mis à l'épreuve pour la mise en place de ce projet qui me semblait pourtant folle au départ. Seulement, les faits sont là. Les jeunes enfants apeurés et tremblotants que nous avions reçus ont disparu, ces nouveaux êtres façonnés par mes mains expertes sont à présent en mesure de tuer sans remords un adulte savamment entrainé. Comme prévu, j'ai eu à subir de nombreuses pertes, tous n'ont pas supporté les différentes modifications physiques que nous leur avons fait subir, c'était un risque calculé. À présent qu'ils ont terminé leurs croissances grâce à nos injections, nous allons pouvoir les envoyer en formation à l'extérieur de la planète. Les Adasca ont presque réussi à me percer à jour et les risques sont bien trop grands à présent, je me dois de déplacer les sujets sans prendre le risque de tomber en disgrâce. D'ici quelques années, notre projet touchera à sa fin et je pourrais enfin profiter de ma récompense... D'ici là je dois poursuivre mes efforts et vérifier que les mes subordonnés n'agissent pas de travers, je deviens très suspicieux avec le temps.


5327 Localisation inconnue, Poste de recherche avancé de l'Arkacorps, Journal personnel d'Elisabeth Sullivan :

Eh bien... J'ai officiellement était promu au rang de responsable d'installation. Un honneur disent-ils... L'occasion de développer un projet unique et de prouver votre valeur ma chère Élisabeth... Et si je venais à échouer . Non, je ne dois pas penser de cette façon, mon oncle m'a donné des responsabilités et je compte bien lui prouver que je suis en mesure de les assumer pleinement. Bien, comme prévu j'ai été escorter par Jäger et ses troupes. Cet homme à le don de me foutre la chair de poule, et pourtant je dois bien avoué que j'ai été rassurer de faire le voyage avec lui. Mon équipe est plus réduite que sur Arkania, mais nos travaux seront cette fois-ci d'une tout autre ampleur, nous allons devoir procéder aux différentes transplantations d'implants sur les sujets, qui devront de leur côté poursuivre leurs entrainements à un autre degré de difficultés. J'ignore si les autres équipes disperser aux quatre coins de la galaxie ont reçu des objectifs similaires, Alexander est resté très discret sur le sujet, je le trouve bien plus méfiant qu'avant... C'est inquiétant connaissant ses antécédents, mais je dois rester concentré sur mes travaux. Ma grossesse me perturbe, j'ai peur que toutes ces inquiétudes soient néfastes pour le bébé, mais mon époux me soutient au quotidien, j'ai réussi à l'intégrer à l'équipe de recherche après tout.

Chapitre I : Une vie de servitude.



P.O.V Horus :

Voilà déjà 6 ans que j'avais été séparer de ma mère, Kad Ha'rangir la protège... Je n'avais cependant pas conscience de cette perte à l'époque. Entre les séances d'hypnoses, les entrainements herculéens que nous faisaient subir nos bourreaux et les altérations de nos personnalités liées aux différents implants et injection qui nous étaient faites quotidiennement. Je dois bien vous avouer que je n'étais pas vraiment en mesure de faire un quelconque deuil, ni de m'écrouler. Marche ou crève, c'était notre credo et nous devions nous y plier coûte que coûte. Nos instructeurs nous informèrent que nous avions passé les étapes d'éliminations, et que nous devions par conséquent nous mettre à présent en condition réelle pour la suite. Quelle suite au juste ? C'est très simple. Nous faisions partie d'un programme expérimental mettant en avant la fier espèce des tang, déjà reconnu de manière galactique comme particulièrement efficace au combat, des combattants génétiquement modifiés, d'une efficacité redoutable sur le terrain et au service du plus offrant. Des mercenaires d'élites pour faire plus simple, bien que le mot esclave soient plus appropriés vu notre part d'intérêt dans cette affaire, mais soit. Pour parfaire notre formation, nous avions donc à présent l'occasion de nous entrainer sur l'utilisation de véhicules de combat, qu'il s'agisse de Chasseurs spatiaux, ou de char anti-grav... tout dépendait de nos prédilections et de nos capacités, notre groupe était plutôt hétéroclite, bien que le sentiment d'appartenance à une compagnie d'élite nous rendît bêtement fiers. Nous avions la sensation d'être utiles, de servir une grande cause. J'ignore si c'était le fruit de la propagande savamment qu'ont nous cracher à la gueule tous les jours, ou si l'implant de contrôle mental qu'on nous avait implanté était si performant, mais toujours est-il que nous y croyions dur comme fer. L'équipe d'instructeurs s'était agrandie depuis peu, nous avions à présent l'occasion d'être entourés par quelques renégats de la force, ces types-là avaient pour but de nous préparer à affronter le fameux shérif galactique, qui avait pour nom Jedi. Mes premiers combats contre des utilisateurs de la force étaient des plus frustrants, ce sentiment d'impuissance face à une force invisible capable de vous balayer... Ah y'a pas dire, rien que d'en reparler j'ai envie de fracasser un Padawan, c'est vous dire si cela n'a pas changé même aujourd'hui.

Je venais tout juste de subir une énième opération, on m'avait arraché les globes oculaires pour y placer des organes synthétiques me permettant d'améliorer ma vision et de voir les différents spectres de couleurs (thermiques, nocturnes...). C'était très troublant comme situation, mais j'avais à présent l'habitude d'être charcuté comme un bout de viande. Puis c'était quand même une sacrée année ce début de 5326, nous allions être officiellement déployé sur le terrain, tout en poursuivant bien évidemment notre entrainement intensif. Nous avons commencé tranquillement, des petites missions d'assassinat pour le profit de notre patron ce cher Alexander. Puis petit à petit, on a toucher à tout un panel d'activité, braquage, repérage, guérilla urbaine... Ce n'était que des formalités pour des êtres sur entrainés tels que nous, il faut dire que nos adversaires étaient pour la plupart des petits malfrats locaux ou des milices locales pour les plus farouches. C'était une façon de nous faire les dents quoi. Nous étions très heureux de ces rares moments en extérieur, déjà parce que passé les 3/4 de la journée dans une salle à s'entrainer c'était foutrement chiant, mais aussi et surtout car ces expéditions nous permettaient de nous jauger les uns les autres. La compétition... Aujourd'hui encore c'est grisant, mais à l'époque c'était notre unique passe-temps. Les instructeurs l'ont d'ailleurs vite remarqué et en ont pris avantage. Pour chaque mission effectuée, un tableau de score était dressé, mettant en avant les actions individuel de chacun et les capacités de gestion. À la fin de l'année, l'homme en haut du tableau serait considérer comme le commandant interne du bataillon, en voilà un bel os a rongé pour la bande de clébard que nous étions. évidemment que nous avons tout fait pour nous faire remarquer, tu t'attendais à quoi . À ce moment , j'étais nommé 147 par l'ensemble de l'équipe, c'était mon numéro de sujet à l'époque ou j'avais été recueillie dans le programme. Ces salauds m'avaient même effacé mon propre prénom du crâne pour être bien sûr que mon passé ne réapparaisse pas, et je dois bien avouer que c'était du genre efficace.

C'est au cours de l'année 5325 que je suis passé officiellement commandant de notre escouade. J'étais premier du tableau, j'avais donc prouvé mes capacités de leader. Pour autant vous attendez pas à quoi que ce soient d'autres, j'étais encore et toujours un esclave seulement bon à tuer des types ou les faire tuer par mes hommes selon l'objectif de mes patrons. Et bon sang ce que j'étais fier... Alala, rien que d'y penser j'y laisserais couler une petite larme si mes nerfs optiques ne m'avaient pas été froidement arracher. J'avais à présent 13 ans et j'avais terminé ma croissance, merci le cocktail d'hormone et autres produits chimiques de l'industrie Arkacorps ! Nos esprits étaient dans le même temps bien plus affutés que ceux de gamins de notre âge, nous étions des adultes en tout point. Par conséquent, les missions que nous effectuions dorénavant en extérieur étaient d'un tout autre ordre. Le danger de mort était omniprésent et les récompenses que nous permettions d'accumuler à nos maitres dépassés nos cerveaux limités. Cependant, je pense qu'ils étaient très heureux de nos progrès. Les entrainements contre les renégats de la force avaient été utile, puisque je tuais mon premier Jedi cette année en compagnie de mes frères d'armes, une traque longue et difficile mais terriblement satisfaisante une fois réussie, nous venions de perdre l'un de nos frères, mais après tout nous étions faits pour ça non . Alors pas de chagrins. Nous étions pourtant très proches les uns avec les autres, mais les implants de contrôles que nous avions reçus limiter grandement notre champ d'action. Les seules interactions sociales qui nous étaient autorisées, étaient ironiquement avec la patronne de l'installation. Elisabeth... Ah cette chère Élisabeth, nous étions plutôt proche elle et moi, je crois qu'elle a toujours eu une préférence pour ma personne. Je ne sais pas vraiment pourquoi en réalité, disons que j'avais le don de la faire sourire avec mes remarques mécaniques, mes frères n'étaient pas vraiment du genre bavard... ça devait lui changer. Pourtant au départ, elle était plutôt très froide avec nous tous, puis après quelques années, elle a fini par changer drastiquement de comportement. C'était très déroutant à voir pour quelqu'un dénué d'émotions. Ces petits échanges entre elle et moi ne faisaient pas le bonheur de tout le monde hélas. Jäger vint à plus d'une reprise nous interrompre pour me faire sortir de la salle qui à l'époque servait d'infirmerie, où nous nous retrouvions pour m'ausculter et discuter à la fois. Des cris s'ensuivaient généralement, mais je n'ai jamais vraiment compris la raison de tout ceci, j'appris par la suite que la perte de son fils l'avait particulièrement impacté. À l'époque je ne comprenais pas vraiment ce que cela impliqué émotionnellement parlant, aujourd'hui je ne peux que comprendre sa réaction.

Dorénavant responsable d'unité des IronHands durant nos escapades à l'extérieur, j'avais pour rôle dé d'atteindre nos objectifs initiaux, à savoir la suprématie mercenariat galactique. Durant de nombreuses années je poursuivais cet objectif, réussissant rapidement à nous hisser au sommet des compagnies privées. J'agrémentais ces missions d'actions cibler contre les différents adversaires de L'Arkacorps, plus souvent des républicains. C'est à cette période que nos instructeurs nous enseignèrent un bout d'une langue que je ne maitriserais vraiment que quelques années plus tard, le mando'a. Ils voulaient nous utiliser pour déclarer une guerre ouverte entre Mandalore et la république, le réformateur qui avait agi longuement de façon mesurée et diplomatique n'était pas en mesure de déclencher lui-même un conflit ouvert, mais nous nous le pouvions. J'ignore encore aujourd'hui qui étais caché derrière toutes ses demandes, l'individu en question devait avoir de très lourd moyen financier et/ou politique, mais une chose était sur il avait beaucoup à gagner dans ce conflit. Le grand public ne pas distingué nos armures savamment copiées sur le modèle Mando, ainsi nous étions à deux doigts de déclencher un véritable raz de maré galactique. C'est d'ailleurs sans doute ce qui se serait passé si un événement catastrophique ne c'était pas réaliser au cours de l'année 5323. Cela avait pourtant débuté normalement, nous avions été dépêcher dans la bordure extérieure pour y commettre une succession d'attentat, massacrants civiles et infrastructures sans le moindre état d'âme. Naviguant de planète en planète et contournant les principales forces qui s'opposer à nous, nous finissâmes par être rattrapé par un groupe de Jedi dépêcher en urgence contre notre compagnie. Les différentes escouades sous mes ordres étaient divisés sur ladite planète si bien que nous n'étions bientôt plus qu'une dizaine d'hommes s'opposant à 3 Jedi des plus qualifiés dans une ville que vous venions de ravager.L'époque des simples Padawan était révolue et le duel entre nos deux força s'engagea rapidement dans la rue en ruine.

Nous les criblions de tir, pourtant aucuns ne furent payants ! Satanés sorciers me direz-vous... Bien vite, ils vinrent à la contre-attaque, tuant deux de mes frères sans que je ne puisse rien y faire. .armée d'explosif, je provoquais la division de leur force et réussissais à acculer un maitre un peu trop distrait par deux autres de mes camarades, le tuant d'un tir dans le dos. Les deux autres combattre encore farouchement, et c'était bien vite deux autres de mes compagnons qui allaient rejoindre le sol. J'incitais les survivants à s'occuper d'un des Jedi tandis que je décidais d'affronter le maitre seul à seul, gonfler d'orgueil et enhardis par mon récent meurtre. Je finissais très vite par déchanter, l'homme en face de moi était loin d'être un amateur, et bien que je sois supérieur à lui physiquement il était bien plus précis dans ses assauts, parant tour à tour mes coups de vibrolame sans défaillir. Très vite la situation s'inversa, et le Jedi contre-attaqua d'une manière insoupçonnée. Parant tant bien que mal à l'aide de mon agilité surnaturelle les attaques du sabre, je finissais d'acculer au bout de la rue, loin de mes camarades en prise avec leur propre cible. Un puissant jet de force vint me ramener à la réalité, alors que je percutais à une vitesse folle le mur d'un immeuble délabré, mon corps entier fut ébroué par la secousse, alors que des goute de sang s'échapper de ma gorge. Le choc m'avait arraché l'arrière de mon casque, par la puissance de l'impact, ce duel tournait littéralement au carnage. Face à la honte et envahis de colère, je perdais peu à peu le contrôle de ma personne, épris d'une folie sanguinaire, je me jetais avec une rage décupler sur mon opposant, qui tituba pendants quelques secondes sous la violence de l'impact. J'étais persuadé d'avoir repris l'avantage et pourtant... ma colère m'aveugler, je n'étais plus capable de parer les nombreux coups qu'il me portait et si je réussissais in extremis à lui briser la mâchoire d'un coup de poing redoutable, lui me transpercer l'épaule de son sabre, m'infligeant une douleur atroce. Exténuer et à bout de forces, le Jedi enchaina d'une nouvelle décharge de force qui m'envoya cette fois-ci dans des débris métalliques. l'arrière de ma tête alors à nu, vint être transpercé par une pointe en acier qui déchaina en moi un nouvel élan de rage. Je devais cependant revenir à la réalité, réduit à ramper vers mon adversaire en hurlant à son encontre, j'étais sur le point de mourir au vu de la trainée de sang qui me former peu à peu dans mon dos. C'est à quelques pas du Jedi que je finissais par m'effondrer, le dernier son que je perçus était le tir familier d'un fusil de précision, touchant la poitrine de mon assassin, j'étais au moins vengé.
                                                               

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- 147 ? 147 réveille toi !

Des bruits lointains, venaient perturber un sommeil sans rêves, que m'était-il arrivé au juste ? L'écho de la bataille précédant mon coma me traverser l'esprit alors que mon cerveau commençait peu à peu à reprendre le contrôle de mon corps, je n'étais finalement pas mort... Tant mieux.

- 147 je n'aurais pas de nouveau l'occasion de te parler si tu ne fais pas l'effort de me répondre !

Une voix féminine ? C'était sans doute Élisabeth, mais qu'est-ce qui l'a pressé à ce point au juste... je n'arrivais pas à obtenir de réponse et mon rythme cardiaque s'accélérait sous la pression de la situation. Après quelques minutes de lutte acharnée je réussissais cependant à m'extirper de ma torpeur. Ouvrant les yeux pour découvrir son visage inquiet, elle semblait bien plus préoccupée qu'à l'ordinaire et je ne réalisais pas vraiment l'étendue de ses émotions. Je réalisais cependant que j'éprouvais pour la première fois à mon tour une forme d'inquiétude, c'était un sentiment inédit et particulièrement inquiétant... que m'arrivait-il au juste ? C'est après de longues minutes d'écoute que je comprenais enfin l'étendue de mon enfer, le duel contre le Jedi m'avait arraché l'implant de domination qu'on m'avait implanté dans mon enfance, se faisant, mes émotions étaient de nouveau perceptibles et je n'agissais plus comme une simple marionnette, c'était véritablement troublant pour un être ayant passé toute sa vie à servir de réaliser qu'il n'était finalement pas qu'un simple outil. Élisabeth me révéler aussi d'autres secrets, Alexander Sullivan son supérieur et oncle avait sombré dans la paranoïa, n'hésitant pas à implanter chez ses collaborateurs familles compris, les mêmes implants de domination. Élisabeth s'en était sortie indemne pour la simple et bonne raison qu'elle gérait de son côté l'un des nombreux centres d'entrainement expérimentaux de l'Arkacorps, mais elle savait bien que son tour viendra. Elle n'avait finalement plus qu'une seule échappatoire, qui lui permettrait de recouvrir sa liberté et d'éviter une guerre galactique qu'elle ne souhaitait pas. Elle n'était après tout qu'une simple scientifique, et les prétentions politiques du mystérieux commanditaire ne lui disaient rien qui vaille. Ainsi, elle m'aida durant de nombreux mois à me remettre en forme, faignant la soumission à son oncle tout en m'incitant à garder un comportement coutumier, je continuais donc mon travail de mercenaire à la tête de notre légion de combattants, j'étais devenue le leader de toute notre organisation, prenant mes ordres d'Alexander uniquement. Toute l'équipe d'Élisabeth avait été mise au courant de ses projets, cela faciliter mon déplacement, mais Jäger et ses hommes rester très suspicieux à mon encontre. Avec un peu de temps et de persuasion je réussissais finalement à mon tour à libérer mes frères de leurs implants grâce à l'aide d'Élisabeth et de ses doigts experts, il viendrait bientôt le temps pour nous de nous libérer de nos chaînes.

J'avais réussi à donner le change durant une année entière, j'avais dû accepter de remplir des missions atroces, commettant des meurtres que je comprenais alors pour la première fois sans avoir à faiblir pendant la moindre seconde. Surveiller, je me devais de rester fidèle aux ordres de mon supérieur. Le climat galactique était proche de l'explosion, mais j'étais sur le point de provoquer la ruine d'Alexander. Un plan préparé depuis longtemps allait enfin pouvoir être mis en place, notre dirigeant avait effectivement prévu de faire une visite d'inspection dans notre quartier général, pour veiller au bon ordre des opérations. Épauler de mes Iron Hands, nous aurions vite fait de le tuer lui et ses quelques mercenaires. Un plan simple et efficace en apparence, mais comme toujours, rien ne c'était passé comme prévu ce jour-là. Nous étions réunies dans le hall principal, lieu traditionnel des discours. Alexander était là, à quelques mètres de moi, il exprimait sa joie et sa fierté devant nos récents exploits, un baratin qui était devenu habituel. Je réalisais alors à quel point j'avais été lobotomiser par le passé pour croire à telles inepties... Toujours est-il que l'homme finit par quitter l'estrade, reculant vers la sortie. Il ajouta cependant ces derniers mots, en me fixant affichant un sourire satisfait.

[color=#0000ff]- Néanmoins, nous devrons nous passer de vos aptitudes extraordinaires, il n'y a pas de place pour les traitres en ces lieux.[color]

C'est à cet instant que les autres bataillons de Taung, toujours pourvus de leurs implants de domination, ouvrirent le feu sur mes légionnaires. J'apprendrais quelques semaines plus tard qu'un des collaborateurs d'Élisabeth avait sciemment trahi notre cause pour s'accaparait sa place, la situation tourné à présent au désastre. Mes hommes n'étaient cependant pas prêts à mourir sans combattre. En tant que fer de lance de l'organisation, les IronHands créèrent rapidement une percée dans les rangs ennemis pourtant supérieurs en nombre. Le bruit des blasters et du fracas des vibrolame résonner partout dans l'édifice, mais je ne pouvais rester plus longtemps dans la mêlée, je devais absolument retrouver Élisabeth, elle seule possédait les codes d'accès nécessaire à notre sortie du QG. Accompagné de mes plus fidèles combattants, j'observais gravement le reste de mes hommes se sacrifier pour notre survie, en livrant un dernier baroud d'honneur. Courant à la salle de contrôle pour la retrouver elle est son équipe, j'étais rapidement intercepté par Jäger et ses hommes. J'allais enfin avoir l'occasion de me venger de mes instructeurs, leurs morts furent rapide mais sacrément jouissive, ces imbéciles nous avaient tout appris, comment pensait-il avoir ne serait-ce qu'une chance contre nous ? Pitoyable. J'arrivais enfin à rejoindre Élisabeth et son équipe, me débarrassant des quelques gardes les ayant retenu depuis tout ce temps. Il était grand temps pour nous de fuir de cet enfer, nous accourâmes vers le hangar principal pour y dérober un vaisseau, mais nous fûmes arrêtés à quelques mètres de notre objectif par les bataillons survivants de la salle commune. En très large infériorité numérique, nous étions face à une défaite certaine. Bien décider à mourir l'arme au poing, je m'apprêtais déjà à m'élancer contre mes bourreaux, mais je fus interrompu par une violente explosion provenant du hangar. Une pluie de tir vint succéder à cette décharge thermique, de la fumée émerger alors des Mandaloriens en armure. C'était la première fois que je rencontrais ces guerriers que je n'avais faits que singer durant de nombreuses années sur le terrain, en tant que terroristes galactiques. J'ignorais les raisons de leur présence ici, mais il était devenu notre seul espoir, bien conscient que la diversion ne durerait qu'un moment, j'hurlais à Élisabeth et ses hommes de me suivre, accourant vers le hangar pour y découvrir d'autres Mandalorien nous indiquant de les rejoindre.

Et puis quoi encore ? Je n'avais aucune confiance en ces hommes, et j'allais me jeter sur un autre vaisseau non loin si Élisabeth elle-même n'avait pas foncé avec son équipe jusqu'aux portes du vaisseau Mando'ad. Résigner et en manque de temps, je rejoignais la troupe accompagner des derniers survivants de mon bataillon, nous quittâmes alors l'installation avant de passer en vitesse lumière, je l'ignorais alors à l'époque mais ma vie allait enfin pouvoir débuter véritablement.

Chapitre II : Marche ou crève, la vie d'un Mando'ad.

Cela faisait des mois que les événements de notre fuite avaient eu lieu, et j'avais pourtant encore énormément de mal à m'adapter à ma nouvelle vie. j'avais appris qu'Élisabeth avait été en mesure de contacter mon père, Tor Keldau, et lui divulguer la position de notre centre d'entrainement. Les Mandaloriens avaient été mis au courant des plans d'Alexander, et ce qu'on appelait ici le déchirement de 5333 faisait écho à la disparition de centaine de jeunes Taung, enlever à leurs parents, sur des mondes extérieurs, comme Shogun ou Roon. L'intervention inespéré de mes frères Mando'ade m'avait sauvé la vie, mais l'accueil une fois arrivé sur Man d'alors fut glacial. Nous avions causé de nombreux torts aux Mandaloriens, et si un conflit ouvert avec la république avait été finalement éviter, nos actions étaient resté gravé dans l'esprit de nombreux de mes frères. Ceux-ci avaient d'ailleurs beaucoup de mal à m'accepter dans leurs rangs, génétiquement supérieur à mes homologues, j'étais considéré comme un tricheur dans tous les domaines, qu'importent mes performances. Le système méritocratique voulait que je sois d'abord assigné avec les autres jeunes Verd, que je surpassais aisément au vu de mon historique personnel. Je n'échappais cependant pas aux nombreuses brimades de mes camarades, les insultes et les moqueries étaient fréquentes et je me devais de me contrôler en permanence, sous peine de tuer l'un de mes frères. Aux côtés de Tor, j'apprenais ce qu'être Mando'ad signifiait vraiment, pour la première fois je réalisais que semer la mort et le carnage sans idéal n'était qu'une chimère. Je réalisais que ma vie n'avait été que vide, vide qui était peu à peu rempli par les enseignements de mon géniteur. Religion, stratégie, art de la guerre tout m'était inculquée, moi qui n'avais reçu qu'une éducation militaire, apprenait dorénavant l'histoire de mon peuple et de ses nombreux héros. Lorsqu'il me jugea suffisamment ouvert à ses propos, Buir me fit passer le rite de passage à l'âge adulte, que je n'avais pas pu vivre durant mes années d'absence. Je réussissais haut la main le défi, tout en savourant cette intégration définitive à mon propre clan, le sujet 147 avait définitivement disparu, j'étais dorénavant connu sous le nom d'Horus Keldau.

à l'aube de mes 17 ans, Buir décida qu'il était temps pour moi de voir autre chose que notre environnement de clan, il m'expédia donc loin de Keldabe, près d'une cité bien moins spacieuse, fief du clan Varrik où je découvris une fois encore la cruauté des imbéciles. Thédas était réputé pour sa grande connaissance des stratégies de guérilla, seul domaine qui me soit à l'époque inconnu au vu de mon éducation Arkanienne, j'avais l'occasion de m'opposer à des Mando'ade qui n'étaient pas de mon propre clan. Les débuts furent difficiles, comme toujours. Un nom en particulier me vient à l'esprit alors que je me repasse cette époque en tête, Fable Varrik, ou la limace sans souffle comme j'aime à l'appeler aujourd'hui. Qu'est-ce que j'ai pu me battre dans ma jeunesse, mais j'ai peut-être dépassé les bornes avec elle, au cours d'un interlude j'ai presque failli la tuée lorsque je l'ai entendu m'insulter dans la langue de mes aïeux. Je regrettais cependant cette faiblesse qui revenait encore et toujours sur le tapis, quoi que je fasse quoi que je veuille, une haine sans fin m'habitait. Élisabeth qui avait élu domicile sur Mandalore durant quelque temps, m'expliqua qu'il était impossible d'ôter l'implant qui était la cause de ces sautes d'humeur, au risque de provoquer ma mort. L'idée de passer ma vie esclave de mes émotions me révulser, et pourtant je ne pouvais pas me résoudre à abandonner cette joie que de ressentir les choses. J'allais donc devoir trouver une solution radicale, je quittais le clan Varrik une fois mon éducation auprès de Thédas achevé, retournant alors aux côtés de mon Alor. C'est lui qui me suggéra de faire le vide dans mon esprit, de surpasser cette haine qui me dévorait de l'intérieur. Selon lui, rien ne valait mieux que l’ermitage pour surmonter cette difficulté, mais dans une zone où le moindre contact humain me serait refusé. Seul face à la nature et ses dangers, j'allais devoir puiser dans mes propres émotions pour enfin les surpasser. La mort était envisageable, mais la vie était assurée si j'étais en mesure de réussir cette éprouve. Fougueux et en quête de reconnaissance, je décidais donc de quitter Mandalore en prenant soin de laisser Élisabeth et son équipe sous bonne garde, afin qu'aucune vendetta ne leur soit infligée. Une aventure inédite en solitaire me tendait alors les bras.

Après un bref passage sur Roon, pour connaitre la planète qui m'avait vu naitre et honoré la mémoire de ma mère qui avait vainement tenté de nous défendre face aux mercenaires, je me rendais finalement sur une planète de la bordure intérieure. Dxun et ses jungles luxuriantes n'étaient pas connu du grand public, cette planète inhabitée pour ses conditions de vie extrêmement difficiles et sa faune sauvage, été resté vierge. Sans le moindre colon ayant pollué l'atmosphère sauvage et mortelle des lieux, je me décidais à rejoindre son sol verdoyant sous les conseils avisés de mon paternel. J'ignorais à cet instant quels types de danger j'allais devoir affronter, mais cet ermitage en territoire hostile allait me permettre d'apprendre un peu mieux à me connaitre. J'avais été entourer toute ma vie, par des scientifiques, des soldats, des camarades... Je n'avais ainsi jamais connu cette sensation aussi inquiétante que jouissive, d'avoir à affronter un périple sans arrière-garde. Les premiers temps furent particulièrement difficiles, je risque ma vie à chaque détour de bosquet, les créatures qui régnaient en maitres sur ces jungles étaient d'une férocité inouïe. Les plus banales d'entre elles, étaient capables de représenter une menace même pour un guerrier aguerrie, comme les Maalraas ou les Cannok. Je mettais à profit toutes les techniques en milieu hostile qu'on m'avait enseigné, qu'elles appartiennent aux Mando'ade ou aux forces spéciales républicaines. Je découvrais ainsi une nouvelle face de ma personnalité, si ma haine était un véritable défaut dans la vie de tous les jours, j'étais en mesure de l'utiliser à bon escient quand ma vie était en danger. Seul face aux dangers de la planète, j'apprenais peu à peu à contrôler mes émotions, gagnant par la même occasion en assurance. Je comprenais que je n'étais pas qu'une simple boule de nerfs qu'on pouvait agiter en espérant voir celle-ci exploser, j'étais un être vivant comme les autres et j'avais donc le devoir de contrôler mes actions en tout temps. Cette période me permit dans le même temps d'accumuler une très grande collection de trophées de mes différentes chasses, je gardais sur moi des Crocs de Zakkeg que j'avais occis et d'autres reliques tribales. Cette année loin de toute civilisation fut grandement satisfaisante, mais je devais me rendre à l'évidence, ma vie n'était pas ici. Une fois la maitrise de la concentration apprise et l'art de la traque acquis, je décidais qu'il était grand temps pour moi de quitter Dxun, je devais me montrer digne de mes ancêtres et de ma famille.

De retour sur Mandalore, je fus convoqué avec Buir auprès de Mand'alor le réformateur. Celui-ci avait été mis au courant des exactions de l'Arkacorps, et il souhaitait ardemment régler cette histoire afin que les actions néfastes des Arkaniens ne retombent pas de nouveau sur la réputation des Mando 'ade. J'appris dans le même temps que les recherches avaient avancée en mon absence, Tor et mes frères du clan Keldau avaient été en mesure de détruire les différents centres d'entrainement de l'Arkacorps. Élisabeth avait fait en sorte de récupérer les informations cruciales et le matériel clés des centres, tout en s'occupant de libérer les différentes équipes rendues esclaves par Alexander. Il ne restait finalement plus que la citadelle de l'Arkacorps à défaire, cet objectif serait néanmoins bien plus compliqué à remporter, puisque les défenses sur place étaient considérables. C'est finalement avec l'appui politique d'Élisabeth et de ses nombreux soutiens, que nous pûmes réfléchir à un plan d'action. L'attaque serait rapide, sanglante mais nous l'espérions tout du moins, décisive. Nous décidâmes d'attaquer épauler par un large bataillon de Mando 'ade, savamment passer incognito grâce aux appuie d'Elisabeth. Un commando formé de moi, Tor et plusieurs courageux Ori'Ramikad du clan Keldau fit dépêcher à l'intérieur de la citadelle pour en ouvrir les portes, afin de permettre aux gros de nos forces d'investir les lieux. Alexander avait sombré dans la paranoïa et les défenses avaient été largement améliorer depuis mon départ des lieux, cependant nous fûmes victorieux. Les principaux accès de la citadelle dorénavant ouverte, le conflit allait pouvoir prendre un autre tournant. Investissant en nombre l'édifice, nous canardions dans les sens les nombreux opposants qui se dresser contre nous. Des droïdes, des mercenaires mais aussi et surtout les derniers combattants génétiquement modifier aux ordres d'Alexander. Comme nous l'avait bien précisé Élisabeth, nous tâchions d'éviter d'anéantir les installations afin d'obtenir les preuves nécessaires à la déchéance de son ancien supérieur. Après quelques minutes de traque dans l'édifice en proie au chaos, je finissais par retrouver celui qui m'avait provoqué tous ces malheurs. Accompagné de Tor, je me chargeais personnellement de tuer les derniers soldats à sa solde, avant de lever ma hache contre lui. Mon géniteur n'essaya pas de m'arrêter, mais alors que ma lame était sur le point de décapiter le félon, je décidais finalement de ne pas occire le pourceau qui osait me regarder avec mépris malgré tous les récents récents. Ignorant qui me cacher sous la Beskar'gam, je doutais qu'il fût en mesure de réaliser l'étendue de ma clémence, mais je n'en avais curé. J'avais de nombreuses questions et cet homme était en mesure d'y répondre. Satisfait de notre action, j'incitais les replis une fois l'installation sous contrôle d'Élisabeth et de ses sbires. Nous quittâmes Arkania aussi discrètement que nous étions arrivés.

j'apprendrais quelques semaines plus tard qu'Alexander, Elisabeth et toute l'équipe survivante avaient été assassinés mystérieusement alors qu'aucune information n'avait pu être tirée de leurs données personnelles ainsi que des différents entretiens avec le mystérieux commanditaire. Cette victoire avait un goût amer, si j'avais été en mesure de stopper définitivement le scientifique, l'homme derrière toute cette histoire me rester inconnu. Pire encore, il était libre. De retour sur Mandalore, je rapportais accompagnée de mon père, les bonnes nouvelles concernant notre expédition. J'avais à présent tout le temps nécessaire pour reprendre ma vie au sein du clan, développant à l'occasion un gout prononcé pour notre histoire, cependant cette période d'oisiveté ne me plaisait guère. Craignant la stagnation, je préférais quitter une nouvelle fois l'espace Mandalorien pour me diriger vers les territoires de la bordure extérieur, en ces lieux reculés j'allais avoir l'occasion de regouter à la chasse, tout en étant payé pour ça, bien que cela puisse attiser la colère de certains Mando'ade.

Chapitre III : L'ascension d'un chasseur de prime.

5319, âgé de 19 ans je retournais dorénavant à mes premières amours, le mercenariat. J'avais eu l'occasion par le passé de sévir dans les systèmes Hutts tout en remplissant quelques contrats pour eux, aux côtés de L'Arkacorps. Nous étions à l'époque très réputés pour nos performances et notre fiabilité. Ce fut à cette occasion que je connais un Hutt du nom de Radha Desilijic Tamar, plus simplement connu comme Radha le Hutt. C'était un jeune Kajidii en pleine ascension et particulièrement déterminé à gravir les échelons des cartels. Membre du clan Desiljiic il était malgré son âge relativement jeune pour un Hutt, à la tête d'un empire du crime des plus conséquents. La disparition des commandos de l'Arkacorps avait laissé un vide chez les Desiljiic qui avait dû se résoudre à employer d'autres malfrats souvent sous qualifiés, pour réaliser des tâches bien souvent au-dessus de leurs moyens. Je me présentais donc comme ancien dirigeant des Iron Hands, après une fouille complète et une conversation houleuse avec le Hutt, je réussissais à décrocher un premier contrat sans grande difficulté, mon franc-parler et ma menace de mort à l'encontre de son garde du corps l'avaient visiblement beaucoup amusé. Je devais donc faire mes preuves, une fois encore, ça devenait presque une habitude avec le temps. Réussissant sans grandes difficultés l'assassinat qu'on m'avait demandé d'effectuer sur un parrain de la pègre locale, ayant un peu trop salopé le boulot de Radha, j'obtenais la preuve d'être encore et toujours aussi performant que dans ma jeunesse. Par la suite, Radha accepta de me confier des missions de plus grandes envergures, je continuais à côté de ça à louer mes services aux plus offrants dans l'espace Hutt, l'argent coulé à flots dans ces milieux corrompus. C'était pourtant les Hutts qui payait toujours le mieux. Ma réputation grandissante me permit par la suite de me rapprocher un peu plus du clan Desijliic, Radha me fit part de ses ambitions concernant un opposant récurrent avec qui j'avais eu quelques contrats récemment. Saddo le timoré, l'actuel chef du clan Besadii. Son empire était à l'époque l'un des plus importants de l'espace Hutt, et bien qu'il ne soit pas versé dans les mêmes secteurs d'influence que Radha, il faisait en sorte de freiner l'avancée du jeune Hutt. Son influence au sein du conseil empêcher au clan Desijliic de prendre l'ascendance souhaitait par leur chef.

C'est ainsi que Radha me fit une proposition alléchante, il était bien conscient que le savoir-faire Mandalorien était légendaire, les nombreux raids et chasseur de primes qui avaient précédé mes interventions ne faisaient qu'écho à mes propres performances. Ainsi, il souhaitait s'offrir les bras du clan Keldau pour faire pencher le conflit en sa faveur. Les sommes qu'il me promit à l'époque étaient presque indécentes, je ne pouvais cependant pas parler au nom de mon clan sans en avoir informé mon Alor et Buir. Je me contentais de laisser sa proposition en suspens et de rejoindre mes frères sur Mandalore, afin de statuer sur la décision finale. À cette époque, les Hutts et Mandalorien n'étaient pas particulièrement proches, quelques-uns de nos guerriers effectuaient des rôles de mercenaires dans l'espace Hutt, mais aucun clan n'avait encore réellement soutenu politiquement quelconque faction. Ce n'est pourtant pas l'attrait politique qui fit pencher la balance, mais bel et les sommes d'argent invoqué par Radha. Ainsi, avec l'accord de Tor, je pouvais retourner dans l'espace Hutt accompagner de nombreux membres du clan Keldau pour accomplir notre tâche. C'est à cette période que j'appris le Huttese, aux côtés de Radha. Notre plan d'action était simple, mais efficace. Radha se contenterait de nous fournir les informations clés sur les différentes propriétés de Saddo, nous nous occuperions d'étouffer son commerce de notre côté. Diverses missions de sabotage furent ainsi établis, des assassinats ciblés des capots la pègre étaient orchestrés un peu partout dans le territoire du Timoré. Bien vite, la situation s'aggrava, Saddo n'était peut-être pas le plus courageux de son espèce, mais il savait fort bien que s'il ne tentait pas de réagir c'est toute son organisation qui risquait d'y passer. Il du se résoudre à renforcer ses propres installations par l'allocation de différentes compagnies mercenaires locales. Ces hommes étaient déjà plus compétents que les vermines que nous avions dû affronter jusque-là, mais il ne faisait que pâle figure face aux Ori'Ramikade de notre clan. Nous avancions irrémédiablement dans le territoire du Hutt sans qu'il ne puisse réagir efficacement, nos pertes étaient faibles, mais tout de même présentes. Radha était de son côté très satisfait de notre avancé, il avait finalement réussi à convaincre plusieurs autres Kajidii de rejoindre sa cause. Saddo avait eu la fâcheuse tendance à écraser la plupart de ses concurrents se faisant par la même occasion de nombreux ennemis sur sa route, qui aujourd'hui s'apprêtait à prendre leur revanche.

L'utilisation de Mandalorien dans le conflit était tel, que différents Hutts cherchèrent à nouer leurs propres liens avec des Mando'ade d'autres clans. C'était une grande aubaine pour notre peuple, qui était alors en mesure de se remplir les poches sans avoir à verser le sang de ses propres combattants. Le conflit finit cependant par s'enliser rapidement, Saddo avait été en mesure d'engager à son tour de vastes renforts usant ironiquement de la firme de production de droïde de Radha pour se constituer une véritable petite armée en mesure de sécuriser ses territoires les plus prospères. Le bras de fer se poursuivit cependant pendant encore quelque temps. Ce n'est qu'en 5317 après près de deux ans de conflit, qu'un accord fit trouver entre les deux camps, Saddo du rendre une partie des possessions qu'il avait arrachée aux différents clans qu'il avait combattu par le passé et devait reconnaitre Radha comme membre légitime du conseil. Le chef du clan Desijliic était quant à lui très satisfait de notre aide dans le conflit, payant sa dette comme promis, il permit à notre clan d'établir de solide relation avec les principaux Kajiidic Hutt. Je sortais quant à moi grand vainqueur de ce conflit, ayant permis à mon clan de solides revenus tout en me propulsant aux devant de la scène des chasseurs de primes. Ce n'était bientôt plus à moi de démarcher les gros bonnets de ce secteur, mais bien l'inverse. Je restais ainsi pendant une année supplémentaire dans l'espace Hutt, c'est aux côtés de Radha que je saisis l'importance d'un tissu industriel au sein de notre peuple. Nous étions certes des guerriers redoutables, mais nous avions eu la fâcheuse tendance par le passé à simplement singer les productions de nos adversaires vaincus, il était de mon point de vue venu le temps de créer notre propre histoire. Pour un peuple militaire, c'était quand même le moindre effort que nous puissions faire. Hélas, mes talents en affaires étaient bien trop peu développés pour que je puisse prétendre à diriger une quelconque entreprise, je savais cependant que plusieurs de mes compatriotes étaient suffisamment érudits pour s'intéressés à des domaines comme la mécanique ou l'ingénierie. je gardais cette idée en tête tout en retournant à mes obligations auprès de mon peuple, dans l'espace Mandalorien.

Mes opérations dans l'espace Hutt m'avaient permis de me rapproché de mes frères de clans, j'avais eu l'occasion de faire mes preuves à leurs côtés et ainsi, j'avais obtenu leur respect. C'était cependant loin d'être le cas auprès des autres Mando 'ade. La plupart me voyaient encore comme le jeune homme avantagé de par ses transformations physiques, qui déshonorait en un sens les valeurs guerrières traditionnelles de notre peuple. J'avais cependant grandi, et j'étais par conséquent en mesure de fermer les yeux sur ces quelques remarques désobligeantes. J'étais fier de moi et cela me suffisait. Toujours est-il que mes actions récentes m'avaient valu la promotion au statut d'Ori'Ramikad, à l'âge de 23 ans, la performance était plus qu'honorable. Je m'investissais ainsi durant les années qui suivaient plus en avant au sein de mon clan, oeuvrant à leurs côtés aux différentes missions de très haute importance que nous confier Mand'alor. Je poursuivais dans le même temps mes contrats auprès des Hutts, tout en prenant en compte les intérêts non seulement financiers mais aussi stratégique pour notre peuple. Je ne travaillais ainsi plus simplement pour moi, mais pour l'avancée commune. C'est dans cette même idée que je décidais en 5314 de fonder avec l'aide de nombreux collaborateurs, une entreprise industrielle du nom de Mandal Darasuum. Je réalisais alors un objectif qui me tenait à cœur depuis longtemps, permettre aux Mandaloriens légèrement moins intéresser aux champs de bataille de participer à l'effort de guerre, via leurs connaissances plus ou moins grandes dans des domaines différents, comme la recherche. Évidemment ce genre de société ne sortait pas de nulle part, épauler par des amis de longue date bien plus pencher sur le domaine expérimental, je n'étais finalement que l'actionnaire majoritaire de l'entreprise. Le directeur exécutif t n'était autre que Jackal Keldau, un Ori'ramikad réputé de notre clan et fidèle compagnon d'arme. Ainsi et grâces aux accords commerciaux nouer avec plusieurs cartels Hutt, nous fûmes en position de démarrer le projet. J'avais investi toute la fortune que j'avais accumulée durant ces années de mercenariat, mais je dois dire que les premiers résultats étaient encourageants. La production se cantonner initialement aux vaisseaux de petite envergure comme des chasseurs, et des véhicules de guerre terrestres. Notre cible était avant tout locale, les clans Mandaloriens ayant la fâcheuse habitude de rester sur leur acquis n'avaient pas particulièrement de véhicules standardisés, c'était l'occasion d'établir un marché stable et lucratif. Pour autant, quelques exportations en vue de l'espace Hutt étaient aussi prévues, les différents Clans Hutt s'équiper chez des concurrents républicains ou à l'aide d'une production locale bien souvent dépassée.

Les prochaines années furent assez calmes au final, je continuais à faire valoir les intérêts des miens auprès des Huts, tout en poursuivant mes obligations d'Ori'Ramikad, Mandal Darasuum finissait par prendre de l'ampleur et établisser son quartier général à Keldabe, dans une forteresse éponyme. Ce n'est finalement qu'aux alentours des années 5310 que les ennuis ou plutôt les occasions signèrent leur grand retour.
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Horus Keldau
Horus Keldau
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Sam 31 Mar - 8:25
Horus Keldau
Suite et fin



Chapitre IV : D'Esclave soumis à chef Respecté.





La république n'avait plus fait parler d'elle depuis quelques années. Cacher au plus profond de leurs frontières, entourer de leurs esclaves magiciens qu'ils osaient nommé Jedi, les forces républicaines semblaient endormies, et voir leur sale tête de crevards ne me manquait pas vraiment. C'était pourtant bien des rumeurs de guerre qui parvinrent peu à peu aux oreilles des cartels Hutt, le sénat semblait s'être soudainement réveillé et il était d'humeur belliqueuse. Lorsque l'information d'une guerre à l'Est fut confirmé par les services secrets des cartels, je me devais de saisir l'occasion qui se présenter à mes yeux. En 5310 Je contactais rapidement Radha pour connaitre l'avis du grand conseil Hutt, le jeune avait réussi a gratté de l'influence auprès des siens, si bien qu'il fut en mesure avec ses confrères d'unir rapidement tout l'espace Hutt dans la lutte contre la république. Bien conscient que les contrats que j'avais signés jadis avec Radha ne seraient que des broutilles en comparaison de l'accord qui pouvait être signé à cet instant, je demandais à être reçu auprès de Mand'alor. le réformateur était connu pour sa sagesse, et lui aussi avait depuis des années des relations cordiales avec les Hutts, ma suggestion concernant un accord de soutien envers eux fut donc reçue avec satisfaction. Voyant les nombreux bénéfices qu'il pouvait gagner dans la transaction, Mand'alor décida de se rendre en personne face au Grand conseil Hutt pour déterminer les modalités de cette alliance de fortune. Satisfait de voir les Mandaloriens de nouveau projeter sur le devant de la scène, j'accompagnais Mand'alor durant la transaction en faisant jouer mes relations sur place. Ceci allait être le début d'une guerre-éclair qui provoquerait sans doute un cataslyme politique, après tout jamais de leur histoire Hutt et Mandaloriens s'était uni face à un ennemi commun. Jackal profitait du conflit pour développer plus en avant notre entreprise, la guerre était décidément très bonne pour les affaires.

5310 Espaces d'Onderon, Vaisseau Capital des cartels Hutt.


Nous étions en mesure d'arrêtés les intentions ennemies en une seule attaque. Gonfler par leur orgueil et ce sentiment de supériorité généralement présent chez les républicains, la flotte expéditionnaire c'était avancé dangereusement loin de ses frontières, s'aventurant près d'un monde désert qu'elle voulait sans doute réclamer. Mand'alor avait jugé bon de préparer les derniers préparatifs aux côtés de nos alliés Hutt, Radha avait fait le déplacement en personne pour représenter les intérêts de son peuple. Sur son vaisseau amiral, nous étudions donc la marche à suivre. La stratégie comprenait les avantages divers à notre disposition. La force de frappes et l'habitilité de nos chasseurs, les grandes quantités de vaisseaux Huts, certes de qualités inférieures à leurs opposants, mais surtout le fait que la république ne s'attendant pas à une aide des clans Mandaloriens. Fable avait aidé à la mise au point de la stratégie que nous allions employé, elle avait finalement trouvé une utilité et bien que cela me fasse mal, notre action n'aurait sans doute pas eu le succès qu'elle obtenu sans ses suggestions. Pris en tenail par l'intervention inattendue des forces Mandalorienne et de nos débarquements suicidaires sur certains bâtiments clés, la république devrait faire face à un cas de figure qu'elle ne pouvait simplement pas prévoir. En tant que symbole de l'union Mandalo-Hutt, je fus mobilisé comme nombreux de mes frères pour contrecarrer les plans de la république. Les espions des huts avaient repéré la flotte expéditionnaire républicaine aux abords de la planète Onderon, une lune déserte que j'avais déjà parcourue par le passé, le décor me serait donc familier. Comme convenu, Hutt et Mandalorien avancèrent leur flotte près de la planète, pour mettre arrêt définitif à l'entreprise des colons. Si nous étions en mesure d'arrêté directement cette force amoindrie, la république n'oserait sans doute pas envoyer plus de troupes. Élisabeth m'avait d'ailleurs confirmé que le chancelier suprême n'était pas particulièrement emballé par ces projets militaires. Rapidement, les bâtiments républicains sortir de l'hyperespace pour mener l'agression, bien conscient qu'aucun dialogue n'était possible à ce stade de la confrontation, les Hutts déclenchèrent le début des hostilités. Après quelques minutes de doutes, nos forces émergèrent à leur tour de l'espace sinueux pour prendre la flotte à revers.

J'étais à cet instant logé dans mon chasseur personnel, produit comme nombres de mes frères par Jackal et son équipe. Je me contentais d'aligner la chasse adverse, tout en cherchant a provoqué des points faibles sur les vaisseaux de plus grande envergure. Mand'alor nous avait suggéré d'être inventif, et c'est bien ce que je comptais faire. Accompagner par plusieurs Ori'Ramikad, j'investissais une frégate ennemie en faisant une entrée de force dans le hangar. Une manoeuvre qui aurait pu être considéré comme de la folie pure, et qui était sans doute inspirée par cela. Néanmoins, notre commando fut en mesure de provoquer suffisamment de trouble pour empêcher le déploiement des 3 escadrons de chasseurs qu'elle contenait. Nous avancions en vitesse dans le vaisseau, mon manque de tacte et de discrétion eut le don de rameuté rapidement l'équipage, mais il n'était hélas pour eux, pas tailler pour combattre des Ori'ramikad dans un endroit aussi confiné. Nous ne prenions cependant pas de risque supplémentaire, déployant des charges explosive près des réacteurs nucléaires du vaisseau. Nous nous repliâmes dans le hangar récupérant à la hâte des vaisseaux encore en état pour nous échapper du bâtiment qui serait bientôt en proie aux flammes. La bataille n'avait pas perdu en intensité, et l'issue de celle-ci semblait tourner rapidement en notre faveur, c'est lorsque je découvris le chasseur personnel de Mand'alor près du vaisseau capital ennemi que je compris la suite des opérations. Accompagnant avec mes propres hommes son garde personnel, nous nous élançâmes dans la même procédure qu'auparavant. Si nous étions en mesure de provoquer l'implosion du vaisseau amiral, la déroute adverse était assurée.

L'intrusion fut cependant bien plus compliqué que sur la frégate. Les défenses externes et la chasse nous freinèrent grandement, si bien que de nombreux de nos chasseurs furent mis hors d'état de nuire sans que nous puissions agir. Avec la force de frappes d'un croiseur léger Hutt allié, nous fûmes cependant en mesure d'aborder le hangar en désactivant temporairement son champ de protection. Une corvette chargée d'explosif et sans conducteur fut la première a pénétré sur les lieux, dévastant les différentes rampes de lancement pour limiter le déploiement des troupes. Nos chasseurs de plus fine envergure investirent alors les lieux. S'occupant des défenses automatiques, Mand'alor pris la tête de sa garde pour opérer la mission de sabotage. Bien conscient que la discrétion serait cette fois de mise, je n'osais m'aventurais à leurs côtés. Je prenais par conséquent le commandement de l'autre équipe aux côtés de Tor. Notre objectif était simple, tenir le hangar jusqu'à ce que Mand'alor est effectué sa mission. Plus faciles à dire qu'à faire, le vaisseau était particulièrement peuplé et de nombreux renforts furent déployés pour reprendre possession des lieux. Nos forces étaient irrémédiablement en inférioté numérique, mais notre maitrise des divers points d'accès du hangar coupler à des capacités de combat supérieures à des hommes de ponts nous permettait de limiter la casse. Nous aurions sans doute tenu bon encore de longues minutes si l'intervention inopinée de plusieurs Jedi ne c'étaient pas déclaré. Perçant nos lignes en quelques coups de sabre, les perfides sorciers tentaient de désorganiser nos forces, très vite nous dûmes Tor et moi-même intervenir contre eux. Bien moins sot que dans ma jeunesse, j'appréhendais cette nouvelle confrontation contre les sorciers d'une manière bien plus calme et mesurée. Je ne commeterais pas deux fois la même erreur. Je m'élançais vers l'un des félons en prise avec l'un de mes hommes, lui expédiant sans plus attendre un coup de hache dans la colonne vertébrale, bien trop occupé pour voir l'action arriver, un regard inquiet envahissait son visage, alors que la vie le quitter en quelques instants. Parcourant le conflit des yeux, je poursuivais mon chemin sanglant en veillant toujours à venir en aide aux hommes dans la détresse, qu'il soit ou non de mon clan. Bien vite l'intervention se cantonna à un maitre Jedi visiblement responsable des opérations sur les lieux. J'incitais les Ori'Ramikad à reprendre leur mission tandis que Tor et moi-même nous occupions du maitre restant, il était de toute façon inutile d'impliquer trop de personnes dans le conflit, si ce n'est provoqué plus de désordre qu'autre chose.

Le vacarme était assourdissant, les blasters tournés à plein régime alors que diverses explosions retentissaient à travers l'édifice, étrange... L'accès aux moteurs nucléaires était censé être situé un peu plus loin dans l'appareil, Mand'alor avait peut-être des difficultés de son côté. Je n'avais cependant pas le loisir de réfléchir à ce sujet, nos adversaires aguerris étaient en train de nous faire une démonstration de travail d'équipe. en nous pilonnant comme on tente d'écraser un insecte un peu trop gênant. J'enchainais rapidement avec deux autres soldats, mais devais accuser une blessure à l'avant-bras. Voyant Tor en difficulté je m'empressais de venir à son aide avant de me prendre une détonation en pleine face. Elle m'envoyait rapidement valdinguer dans la carcasse d'un chasseur sous la violence du choc. Couper du combat et rapidement entourer par quelques hommes de la flotte qui avait réussi une percée temporaire dans l'entrée secondaire, je me devais de faire vite. Découpant prestement les soldats à m'a portée, j'ordonnais aux autres Mando'ade de resserrer les rangs avant de m'élancer à la poursuite des derniers membres du commando adverse. J'arrivais hélas trop tard, les précieuses minutes qu'avait gagnées le capitaine de l'escouade leur avaient permis de prendre l'avantage dans leur duel contre mon Alor. À la seconde où je dégainais mon propre blaster pour espérer détourner leur attention, ils criblèrent mon père de tir, sous mes yeux. La violence de la scène couplée à mon sentiment de responsabilité face à cette perte terrible me fit rentrer dans une transe de combat. J'étais loin de l'époque de ma jeunesse ou ce genre de situation me faisait perdre entièrement le contrôle, j'avais suffisamment connu de bataille pour savoir comment utiliser ces émotions néfastes à mon avantage. Ainsi, je ne prêtais plus attention à mes frères se battant pour leur vie tout autour de moi. Je n'avais plus qu'une idée en tête, tuer les salopards qui avaient osé ôter la vie de mon mentor. Sachant parfaitement qu'ils possédaient l'avantage à distance de par leur nombre, je décidais se rompe prestement la distance entre eux et moi. Je terminais les quelques combattants avant de me concentrer sur le dernier de la troupe, le capitaine qui avait été capable de tuer mon père. Contrairement à ses hommes, il semblait appréciait particulièrement le corps-à-corps. équiper de deux vribrolames, l'homme était étonnamment sûr de lui, loin d'être impressionné par sa prestation, je me dirigeais donc vers lui avec détermination et échanger déjà quelques coups. Comprenant rapidement que son style de combat se porter sur la défense, je décidais de changer mon approche. Contre toute attente, je faignais une erreur de placement, elle ne dura qu'une simple seconde mais mon adverse s'y engouffra directement. Contre-attaquant le vieil homme s'enfonça dans mon épaule, ce rapprochement dangereusement de moi. Il réalisa son erreur, mais il était trop tard pour lui. Un sourire aux lèvres masquées par mon casque, je déployais les lames de ma Beskar'gam pour les lui enfoncer dans la gorge, provoquant un bruit sourd d'os brisés et une expulsion de sang conséquente. D'un revers de la main, je le décapitais à mon tour, l'honneur de mon Alor était sauf.

Alors que ma concentration retombée peu à peu, je découvrais que beaucoup de choses avaient bougé autour de moi, mon implant m'avait de nouveau joué des tours. Nos forces étaient largement dépassées mais je remarquais dans le même temps que Mand'alor avait finalement retrouvé le chemin du hangar lui et ses gardes bien que de nombreux hommes manques à appel, sacrifier pour la réussite de cette mission. D'un signe de tête j'incitais les membres du clan Keldau à plier bagage, tandis que j'assurais seul notre retraite. Déployant plusieurs explosifs que j'avais jusque-là, je faisais en sorte de faire gagner le plus de temps possible à mes frères. Essuyant de nombreuses blessures, mon armure était sur le point de s'effriter sous la pression ennemie, mais mon esprit se refuser a laissé tomber. Quand je sus que Mand'alor et le gros de nos troupes avaient pu initier leur vol, j'accourais dans un vaisseau Mando'ad avant de prendre la fuite déployant de nombreux fumigènes pour masquer au mieux notre départ. Une fois à l'intérieur, je remerciais Kad Ha'rangir de m'avoir fourni un Co pilote, j'étais dans l'incapacité de bouger une fois l'adrénaline retombée. Je jetais un dernier coup d'oeil sur la vitre, découvrant la débâcle totale de la flotte républicaine, après la retraite anticipée de leur vaisseau amiral. Malgré la douleur et la haine qui étreignait mon coeur, je ne pouvais m'empêcher de sourire en succombant à un malaise.

Le conflit contre la république avait pris fin, et le calme s'installa de nouveau dans la galaxie, des raids contre les bordures extérieures étaient encore prévus de notre part, mais rien de comparable à un conflit ouvert. Le bilan global était très satisfaisant, nous avions pris notre revanche contre la république tout en consolidant nos relations avec les Hutts, y faisant par la même occasion de très gros gains financiers. J'étais à titre personnel sorti du conflit avec les honneurs, gagnant le titre d'écorché pour ma défense héroïque durant la bataille d'Onderon que tous purent constater. J'étais enfin respecté pour mes compétences, et non plus railler par mon peuple. Hélas, Tor avait perdu la vie dans le conflit et le clan Keldau avait besoin plus que jamais d'un chef capable de hisser notre clan au firmament. Les prétendants à sa suite étaient réduits, notre clan bien que très peuplé possédait de véritables "champions" et rares étaient les jeunes chiens fous sortis de nuls part en mesure de se présenter pour un rôle d'une telle importance. Je m'étais bien évidemment posté en digne successeur de mon père, bien que de tels arguments n'ait pas leur place dans la psychologie Mandalorienne. Les duels décideraient donc du représentant le plus digne d'atteindre le statut d'Alor. Nous n'étions bientôt plus que trois Mando'ade à se battre pour le titre tant convoité. Jackal était de la partie, l'idée de combattre un être que je considérais comme mon frère n'était pas un problème pour moi, j'étais au contraire fier de pouvoir m'opposer à lui dans un combat de cette ampleur. Nous décidâmes des modalités du combat, celui-ci se déroulerait à mains nues aux yeux de tous dans une arène traditionnelle de notre clan. Le soleil était haut dans le soleil alors que nous nous élancions dans notre pugilat, Beskar'gam équiper. Alors que la logique voudrait que les deux plus faibles s'unissent contre la menace immédiate avant de se retourner en un, un contre un, la situation ici était tout autre. Tour à tour, nous expédions une pluie de coups à ne plus savoir ou donner de la tête, qu'importe qui était présumé supérieur, nous nous devions d'écraser les opposants malgré sa force. Le troisième candidat au titre fut cependant rapidement mis hors d'état de nuire. Il ne restait ainsi bientôt plus que Jackal et moi dans l'arène dont le sable recouvrait toute la superficie, nous restâmes quelques instants à nous fixer, créant l'espace d'un instant un vide dans ce lieu de lutte acharnée. Nous avions parcouru un long et nous savions pertinament qu'importe le résultat, le gagnant serait respecté par son adversaire. Un hochement de tête signa la reprise du combat, et nous nous chargeâmes mutuellement. La violence du choc résonna dans l'arène devant des spectateurs endiablés, mais au bout du compte je finissais par prendre le dessus sur mon vieil ami. Le projetant contre un mur de l'arène avant de le ruer de coups, lui brisant par la même occasion quelques os. Le salaud avait tout de même réussi à me décrocher la mâchoire et me fracturer la clavicule gauche, mais ce n'était rien d'irréparable.

à présent à la tête du Clan Keldau, je me devais d'être irréprochable. Je poursuivais la politique interventionniste de mon père et Mentor, tout en sachant pertinemment que Mand'alor était un peu moins enclin à poursuivre le conflit contre la république, mes envies se diriger vers la bordure extérieure et ses territoires à la merci de nos forces. Je savais pourtant pertinemment que la république sauterait sur l'occasion pour repartir sur le pied de guerre, prétendant défendre les idéaux de paix et de tranquillité dans la galaxie, ces raclures oubliaient sans doute le sang qu'il avait sur les mains. Je m'éloignais donc peu à peu des idéaux de Mand'alor, sans pour autant perdre confiance en ses capacités. Il n'était peut-être pas assez agressif à mes yeux, mais il avait eu le mérite d'apporter la stabilité à notre peuple et une plus grande ouverture d'esprit avec l'incorporation des races étrangères dans nos rangs, un acte irrémédiablement courageux connaissant la xénophobie l'attente de notre espèce. Jackal s'était montré digne de son poste et me servait à présent de second, je pouvais administrer notre territoire de l'extérieur sans avoir à craindre pour nos propriétés. Les années passèrent et mon clan n'avait pas connu une telle prospérité depuis longtemps, notre raide régulier dans la bordure extérieure nous permettait dans le même temps de tester nos nouveaux véhicules, c'était l'occasion de préparer le terrain pour la suite. Les nouveaux accords que j'avais signés avec le conseil des hutts liés le clan Keldau à plusieurs cartels dans des domaines aussi variés que dangereux. Nous fûmes souvent obligés à rentrer en conflit avec plusieurs Jedi un peu trop curieux, mais c'était les risques du métier. Le cumule de toutes ses actions firent de moi la victime d'une propagande anti mandalorienne, je savais que l'ordre Jedi gardait un oeil sur moi et que plusieurs sénateurs souhaitaient une nouvelle intervention militaire contre l'espace Hutt. Mais cela ne m'empêchait pas pour autant d'étendre mon influence auprès des autres clans Mando 'ade. Je continuais à fournir mes talents de chasseur de primer sur la scène galactique, mais je n'acceptais dorénavant que les primes les plus élevées, et cela ne courait pas vraiment les rues. J'étais suffisamment connu pour avoir à m'occuper du menu frottin, et je dois dire que toutes mes obligations d'Alor m'en auraient de toutes façons empêcher. Je profitais de ces temps de calme pour développer mes talents de gestionnaire, tout en prévoyant la suite des opérations.

C'est n'est qu'aux alentours de 5305 que je me décidais à agir pleinement contre la république. Lorsque l'information de la capture d'enfants sensitifs atteint Mandalore et son espace, je n'étais pas en mesure de supporter un tel affront. Nous étions depuis toujours considérés comme des barbares, mais nous imputer un crime digne des immondes malfrats qui m'avaient enlevé dans mon enfance, s'en était trop pour moi. Bien conscient que le réformateur était lui aussi courroucé de la nouvelle, je me proposais de mener une attaque punitive dans les territoires républicains. Bien que frileux à l'idée d'un dérapage, j'obtins l'accord de mon chef pour cette future attaque. Notre cible était Ord Biniir une planète mineure de la bordure extérieur. Le sénateur alors en place semblait particulièrement virulent dans ses propos à notre égard, il le paierait. Nous nous attaquâmes avant tout à l'infrastructure du gouvernement, provoquant des sabotages et des assassinats ciblés sur les individus qui osaient s'en prendre impunément aux fiers Mando 'ade, nous rations de peu l'occasion d'assassiner le sénateur mais devions-nous replier dans l'espace afin d'éviter d'enclencher un conflit direct contre la république. Alors que nous avions fini notre objectif initial, la perspective de guerroyer nous fit rester quelque temps encore dans la bordure extérieure. Nous nous élançâmes par la suite sur Moltok, une planète connue pour sa neutralité et qui était près de nos propres territoires, l'heure était venu de tester ces défenses. Nous opérions comme nous l'avions fait sur Ord Biniir, n'éprouvant qu'une faible résistance si ce n'est quelques Makurth déterminés à nous mettre des bâtons dans les roues. Nous décidâmes de chercher un monde qui représenterait un véritable défi pour nos troupes et c'est ainsi que nous atterrissions sur Mygeeto. La planète gelée nous intrigua dans un premier temps par la rudesse de son climat, nous n'étions pas habitués a rencontré des terrains de ce type dans l'espace Mando 'ade, mais les nombreuses ressources minières nous restèrent gravées en tête. Après une série d'attaques visant à piller quelques cités, nous nous contentions de rentrer au bercail avec ces nouvelles informations en tête. Au moins le raid initiale contre Ord Biniir avait pu nous être utile.



Chapitre V : Vers une nouvelle croisade.






J'avais faits en sorte de continuer à développer mon clan en poursuivant les raids dans la bordure extérieure. Une sorte de routine c'était peu à peu installer au sein de l'espace Mando 'ade, et ce n'est qu'en 5301 qu'un événement inattendu vint perturber la situation. Mand'alor le réformateur était mort, le guide de notre peuple était vraisemblablement mort de cause naturelle, cette découverte fut perçue comme toujours pour notre peuple, à la fois comme une perte, mais aussi et surtout le signe du renouveau. En tant que chef de Clan, je décidais qu'il était temps pour moi de me présenter en tant que successeur légitime de notre chef. J'avais après tout prouvé ma valeur au combat à de nombreuses reprises et la stratégie militaire n'avait plus de secret pour moi. Couvert par de nombreuses alliances claniques et d'un bon investissement dans l'espace Hutt, je faisais partie des plus légitimes, sans pour autant obtenir l'unanimité. Les duels décideraient du successeur et tout le monde devrait s'y plier. C'est donc durant des jours que nous nous opposèrent les uns les autres pour le triomphe de notre peuple. Ce fut épuisant, mais je réussissais finalement à vaincre mes adversaires coûte que coûte. À la fin il ne restait bientôt plus que moi et un jeune humain, si j'avais sû à cette époque que ce frêle Ori'Ramikad allait devenir celui qu'on nommerait le belliqueux, j'aurais sans doute fait preuve de plus de prudence. Nous nous étions réunis à Keldabe devant le conseil des clans, ainsi tous attesteraient de la noblesse du vainqueur. Persuader de mes capacités, j'avançais sans grande inquiétude face à cet inconnu, armée de ma hache Mythosaure. Bien que moins impressionnant que moi, le jeune homme était visiblement taillé lui aussi pour la guerre et les premiers coups de Beskad qu'il m'infligea ne firent que confirmer ma première impression. Des frappes chirurgicales, puissantes et rapide, c'était un bretteur très qualifié, mais j'arrivais sans grandes difficultés à limiter la casse en parant de ma propre arme. Au fur et à mesure que le duel avançait je finissais par prendre l'avantage sur lui, la puissance de mes coups avaient pour effet de l'épuiser bien plus vite que je n'aurais pu l'être moi-même. Profitant de ce qui me semblait être une inattention de sa part, je réussissais grâce à Keldabe Kiss à le mettre au sol. M'apprêtant à le soumettre je jetais un regard triomphant à l'assemblée devant moi, leur intimant de constater ma supériorité. Cet excès d'orgueil me fut hélas fatal, dans un geste visiblement préméditer de sa part, il profita de mon action pour me faire chuter lourdement au sol. Ce que j'avais perçu comme une erreur était en réalité une simple tactique, profitant de son agilité supérieur, il repris de plus belle ses assauts dévastateurs. J'étais extrêmement surpris de voir un humain non sorcier capable de me tenir tête, perplexe je n'eus pas le temps de voir son coup de pied m'atteindre le visage. A présent sur la défensive, je tentais vainement de contre attaquer, mais devais rapidement me rendre à l'évidence, cet inconnu était doué, trop doué. Malgré la blessure profonde que j'étais en mesure de lui infliger sur la hanche, il me terrassa de sa lame et me fit dévorer la poussière, j'avais échoué.

Par la suite je devins rapidement un soutien proche du Belliqueux. Satisfait de sa croisade contre la république récemment annoncer et de la ferveur qu'il démontre à triompher de la guerre à venir, je ne pouvais qu'adhérer à ses idéaux de guerrier. En tant que chef de clan, j'écoutais avec attention ses projets pour l'avenir tout en essayant de persuader mes frères plus traditionalistes à ne pas le sous-estimer sur le simple fait de son espèce. Cette attitude progressiste me rapprochera d'autant plus de la nouvelle génération de Mando 'ade, cependant quelques vieilles souches ne virent pas d'un très bon oeil l'alliance inédite que j'étais en train de nouer avec le Mand'alor. Bien loin de toutes ces questions éthiques je me dirigeais vers l'avenir en profitant de l'occasion qui nous étais donné pour refaire parler du clan Keldau à travers de nouvelles agressions bien plus conséquentes qu'auparavant dans la bordure extérieure, à la tête de mes troupes. L'époque des escarmouches et des petits conflits spatiaux allait bientôt prendre fin et l'avenir appartenait dorénavant aux fiers croisés de Manda'yaim.


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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Sam 31 Mar - 11:37
Alyvan Chaldren
C'est ce qui s'appelle un début inspiré Shocked

Bon courage pour la suite Very Happy
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Dim 8 Avr - 15:58
Alyvan Chaldren
Coucou Horus !
Alors … Bravo pour une telle implication, ça c’est de la fiche XXL Razz Maintenant que j’ai vaincu la bête, je peux donc la modérer … et te demander quelques petites modifications, parce que la perfection n’est pas de ce monde !

- Tout d’abord, au niveau de tes caractéristiques, tu as 10 points en trop … Petit resquilleur !

- 30 en Présence pour quelqu’un dont l’un des points forts est d’être un leader, et qui semble être incontesté à la tête de son clan … C’est très peu. Trop peu. Tu peux donc augmenter cela, ou bien modifier en conséquence, en mettant par exemple que ton personnage est contesté au sein de son clan. Ce qui serait logique compte tenu de son passé, accessoirement.

- En ce qui concerne ton histoire, il va te falloir effectuer plusieurs modifications. La plus importante concerne toute la partie punitive sur Arkania. Le fait que, concrètement, à la fin de ton histoire, les Clans aient un avant-poste finalement en plein cœur républicain, là où ce devrait être un bastion secret du Seigneur Noir, me pose un important problème de cohérence. Passe encore que tu puisses t’introduire ainsi à travers une part considérable de l’espace républicain, mais après, vraiment, je ne vois pas comment Elizabeth survivrait, conserverait des soutiens etc … En clair, je crois qu’il va te falloir renoncer à cela.

- Les Jedi n’ont pas participé à l’avancée républicaine contre les Hutt. Une telle action est pour le coup vraiment contre leurs principes, et ils n’ont jamais participé aux Croisades du Pius Dea qui avaient peu ou prou les mêmes intentions. Du coup, en affronter un … Compliqué ! Tout comme défaire un Maître de la sorte, à vrai dire.

- Le mercenariat pour les Hutt n’est pas forcément très bien vu à notre époque, chez les mandaloriens. On est dans une optique plus guerrière, au sein du clan. Se battre pour de l’argent … C’est assez peu source de renommée. Du coup, il faudra que tu intègres cet état de fait. Cela risque d’accentuer la défiance à l’encontre de ton personnage.

- Des raids punitifs en plein cœur de la République auraient immédiatement été suivis d'une réplique. Si la République n'intervient pas, c'est parce que les Mandaloriens se contentent de s'étendre contre des mondes neutres essentiellement - s'attaquer à beaucoup plus fort que soi, ce n'est pas conseillé - ou raident ponctuellement des planètes de la Bordure Extérieure, sans gros appuis. Il va donc falloir revoir tout ce passage, que je ne peux valider en l'état.

- De manière générale, ton personnage s’en sort très bien dans tous ses combats, y compris contre des adversaires sensibles à la Force et entraînés. Ses modifications lui offrent des avantages manifestement conséquents, qui ne paraissent guère contrebalancés à la fin de ton histoire. Mieux vaudrait être moins ambitieux. Cela offrirait plus de relief à ton personnage, et aussi quelques passages où il serait plus en difficulté. Après tout, par exemple, Mandalore le Belliqueux, ce n’était pas un coup de chance, on parle d’un guerrier redoutable et redouté … Autant que cela se voit, non ?

- Pour conclure, je vais te demander une bonne relecture, il y a beaucoup de fautes qui gâchent une écriture pourtant fluide, notamment au niveau des terminaisons des conjugaisons et de certaines tournures en « -er ».

Courage pour ces modifications … Et à très vite Very Happy
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Horus Keldau
Horus Keldau
Rang IV - Alor
Messages : 19
Date d'inscription : 27/03/2018
Dim 8 Avr - 18:53
Horus Keldau
Merci à toi tout d'abord pour cette réponse rapide que je ne suspectais pas x).

- Désolé au niveau des caractéristique, je me suis écharpé avec le code qui s'amuser à reset mes points (et autres parties du code d'ailleurs What a Face) en permanence et je pense avoir faire une belle bêtise, mais c'est réglé !

- Alors pour la présence, j'étais presque sûr que ça poserait souci, j'aurais p'tete du écrire d'avance pourquoi j'ai jugé de mon côté bon de mettre ça : Vu que d'un point vu Mando, la présence et le charisme ne sont pas des éléments pris en compte dans le choix d'un leader (puisque ceux-ci peuvent être défié etc..) j'ai pensé qu'il était bon de spécifié qu'il était avant tout à sa place grâce à ses capacités physique et son histoire plutôt que grâce à sa prestance. Ce qui dans le même temps, me permettrais d'expliquer pourquoi il est incapable de gérer une diplomatie autre que dans un milieu de malfrat. Après je peux comprendre que d'un point de vu "stats" ça puisse poser problèmes, donc si vous le me confirmer, je m'occupe de faire les changements qui s'imposent.

- Pour tout ce qui concerne Arkania, je peux faire mourir le personnage sans problème, cependant je tenais a précisé qu'elle n'est absolument pas Mandalorienne et ne représente absolument pas les valeurs d'un quelconque clan, elle a simplement récupéré l'entreprise de sa famille après la disgrâce de son oncle aux yeux du Dominion, mais c'est un détail du point de vu histoire donc je peux régler ça !

-  Pour les jedi c'est ma faute, j'aurais du te MP avant ! Je m'occupe de changer ça.

- Pour les raid de même, je pensais que ces planètes mineurs n'auraient pas posé de problèmes, mais je vais détourner ça dans un autre sens. Sorry.

- Bah pour les combats il manque quand même de se faire tuer deux fois et se mange de sacrés roustes à ces occasions. Par un jedi puis par Mand'alor, pour deux raisons différentes qui mettent en avant deux de ses défauts, (Une trop grande confiance en lui pour l'un et une incompétence de l'autre) il ne triomphe que dans deux duel. Mais du coup je vais modifier le combat de fin !
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Dim 8 Avr - 19:17
Alyvan Chaldren
Disons que 30, pour un personnage de Rang IV, je dis pas que c'est la présence de Casper le Fantôme, mais tout de même Razz C'est à dire que tu serais transparent. Ce qui n'est sans doute pas le but. La présence, c'est certes le charisme, mais ça vient de beaucoup de choses. En imposer aux autres, être respecté de par son histoire, c'est aussi de la présence - ça explique pourquoi des gens laids, par exemple, ou très mauvais orateurs, peuvent aussi être de bons leaders.

Du coup, tu ne monteras sans doute pas très haut, mais vers 40/45, tu obtiendras déjà quelque chose de correct Smile
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Horus Keldau
Horus Keldau
Rang IV - Alor
Messages : 19
Date d'inscription : 27/03/2018
Lun 9 Avr - 5:53
Horus Keldau
Voilà ! j'ai effectué les modifications.

- J'ai modifié la description de Leader et j'ai rajouté un défaut en rapport

- J'ai réajusté les points en supprimant l’excédent.

- J'ai modifié la fin de l'histoire concernant l'Arkacorps et j'ai précisé l'histoire des Hutts.

- J'ai effacé les Jedi de la bataille d'Ondéron et j'ai remplacé les raids dans la bordure intérieur par un raid unique sur Ord Biniir dans la bordure extérieur !

- J'ai modifié le combat contre Mand'alor.

Globalement j'ai fait une petite relecture et j'ai vu pas mal de fautes, mais j'en ai surement laissé encore pas mal, je poursuivrais ça dans la journée.
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
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Date d'inscription : 17/03/2018
Mer 11 Avr - 19:13
Alyvan Chaldren
Pfiou, me revoilà, navrée pour le délai !

Merci pour les modifications Smile

En relisant ta fiche, un point m’est néanmoins apparu – et on en a beaucoup discuté entre nous, d’où le petit retard de retour !

Le fait d’avoir une production presque industrielle de vaisseaux lourds, de droides … Bref, d’un vrai arsenal de guerre, cela fait un sacré avantage donné à l’issue d’une « simple » fiche. Surtout que ce n’est pas forcément la norme chez les mandaloriens. On est plus dans une optique de « fait pour la personne », de commandes personnalisées, ce qui fait d’ailleurs leur force, et clairement pas dans une culture commerciale, d’export. En plus, pour mettre cela en place, outre des fonds conséquents, cela requiert des moyens de production etc …

Du coup, autant par souci de cohérence que d’égalité, j’aimerai te demander un dernier petit effort, en corrigeant ce point. Que ton clan puisse produire des vaisseaux pour lui-même, pas de problème. Qu’il échange éventuellement avec d’autres, passe encore. Mais pas de vaisseaux lourds et autres, et encore moins une vraie production industrielle. Tu pourras tenter après validation d’étendre la chose si tu le désires, avec la pondération MJ qui ira avec.

Courage, la validation est proche ! I love you
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Horus Keldau
Horus Keldau
Rang IV - Alor
Messages : 19
Date d'inscription : 27/03/2018
Mer 11 Avr - 20:40
Horus Keldau
Merci à vous pour le retour du coup !

Modification effectuée, j'ai supprimé le passage en question et j'ai gardé la simple base, on verra ça en RP ça n'en sera que plus intéressant !
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Mer 11 Avr - 20:48
Alyvan Chaldren
Félicitations, tu es validé ! Bienvenue, nouvel explorateur de notre galaxie !

Pour bien commencer ton voyage interstellaire, tu peux commencer par faire une demande de rp ou répondre à l’une de celles déjà postées ICI.

Tu peux également poster les débuts de tes Chroniques personnelles, qui peuvent te servir pour organiser tes liens et tes rps, voir te servir de plate-forme pour en obtenir.

Il t’est possible aussi de t’inscrire pour accomplir des missions ou pour exploiter une rumeur, afin d’avoir directement une incidence sur les événements du forum, ICI.

Enfin, n’hésite pas à envoyer des MP aux joueurs dont tu apprécies les personnages pour leur proposer une petite aventure … Qui sait ce qui peut en sortir !

Et surtout … Amuse-toi bien parmi nous Smile
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