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Iséri Nisa

Iséri Nisa
Iséri Nisa
Rang III - Chevalier Jedi
Messages : 812
Date d'inscription : 23/03/2018
Mar 27 Mar - 23:20
Iséri Nisa

Présentation générale





Nom : Nisa
Prénom(s) : Iséri
Surnom(s) : Miss chocolat, bonbon rose
Age : 23
Race : Twi’lek
Monde d'origine : Wayland


Côté de la Force : Lumineux
Faction : Ordre Jedi
Rang désiré : Chevalier Jedi
Iséri Nisa Gn7t



Caractéristiques & Pouvoirs




VIG:25

HAB:35

INT:50

VOL:45

PRE:45



Pouvoirs de Rang I :
- Maîtrise Télékinésique
- Concentration niveau I
- Communication Télépathique niveau I
- Persuasion de Force
- Amélioration des Sens
- Renforcement des Capacités

Pouvoirs de Rang II :

- Coup chargé
- Concentration niveau II
- Vide spirituel
- Désactivation des droïdes

Pouvoirs de Rang III :
- Vague de force
- Bouclier de Force
- Croissance des plantes

Pouvoirs de Rang IV :
- Postcognition





Points forts et faibles


(+) Cinétitienne: je possède un don inné pour interagir avec la force qui habite les objets inertes, et à… bla, bla, bla… concrètement et sans le baratin des maîtres jedi, j’ai un don pour tout ce qui touche à la lévitation, à la mobilisation des corps, et pour les mouvoir avec précision et de moindres efforts.

(-) Bretteuse peu assurée: lors de mon entrâinement en temps qu’initiée et padawan, j’ai toujours réussi à me classer parmi les élèves moyens en ce qui concerne le maniement du sabre. Avec l’expérience j’ai compris qu’il valait mieux que je ne me repose pas trop dans ce domaine dans lequel je n’excelle pas et où je possède certaines faiblesses. Je suis arrivée dans une phase de remise en question qui ne me rend pas plus assurée au sabre.

(+) Physique avenant: on en reparlera, mais les gens me trouvent plutôt jolie. Pas seulement les twi’leks, ni les humanoïdes, mais la plupart des espèces intelligentes en général ! Je crois que ça vient d’un don inné chez les twi’leks, mais exacerbé chez moi. A cause de cela ils ont tendance à m’attribuer parfois à tort toutes sortes de qualités, et à me trouver très intéressante et intelligente sans même écouter ce que je dis.

(-) Maniaque: tout est à sa place, et le monde est bien parce qu’il est bien organisé. L’ordre et la propreté sont des valeurs sûrs, et la symétrie est une valeur presque indispensable à la beauté de chaque chose. Si les jedi n’avaient pas d’autres priorités je déclarerai la guerre aux gens désorganisés et bordéliques !

(+) Sensible:
même si j’ai appris à discipliner mes sentiments, je suis une personne facilement émotive, ce qui fait que je suis capable de faire preuve d’une grande empathie envers les autres.

(-) Sensible: c’est une qualité à double tranchant puisque cela me rend aussi plus vulnérable aux contrariétés, au malheur des autres, et aux malheurs en général. Apprendre à faire la part des choses c’est le travail de toute une vie !

(+) Délurée: J’ai le rire facile, et je sais que derrière chaque situation peut de dissimuler un élément cocasse ou un prétexte à sourire. Je suis également une personne active, vive, et dégourdie.

(-) Mutine: Un mot un peu gentil pour dire que j’ai la contestation facile. Avec moi les petites critiques moqueuses ne sont jamais loin, et je ne vois pas pourquoi je devrais ou ne devrais pas faire une chose si je n’en comprends pas la raison ! Je ne me gêne pas pour le faire savoir tant que ça ne s’oppose pas à la prudence ou à ma qualité n°3.



Votre équipement




* Un sabre laser au manche de métal noir et de facture très ancienne.

* Monsieur-Balourd, alias l’unité P4T4-P0-uf v.3 est un droïde personnalisé fabriqué à partir de la carcasse fortement blindée d’un droïde plunk et des processeurs d’un droïde assistant personnel GE3. Ses tâches, assez diversifiées et sujettes à des extensions, sont majoritairement du service personnel (comprendre par la: décharger sa maîtresse de toutes les tâches ingrates), du transport de charges, et du stockage de petits objets ou d’informations ; parfois employé comme monture, il sert aussi de projectile de prédilection à sa maîtresse, d’où l’ajout d’une carcasse blindée après la destruction de ses deux premières versions !

* Des actions dans la société KOAKA. Ces dernières confèrent un apport financier modéré mais appréciable pour faciliter certaines démarches ou obtenir quelques extras. Elle permettent également à sa détentrice de bénéficier à intervalles réguliers d’échantillons gratuits des produits de la firme, spécialisée dans la culture de cacao et la confection de chocolat sous forme non liquide.

Caractère



Chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat, chocolat...

Quoi ? Que je vous parle de moi ? De mon caractère en plus ? Ça ne vous a pas suffi de m’infliger la torture de me faire énumérer tous mes défauts et toutes les qualités que je m’attribue ?
Pourquoi est-ce ça vous intéresse, d'abord ?! Est-ce que je vous ai demandé la couleur de notre petite culotte moi ? Ne répondez pas !!
Bon, d'accord, je vais faire un effort. En tout cas je vais essayer d'esquisser un portrait rapide de moi, d'une part parce que cette présentation est bien trop longue mais surtout parce que je crois que la meilleure façon de se faire une idée de la personnalité de quelqu'un c'est encore de le côtoyer dans des situations très diverses et de voir comment il se comporte auprès de toutes sortes de personnes.

La femme que je suis actuellement est le résultat de la combinaison d'un entraînement jedi très strict appliqué sur une personnalité opposée.
Au premier abord je m’efforce d’être une femme calme et posée, avec presque tout ce qu'il faut pour ressembler à l'archétype de la jedi jedi lambda. Ce n'est pas faux car je suis effectivement calme et posée: j’arrive à discipliner mes pensées, je sais prendre du recul et prendre le temps de réfléchir… Voilà voilà... c’est bien non ?
Comment ? Que je continue ?

Oui, bon… ça ce sont juste les apparences. Les gens s’arrêtent souvent à ça, et  même si ca m'arrange qu’ils ignorent de fouillis qui règne dans ma tête cela veut aussi dire qu’ils passent à côté de la partie la plus intéressante de ma personnalité ! (N’allez pas croire qu’en disant ça je cautionne votre obstination à vouloir m’en faire parler !).
Si je sais prendre le temps de réfléchir, je le fais rarement avec calme ! A l'intérieur mon esprit bouillonne et fuse de mille idées qu'il me faut sans cesse discipliner ! J'ai un regard très ouvert mais aussi très critique sur le monde qui m'entoure, avec un souci du détail qui frise l'obsession ! Tant de choses m’exaspèrent ou au contraire me fascinent ! Malgré tout j’ai toujours un oeil attendri pour ceux qui font l’effort de respecter les conventions et de ne pas délaisser les apparences au profit de l’efficacité. On me dit maniaque, le souci étaint que cette manie répond à une logique que je suis la seule à comprendre. Un conseil simple pour me plaire: essayez d’être symétrique et bien rangé. C’est important la symétrie !

Plus jeune je n'étais pas une apprentie très sage. J'ai toujours été relativement à l'aise et sûre de moi en classe surtout dans les cours théoriques, un peu trop par moments même si bien que mes professeurs me reprochaient d’avoir un caractère trop espiègle, de facilement inventer des bêtises lorsque je jugeais un sujet trop simple, et d’avoir la plaisanterie facile. Et puis je vous l’ai dit j’aimais râler et critiquer, c’est même une spécialité chez moi ! Je ne l'ai jamais fait avec de mauvaises intentions ou en cherchant à nuire à quelqu’un ni à me moquer, si bien que mes frasques -bien qu’elles m’aient coûté quelques punitions et plusieurs tentatives de redressement- ne m'ont jamais trop pénalisées. En grandissant j’ai fait mine de m’assagir et cette partie de moi s'est un peu tassée, mais elle reste bien présente et prête à resurgir aux moments les plus inattendus ! La vérité, c’est surtout que j’ai appris à garder mes remarques pour moi.

A contrario de cette attitude qui pourrait laisser penser que j'aime attirer l'attention, j'apprécie le calme et j’ai parfois du mal à me lier aux étrangers. J’ai même tendance à être gênée par le regard des gens et la facilité qu’ont certains à pénétrer dans l’espace vital des autres. Je rougis facilement, et l’on se moque de moi lorsque je deviens toute rose cramoisi ! Ma technique pour éviter cela est de me mordiller la lèvre ou d’entortiller mes lekkus.  
Je sais apprécier la compagnie silencieuse d'une personne, et un simple contact vaut parfois bien plus que des mots ! Evidemment ce serait plus simple si tout le monde possédait des lekkus pour communiquer !

Sensible, je sais faire preuve de beaucoup d'empathie envers les autres. C'est sans doute également cette empathie qui me rend sensible à leur présence affine mes capacités de perception. D'un naturel gai j'aime rire, plaisanter, même si je suis souvent contrainte de garder pour moi mes remarque les plus osées qui pourtant ne manquent pas !
Parfois exaspérée par les attitudes ou les comportements auxquels je fais face, je suis néanmoins capable d’ignorer mon agacement pour agir avec diplomatie et ménager la sensibilité de chacun. Cela dit je ne me prive à l'occasion de lâcher une ou deux remarques piquantes lorsque celles-ci sont méritées !

Concernant mes goûts (je vais éviter de parler de passions, il paraît que c'est malvenu) je suis d'un naturel curieux: j'aime apprendre, découvrir, expérimenter et voyager ! Je suis d’ailleurs à l’aise en extérieur: que ce soit en campagne, et forêt, ou dans de vieilles ruines, je suis dans mon élément !
Cette habitude de vivre en extérieur ne me vient pas seulement de mes différentes mission ou de mes origines, mais surtout de mon intérêt pour l'archéologie, l'étude des artefacts anciens et la quête des vestiges du passé. Ça tombe bien puisque j'aime voyager ! Je peux passer des journées entières à méditer sur un vieux morceau de poterie et à en retracer le parcours grâce à ce que les résidus de force qui l'habitent me racontent.

Ce qui se passe dans la tête des gens m'intrigue, m'interroge, et je suis fascinée de voir que tant de gens d'aspects et de personnalités si différents puissent cohabiter comme nous le faisons. Mais ce point là n'est rien à côté du grand amour de ma vie: le chocolat ! Comment peut-on ne pas succomber aux délices de ce met si délicieux, à la fois doux et sucré, moelleux et fondant, dont chaque bouchée provoque un bien fou ?!! Contrairement à ce que beaucoup pensent ce n’est pas une addiction car je suis capable de m’en passer si je n’ai pas le choix, ce n’est pas non plus un plaisir coupable puisque je l’assume totalement, mais c’est en revanche un merveilleux plaisir auquel je succombe avec bonheur !

Bon et puisqu’on parle d’amour parlons aussi du vrai, de l’amour entre deux personnes. Dans mon cas c’est… compliqué. Quoi, comme pour tout le monde c’est ça ? J’ai bien eu quelques liaisons amoureuses, mais la plupart ne valent pas la peine d’être évoquées à part pour les gens qui aiment la découverte maladroite et peu probante de ce genre de sentiment. Peut-être que je l’idéalise un peu trop ? J’ai évoqué mes difficultés à me lier aux étrangers, et ça vaut encore plus dans ce genre de circonstances ! Souvent les gens à qui je plait ne me plaisent pas, et les rares fois ou une personne attise mon intérêt j’ai les plus grandes difficultés du monde à la séduire ! Le charme est une chose mystérieuse, bien plus que la force !

Je suis plutôt coquette, du moins autant que peut se le permettre une jedi, mais ça on le détaillera quelques lignes plus bas.


Description physique/Apparence





Vous vous rendez compte que je suis peut-être la personne la moins indiquée de toute la galaxie pour décrire mon apparence ? Non, sans rire, à moins de réussir à quitter mon corps je ne pourrai jamais me voir autrement que dans le reflet d'un miroir !

Quoi ? Je dois le faire quand même ? Roh... Bon, bon...

Du haut de mon mètre soixante sept je suis de taille moyenne pour une twi'lek. J'ai sans conteste le physique d'une femme qui compte davantage sur son mental ou son agilité que sur sa force, cette dernière n'étant... disons... pas mon meilleur atout. Je suis relativement svelte sans être maigre, ce qui est c'est dû autant à mes exercices physiques quotidiens qu’à un métabolisme performant qui m'autorise à me goinfrer de tablettes de chocolat sans avoir à me soucier des conséquences !
Je possède une jolie peau rose bonbon (le nom ne fait pas très sérieux, mais bon c'est le vrai nom de la teinte...) (quoique c'est mignon rose bonbon. Rose bonbon, rose bonbon, rose bonbon !), assez douce et relativement épargnée par les cicatrices malgré les misères que j'ai pu lui fait subir ! Je possède de longs et élégants lekkus striés de motifs en forme de croissant un peu plus sombres. J'ai mis longtemps à comprendre que la plupart des gens n'étaient pas capables de comprendre lorsque je les utilisais pour souligner un mot, une expression, ou pour ponctuer une phrase avec éloquence. J'avoue que ça me frustre un petit peu car je suis toujours très démonstrative quand je parle, ce que je fais souvent à grands renforts de gestes des mains, d'expressions du visage et, justement, de mouvements de mes lekkus.
J'ai également des doigts fins aux ongles mi-longs toujours très soignés: les mains sont peut être l'élément du corps le plus important après le cerveau. Ils sont également souvent un révélateur de la personnalité des gens pour qui sait les observer.

A propos de mon visage... hum, vous êtes sûre que vous ne voulez pas demander à quelqu'un d'autre ? A mon miroir même plutôt ? Je suis sûre qu'il saura vous répondre mieux que moi !
Non ? Tsss...
J'ai déjà évoqué le sujet, mais il semble qu'au premier abord je passe pour une fille douce et gentille. On me dit souvent que je suis jolie si bien que j’ai fini par le croire mais... Mon visage... bah c'est juste mon visage quoi ! C'est un peu flatteur quand un condisciple jedi ou même un inconnu me complimente (qu'on en tienne compte ou pas ce n'est jamais désagréable pour son estime de soi, même à propos de quelque chose d’aussi superficiel), mais c'est toujours assez gênant je trouve ! J'ai quand même eu droit à des déclarations assez malaisantes de la part d'inconnus ou de personnes que je croyais proches et amicales !

Cela dit, quitte à évoquer les choses gênantes, je pensais que mon charme venait avant tout de mon visage aux traits agréables, au sourire facile et aux yeux pétillants, ou encore de ma poitrine joliment dessinée, avant de constater à mon grand désarroi que pour beaucoup c'était mon popotin qui retenait l'attention…

Je ne m'étais jamais souciée de la couleur de mes yeux (ni de celle de quiconque d'ailleurs) avant qu'on ne me sorte un très original "oh la la, tu as de beaux yeux" qui allait devenir un thème récurrent. Je me souviens qu'après ça j'ai du passer de longues minutes à observer mes yeux de très près dans une glace en me demandant ce qu'ils avaient de spécial ! (Au cas ou, la réponse c’est: rien).
Je ne sais pas ce qui fait que les personnes de ma race ont si facilement du succès auprès des gens. Je veux dire, en quoi est-ce que je peux être attirante pour un hutt ou un toydarien ?! Je ne devrais pas m'en plaindre et l'on m'a même conseillé d'apprendre à en tirer parti pour en faire un atout, comme d'un bon complément voir d’une substitution à la force de la persuasion pour parvenir à mes fins. Facile à dire ! Je ne suis pas très douée pour faire les yeux doux aux gens et j’ai tendance à le faire d’une façon trop ou trop peu démonstrative !

Côté vestimentaire, même si je reste sobre je pense être relativement originale par rapport à la moyenne des jedi. Il est vrai que la tenue la plus encouragée est la tunique beige ou brune et le manteau de bure, mais cette exigence dans l'ordre concerne surtout les humains et en particulier les hommes. Étrangement, personne n'a jamais reproché à une jolie twi'lek de porter un vêtement moulant ou un décolleté plongeant ! Attention hein, je ne dis pas que ça s'applique forcément à moi ! ...Bon, d'accord, en l'occurrence c'est souvent le cas. Mais ce n'était pas obligé ! L'habitude m'est venue à l'époque où, adolescente, j'assistais aux cours de maîtresse Lianna et ou je cherchais par tous les moyens à attirer son attention. J’étais forcée de le faire en cachette car maîtresse Io mon maître attitré prônait la chasteté pour ses élèves ! Depuis l’habitude m’est restée et l’effet ne me déplait pas, d’autant que je suis facilement à l’aise dans les tenues que je porte.

Je n’utilise jamais de bijoux, à moins que l'on puisse qualifier mes serre-tête comme tels (j’en possède une petite collection, presque autant que de paires de chaussures !), et même mes tenues les plus élégantes restent très discrètes par rapport à ce qui se fait dans la galaxie, sans chichis ni superflu. Ma volonté de rester toujours impeccable, qui ne coïncide pas toujours avec la dure réalité de mes missions, me pousse à renouveler assez souvent ma garde robe mais ce n’est pas pour me déplaire.
Ma plus grande touche de coquetterie réside dans l'usage de parfum (presque toujours le même, le délicieux Etoile fleur de nuit, un parfum délicat aux senteurs florales qui évoquent… sans rire, les fleurs et la nuit !). Cela dit, il parait que je sens aussi souvent le chocolat. Ce n'est pas bien grave: j'adoooore le chocolat !

En extérieur je porte généralement le grand manteau de bure réglementaire, tout sobre, mais pratique et élégant en toute circonstance !

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Iséri Nisa
Iséri Nisa
Rang III - Chevalier Jedi
Messages : 812
Date d'inscription : 23/03/2018
Mar 27 Mar - 23:29
Iséri Nisa
Historique



Débuts et rositude: 5323 BBY - 5318 BBY

Voici Wayland, une petite planète sauvage au climat semi-tropical qui héberge plusieurs espèces natives ainsi qu’un petite colonie civilisée majoritairement occupée par des ouvriers twi’leks. De cette planète sont originaires des tas de gens bien et parmi eux une petite fille rose du nom d'Iséri… moi-même ! Lorsque survint l'heureux événement de ma naissance, mes parents, tous deux originaires de Ryloth et issus de la caste des marchands, officiaient depuis plusieurs années en tant que cadres pour le compte de la société KOAKA (une grande firme industrielle corrélienne, enfin on en reparlera plus tard, ça aura sans doute son importance. Quoique je n’en sais rien en fait, on verra si j’ai le temps. Bon alors disons que ça aura peut-être son importance) sur une colonie d’exploitation répondant au doux nom de CETA-X22, basée sur un continent inhabité de Wayland. Monsieur et madame Nisa faisaient le plus beau métier du monde puisque la colonie qu'ils dirigeaient pour le compte de KOAKA exploitait une vaste plantation de cacao destiné à être transformé en un délicieux, savoureux, succulent chocolat, un met raffiné dont la firme essayait de généraliser la consommation à grande échelle !

Le début de ma vie fut paisible pour autant que je m’en souvienne, dans ma petite colonie rurale et agricole, isolée de tout. Les moyens technologiques étaient pour la plupart limités au matériel d’exploitation, et seul le poste relativement important de mes deux parents permettait à ma famille de bénéficier d’un certain confort (comprendre par là qu’on avait un préfabriqué un peu plus confortable que celui des ouvriers, ainsi qu’un des rares postes de communication vers l’extérieur). La vie était plutôt chouette quand même, et je passais mes journées à jouer avec les enfants des ouvriers dans une campagne sentant bon le chocolat, ou alors à écouter ma mère me raconter les histoires de notre peuple en me faisant rêver devant quelques images ou bien de ma passionner de mon père me faisant passer mes premiers rituels et m’expliquant l’histoire de chacun des éléments de notre relique familiale, transmise et personnalisée par dix huit générations successives. Déjà à l’époque j’étais relativement douée pour mon âge: très maligne, sensible, et réceptive aux choses et aux gens. Je dis ça sans fausse modestie puisque la raison ne venait pas vraiment de moi: maman qui était loin d’être bête -et dont la propre soeur (ma tante) avait elle-même manifesté des symptômes identiques presque trente ans plus tôt, ce qui l’avait amenée à rejoindre l’ordre jedi- avait très vite deviné quel potentiel sommeillait en moi. Ce qui n'était que des soupçons devint vite une évidence, et c'est un peu à contrecoeur mais résolus à faire ce qui devait être fait que mes parents firent remonter l’information à qui de droit ; quelques semaines plus tard ma tante en personne atterrissait sur la colonie dans le vaisseau le plus étincelant et le plus moderne que nous ayons jamais vu (autre chose que les cargos de KOAKA !) et m’emmenait avec elle sur Ossus, le monde des jedi.

J’étais un peu fière de l'accompagner, mais surtout très perplexe et déchirée par la séparation avec mes parents. Ce fut extrêmement difficile car j’avais beau être une fille aventureuse et débrouillarde -limite casse-cou- j’étais aussi très attachée à ma famille et à mon petit monde. Comment imaginer que l’on puisse m’annoncer comme ça que je quittais papa et maman pour toujours, tout ça pour intégrer un univers dont je ne savais presque rien ?! Pendant très, très longtemps, j’ai gardé ça comme une petite blessure enfouie au fond de moi ; même après que j’ai fait le deuil de la séparation. A présent… eh bien ça aussi on en reparlera plus tard, au moment opportun. Heureusement dans l'immédiat je n’en ai pas trop souffert car, conduite par ma tante, un monde incroyablement vaste et curieux s’ouvrait à moi: en l'espace de quelques jours je vis passer une nouvelle planète, une foule de vaisseaux, de bâtiments, des centaines d'individus et d’espèces différentes ! Je fus amenée à rencontrer une multitude de nouvelles personnes y compris d’autres enfants de mon âge qui allaient devenir mes condisciples, et par la suite, tant de choses à apprendre de la part des maîtres jedi et qui accaparèrent mon esprit.


Bon, comme les enfants c’est un peu mignon mais surtout casse-pieds, on va tout de suite faire une ellipse de quelques années histoire de laisser le temps à la petite Iséri que j’étais de prendre ses marques, d’apprendre ses premiers cours, et de vivre ses premières émotions de petite novice chez les jedi !

***

Initiée jedi: 5318 BBY - 5309 BBY

Me revoilà quelques années plus tard dans une salle de classe de l’académie d’Ossus. Avec un petit groupe d'élèves d’à peu près mon âge nous écoutons attentivement les propos de notre professeure, une femme d'une trentaine d'années vêtue d'une robe de bure (et de mon point de vue très séduisante, envoûtante même ♥️) qui nous parle avec éloquence des voies de la perception. Les élèves plus vieux, âgés de quatorze ou quinze ans, portent fièrement la tresse symbolique des padawans. Enfin... seulement les possesseurs de cheveux en fait, ce qui exclut pas mal de races cette énième tradition humano centriste ! C'est le genre de sujet qui me rend très véhémente: non mais sans rire, vous avez dénombré le nombre de traditions de ce genre inventées par et pour les humains ?! D’ailleurs… non, bon, cette fois je vais rester sage car j’ai atteint son quota de réprimandes pour la semaine.

Sage ? C'est vite dit !
Comme souvent en cours -en tout cas à ce cours là !- je suis assise en tailleur au premier rang, un de mes lekkus enroulé de manière très élégante autour de mon cou. Pour vous décrire à quoi je ressemblais à l’époque, j’avais globalement déjà mon apparence d'adulte, avec cependant les traits un peu plus arrondis, plus adolescents, et les formes un peu moins marquées ; la puberté avait tout de même déjà fait une partie de son oeuvre et je commençais à m’habituer à ce nouveau corps et à toutes les nouvelles règles du jeu qui viennent avec l’adolescence.  

Pour le moment je suis occupée à dévorer des yeux ma belle professeure, buvant ses mots et l’admirant avec des yeux brillants. Je ne sais pas si c’est d’elle que je tiens mon attrait pour l’archéologie (une autre de ses spécialités), mais elle est sans conteste mon premier amour d’adolescence. Le moindre de ses mouvements est empli de grâce, ses lèvres délicates me font fondre chaque fois qu’elle les remue, et je guette les quelques fois ou son regard croise le mien et où je sens mon coeur s’accélérer… ! Alors, toute excitée, je cligne ostensiblement et longuement les yeux afin de laisser apparaître les inscriptions que je me suis amoureusement tracées au feutre sur les paupières:


Spoiler:

Bon, les ados ce n'est pas aussi ennuyeux que les enfants mais c'est encore plus bête ! Sautons encore quelques années...

***

Padawan: 5309 BBY - 5301 BBY

Le son des moteurs du petit transporteur de maître Io (tiens d’ailleurs, pourquoi l’appeler maître alors que c’est une femme ? Je… non, bon, d’accord, j’essaie de me concentrer un peu sur mon histoire) se fait plus sifflant à mesure que le vaisseau se rapproche de la surface bleu luisant de la planète. Celle-ci, qui n’avait d’abord été qu’un petit point brillant parmi les constellations, grossit à présent à grande vitesse jusqu’à occuper tout l’espace devant la baie vitrée du cockpit.
Aux commandes se trouve une jeune femme twi'lek, que l'on reconnaîtra sans mal comme étant moi avec quelques années de moins. A mes côtés est assise la fameuse maître Io, une ayrou d'un âge avancé à la peau d'un gris très pâle ; pour l'heure cette dernière semble méditer, mais je connais assez mon mentor pour ne pas s'y tromper: je sais pertinemment qu’elle suit le moindre de ses mouvements, la moindre perturbation dans mon esprit, et je la soupçonne même de suivre mes pensées ! Au moment ou cette idée me traverse l’esprit je perçois une infime réaction provenant d’elle, comme un petit rire qui résonnerait en pensée et qui me persuade que j’ai vu juste ! Sans tourner la tête, mes lekkus frétillent et un petit sourire amusé me vient aux lèvres, et je sais qu’un sourire semblable se dessine sur les lèvres de maître Io.

Iséri Nisa Z4yd


Depuis qu'elle m’a prise sous son aile, ma maître jedi n'a eu de cesse de m'évaluer, de contrôler mes acquis de l'académie ainsi que les connaissances qu'elle m’a enseignées depuis. A tout moment j’ai dû m'habituer à voir surgir une question, un problème, une exigence auquelle, quelles que soient les conditions du moment, je dois m'efforcer de répondre. Vous imaginez l’horreur ?! A son crédit cependant je dois dire que si Io est une femme stricte et très exigeante, elle n’est jamais injuste. Bon, elle est très très stricte quand même, et pour une fille avec un caractère comme le mien tomber sur une professeure aussi rigoureuse, scolaire même, était peut-être la pire épreuve que j’ai eu à vivre de toute ma formation ! Oui, même pire que de devoir partager mon dortoir, mes sanitaires, et mes repas avec une vingtaine d’autres initiés ou encore l’impossibilité de manger du chocolat pendant pratiquement toute la durée de mon initiation ! Vous imaginez comme j’en manquais ?! Maître Io a eu la bonté de me laisser m’en procurer, et pour cela je me suis pliée à toutes ses autres exigences avec beaucoup d’efforts. Je me suis même pliée sans broncher à ses recommandations en matière de comportement, de tenue, et de rapport aux autres qui m’ont contrainte à m'assagir et à vivre presque une vie d'ermite et d'ascète en dehors des missions ou des cours ! J’exagère un petit peu, mais presque pas !
Avec le recul je sais que les enseignements de ma maîtresse ayrou ont porté leurs fruits.  Malgré le fait que, bien que je les applique avec zèle, j’y ajoute souvent -comme je n’ai jamais renoncé à le faire au cours de ma formation- ma petite touche de fantaisie, une estime réciproque est née entre nous deux, et même par moments une certaine complicité. Elle sait lire en moi comme dans un livre ouvert mais je crois qu’elle apprécie mon énergie, mon entrain, et mon drôle de caractère.

Encore plus que d'ordinaire je sais que la mission d’aujourd'hui revêt une importance particulière, car il était rare que maître … oh assez, je vais dire “maîtresse” Io ! S’obstiner à employer le neutre est vraiment ridicule ! Je disais donc, il est rare que maîtresse Io me promette de me laisser agir seule en mission. Il y a peu de temps encore j’aurais pris cette information comme une excellente nouvelle, un premier pas vers la liberté, enfin ! Il faut dire que depuis le début de sa formation lorsque j’étais toute petite, et comme tous mes condisciples, j’ai vécu au rythme monastique de l'ordre en n’existant que pour les cours, la méditation, et l'entraînement. Nous dormons en dortoir, mangeons en réfectoire, et côtoyons sans cesse des centaines de personnes dans une proximité si forte avec la force que même notre esprit est sans cesse en contact avec d'autres, au point que j’ai depuis longtemps oublié ce qu'est la véritable liberté ou même l'intimité ! Cela ne m’a pas empêchée d'être une élève délurée, légèrement dissipée et pourtant toujours sérieuse et attentive dans son travail, mais ça on en a déjà parlé. Les choses ne se sont pas arrangées lorsque je suis devenue une padawan aux ordres d’un maître, et que j’ai abandonné le peu d'autonomie dont je disposais en temps qu'initiée pour une perte totale de liberté sous le joug de maîtresse Io !

A présent je connais suffisamment ma maîtresse jedi pour savoir que sa décision de me confier la mission n'est pas anodine et qu'il s'agit autant d'une marque de confiance que d'une nouvelle évaluation, une mise à l'épreuve. Méfiance…
Ou alors... ou alors peut-être que c'est le grand moment ? "LA" mise à l'épreuve ? Le début de la fin... la fin de ma formation ? Après tout j’ai très bien remarqué que dernièrement mes capacités avaient cru d'une manière impressionnante. Il y a un an encore je ne possédais pas la moitié de mes talents actuels !  Je suis jeune c’est vrai, mais je sais que je suis plus vive, plus habile, plus intelligente, et surtout plus réceptive qu'autrefois, et même plus que beaucoup de mes anciens camarades de classe ne le sont actuellement ! Malgré son sérieux et son application très rigide de ses méthodes, Io est une bonne pédagogue qui a su m'encourager quand il le fallait sans me rabaisser inutilement, me remettre dans le droit chemin lorsque mon esprit se laissait aller, et m’apprendre à évaluer avec justesse mes compétences sans orgueil ni fausse modestie. A présent je sais que je ne suis pas la meilleure, mais au moins je sais ce que je vaux…  et ce que j’en sais ne me déplait pas !
Mh… Non ! Il faut que j’arrête de penser à tout ça ! Pas de fausse espérances quant à la mission sinon la vieille le saura j’en suis sûre ! Elle est capable de deviner tout ce que je pense, la peste ! D'ailleurs elle saura que je l’ai traitée de peste ! Et de vieille ! … Oh misère... Arrête de penser à ça Iséri et concentre-toi sur le pilotage. Sur le pilotage, rien d'autre !

Au fur et à mesure que nous nous rapprochons et que l’astre semble prendre de l’ampleur, le problème auquel je vais me confronter devient de plus en plus évident à mes yeux: à grand renfort de persuasion, notre indicateur a fini par leur signaler Félucia comme étant la planète ou se cache notre cible, l’individu de l’ombre que nous traquons depuis plusieurs semaines. Cependant, un détail que l’on oublie souvent lorsque l’on nous dit “rendez-vous sur cette planète, vous y trouverez ce que vous cherchez”, c’est qu’une planète c’est gros. Immense même ! Ce n’est pas comme s’il avait dit “allez dans cette ville, votre suspect s’y cache", ni même “rendez vous rue du fondant au chocolat, vous y trouverez votre individu”. Non: là il ne s’agit de rien de moins que de passer au peigne fin des centaines de milliers de kilomètres carrés recouverts de végétation sauvage !

Tandis que j’achève ma manoeuvre de pilotage et que je stabilise le vaisseau à la limite de l'atmosphère de la planète, maîtresse Io ouvre les yeux et sort de sa méditation. De sa voix roucoulante, la jedi-ayrou me dit:

“- Iséri, ta manoeuvre d’approche était correcte. Tu dois encore surveiller ton ergonomie mais j'ai noté une amélioration par rapport au précédent vol."
“- Merci maîtresse Io. Je tâcherai de corriger ça."
"- J'ai également retenu que tu te laissais encore aller à tes pensées alors que tu pilotais. N'oublie pas que tu dois te consacrer entièrement à la tâche qui t'occupe tout en gardant un œil attentif sur chaque chose qui t'entoure, au lieu de sans cesse laisser ton esprit vagabonder en lui-même.”
"- Oui maîtresse Io. Pardonnez-moi, je vais faire plus d'efforts."

Ah la peste, je savais bien qu'elle écoutait ! C'était... Non, chut, arrête d'y penser, elle va encore te réprimander !
La vieille maîtresse jedi reprend:

"- Maintenant que nous sommes arrivées, parle moi de ton plan. Tu as une situation, des indices, et des problèmes à résoudre. Je t'écoute."

***

Bon, bon, bon, en toute modestie mon topo est passionnant mais pas assez pour être retranscrit. On retiendra seulement que j’ai utilisé un ensemble de techniques magiques scientifiques à base de relevés géologiques, de retraçage de microfibres et de suivi des données de ravitaillement pour localiser une région précise.

Depuis que j’apprends aux côtés de ma maîtresse j’ai pu participer à de très nombreuses missions comme celle-ci: des enquêtes,  des rencontres diplomatiques, des opérations de maintien de l'ordre, de police aussi. Également de nombreuses autres plus barbantes telles que de simples actes de présence pour étouffer des velléités de conflit. La mission de ce jour promet d'être plus intéressante, quoique intéressante est peut-être un mot un peu déplacé pour évoquer la traque de potentiels ravisseurs de jeunes enfants qui sévissent dans un ensemble de systèmes proches. Maîtresse Io soupçonne le groupe d'appartenir à un ensemble plus vaste et espère même le relier à une série d'enlèvements de jeunes enfants liés à la force, sans qu'aucune preuve ne vienne pour le moment confirmer ou infirmer cette supposition. Cependant, après une enquête de plusieurs semaines et à force de remonter la piste du criminel en retrouvant l'origine d'une partie de son matériel, nous avons fini par repérer ce qui devait être la base potentielle de leurs cibles. Reste à trouver un point précis quelque part sur un continent sauvage de la planète Félucia, dans une région assez peu habité et on devine facilement pourquoi puisqu'elle se trouve être presque entièrement recouvert de forêts de champignons géants !

L'endroit n'est pas nocif, il est même habité par quelques colons, mais le port d'un masque peut protéger d'éventuelles spores allergisantes et surtout des odeurs nauséabondes dégagées par la flore locale. Rien que pour ça, je ne compte pas sortir sans ! Grâce à mes recherches préparatoires j’ai pu délimiter assez précisément la région où se dérouleraient mes recherches ; cette dernière étant située à proximité d'une importante colonie, nous disposerons d'une base de ravitaillement et d'une éventuelle source de renforts. Au sol j’enquêterai selon la méthode habituelle: prise de contact avec les autorités locales, recherche de fournisseurs, étude du trafic spatial, et remontée des pistes jusqu'à de nouveaux indices. A la différence que cette fois j’agirai seule !

Ma maîtresse jedi m’écoute de bout en bout sans m'interrompre. Une fois le plan présenté, elle me pose simplement quelques questions (dont une qui pour autant que je sache n’a absolument rien à voir avec la situation présente et relève juste d'un contrôle gratuit de mes connaissances !) avant de me donner son aval et de préciser:

"- Je resterai à ta disposition dans le vaisseau pendant la durée de ton enquête, et je te couvrirai depuis les airs en cas de besoin. Tu seras de toute manière plus discrète avec un transport local. Tu auras tous les crédits qu'il te faudra pour te procurer le matériel et les informations sur place, mais sois parcimonieuse car je te demanderai de me présenter tes comptes en fin de mission."

Ah… bon. Je déchante sérieusement en apprenant la nouvelle mais sans être surprise pour autant. Autant dire adieu à la petite soirée détente et bain que j’avais espéré m’octroyer, et bonjour aux tentatives de me faire héberger à l’œil chez l'habitant pour limiter mes frais !

"- Une dernière chose encore: lorsque tu estimeras avoir localisé ta ou tes cibles, signale-moi ta position pour que je puisse te rejoindre. Je t'interdis d'intervenir avant que je n'aie pu évaluer le danger."

***

Le décor est aussi étonnant que splendide vue de près: des millions de champignons
aux proportions d'arbres déploient leurs chapeaux colorés dans le ciel et donnent à la planète un aspect aussi  étrange que plaisant. Je n’aimerais pas y vivre, mais le coin à l’air assez plaisant à découvrir et à explorer. Par contre je crois qu’à mon retour tous mes vêtements seront bons à jeter: tout est tellement humide ici !!
Durant mes recherches pendant les jours qui ont suivi j’ai beaucoup apprécié de renouer avec la vie loin des jedi, sans la présence grise et envahissante de mon implacable mentor et loin de ses continuelles évaluations ! C'était comme si, pour la première fois depuis plusieurs années,  j’obtenais enfin la liberté de porter des vêtements (c'est une image hein, n'allez pas vous faire de fausses idées !) (et arrêtez tout de suite d'essayer de m'imaginer sans vêtements !!) ! C’est drôle à décrire, mais je me sens devenir un individu, et plus juste "l'élève d'Io".

Les recherches dans les colonies ont été assez fructueuses: avec persévérance, usant de charme et de persuasion lorsqu’il le fallait, j’ai assez vite réussi à recueillir quelques indices. Le quatrième jour fut le plus fructueux: en suivant une vague information qui ressemblait pourtant plus à une tentative d'expédier ma requête qu’à m’aider, j’ai pu découvrir la présence d'un petit avant poste à quelques heures de la ville dont personne n'était capable de m’indiquer précisément l'activité et qui pourrait sans aucun mal pu servir de base de ravitaillement pour des aéronefs légers. Une étude des relevés d'approvisionnement en énergie dudit avant-poste acheva de me conforter dans mon optimisme, ce qui me décida à avertir la vieill... -non, arrête, si tu as des pensées médisantes à son sujet elle le saura. Elle sait toujours !- ... maîtresse Io que je comptais partir en repérage sans perdre de temps.

***

Iséri Nisa Urvk

Ma motojet file à une allure modérée entre les pieds aussi épais que des troncs d’arbres des champignons, et faute de disposer d'une route, slalome entre des volves plus larges qu'elle ! Le vent frais du matin fait battre mes lekku dans mon dos elle et s'agiter mon vêtement de bure autour de moi ; je suis heureuse à cet instant de profiter de ce moment d'aventure en pleine nature, inspirant profondément -pour autant que j’en suis capable avec ce masque transparent qui me protège des émanations fongiques !- l’air frais de Félucia, un grand sourire aux lèvres.

Je progresse ainsi pendant une petite heure lorsque, soudainement, je me sens troublée au point de ralentir. Depuis mon arrivée sur la planète la forêt de champignons m’était toujours apparue comme une entité bienveillante, un élément redoutable de la planète si l'on y prenait pas garde mais pas plus dangereux qu'un exogorth -ou autre animal extraterrestre géant, mais après tout pourquoi eux plutôt qu'un exogorth ?- pour qui aurait la drôle d'idée d’empiéter sur son territoire. Cette sensation avait disparu, remplacée par celle d’une menace latente qui planait dans l'air.

Tout en achevant de ralentir, tous les sens aux aguets, je projette brièvement mon esprit autour de moi avant de stopper complètement mon véhicule. Quelque chose cloche. On m'observe c’est sûr, et… je sens très clairement qu’un danger me menace, même si j’en ignore encore la nature ! Rien de tout ça ne me fait paniquer: je me suis suffisamment exercée pour affronter cette situation avec sérénité, et ma réaction, toute calculée, est simplement mue par la nécessité de prendre des précautions et de me garantir de tout danger avant de poursuivre ma route. Mon premier réflexe une fois à l’arrêt est d’envoyer un rappel de sa localisation à maîtresse Io via l'interface de mon véhicule avant de faire glisser mon sabre dans la main.

L'attaque fuse sans crier gare ! Il ne s’agit ni d’un tir de blaster ni d’un gaz quelconque, mais d’un puissant étau mental qui m'enserre avec violence ! Il me faut alors toute la puissance de ma concentration pour ne pas vaciller et pour, avec le plus de doigté possible, détourner la vague de force qui m'assaille pour tenter de la dissiper.
Je respire profondément, secouée par le choc. Dès l’instant ou elle m'a effleurée et même sans jamais l'avoir rencontrée, j’ai pu deviner instinctivement à quelle énergie j’avais affaire: un mélange de fureur, de colère, de désir... une force haineuse émanant du côté obscur ! Je peux même deviner avec certitude que cette dernière provient d'un organisme intelligent, vraisemblablement féminin. Je n’aurais jamais imaginé la rencontrer aussi tôt, et malgré toutes les fois où elle j’y ai songé, je n'aurais jamais réussi à deviner quel aspect cette dernière aurait réellement, ni quelles sensations cela me procurerait.

L'attaque mentale cesse, me permettant de me remettre sur la défensive. J’ai beau être prise en embuscade je ne me retrouve pas dépourvue, et c'est tout naturellement que j’exécute les gestes et les actions que je sais devoir faire: exactement comme dans les centaines de situations que m’ont fait vivre mes différents mentors. Une petite voix au fond de moi me dit qu'une réplique cinglante prononcée à voix haute serait de bon ton: quelque chose comme: "Je sens le côté obscur en toi. Je sais que tu es là, alors montre-toi !", ou un truc comme ça. Vraiment, avouons que ça aurait son petit effet !! Hélas, à ma grande honte je n’en fais rien. Ce n’est pas que je n’ose pas, j’essaie même d'improviser une réplique, un truc un peu classe et percutant prononcé d’une voix assurée, avant de constater que malgré le calme que je m’efforce d’afficher ma gorge est complètement desséchée et ma bouche toute pâteuse.
Tant pis. De toute façon comme le disait maîtresse Tso?t lorsque je suivais ses enseignements à l'académie: "lorsqu'on est en public il vaut mieux ne rien dire plutôt que d'avoir l'air stupide. En plus avec un peu de chance votre silence passera pour une assurance ténébreuse". Une personne de très bon conseil cette maîtresse Tso?t !

Alors que, mes sens toujours à l’affut, je sonde en esprit les alentours, j’entends un bourdonnement suivi d'un craquement. En un instant et par pur réflexe j’actionne la commande de ma motojet, et celle-ci démarre en trombe juste à temps pour éviter la chute d'un champignon géant ! Mais… ouahhhoooh, ce n’est pas passé loin ! Mais d’où… ? Pas le temps de prendre du répit ! Le bourdonnement se fait entendre à nouveau, plus fort cette fois, plus proche, et un second champignon s'effondre droit devant moi ! Presque couchée sur mon véhicule, j’effectue un virage à quatre vingt dix degrés en rasant le sol suivi d'un second qui m'amène à frôler le tronc effondré du premier champignon abattu et à y laisser la marque de brûlure de mon pot d'échappement  avant de freiner brusquement, tombant soudainement nez à nez avec mon agresseuse. C’est bien une femme comme je l'avais deviné, de race humanoïde apparemment, le visage recouvert d'un masque noir légèrement transparent. Elle est d'ailleurs toute vêtue de tissu noir et effiloché, dans la plus grande tradition des clichés concernant les personnes de son acabit (ce qui est tout à son honneur !), et tient à la main une lame rouge qui brille d'un éclat agressif dans la semi-pénombre de la forêt. L'arme tremble légèrement, comme si la guerrière canalisait en elle une boule d'émotions violentes et une irrépressible agressivité.
Lentement, je descend de ma motojet. Pas par esprit chevaleresque envers la jedi noire -osons l'appeler ainsi !- qui est à pied, mais parce que je sais que mon niveau en pilotage ne m’autorise pas à me risquer dans un combat montée sur un véhicule !

Fuir ? Évidemment que j’y ai songé, j’ai même étudié cette option dès l’instant où j’ai deviné la nature de mon adversaire ! J’y ai renoncé malgré l'attrait que cette solution présentait (principalement celui de me conformer aux ordres de maîtresse Io qui m’a interdit d'engager la confrontation sans elle) pour deux raisons: d'une part mon agresseuse dispose probablement d’un moyen de me suivre étant donné qu'elle a eu le loisir de me retrouver et de me tendre une embuscade au milieu de nulle part, mais également parce qu'en cas d'une nouvelle attaque mentale d'une puissance égale ou supérieure à la précédente je sais que je serais dans l'incapacité d'y résister tout en conduisant.

A ce stade, je ne peux pas nier que je ressens une certaine inquiétude. En face de moi il y a… je suis sur le point d’affronter le "grand ennemi", une renégate probablement ou quelque chose comme ça, sur son propre terrain et sans perspective de fuite. Qui plus est alors que je ne suis encore qu’une padawan ! Il faudrait être totalement dénuée d'émotions pour ne pas en éprouver une certaine angoisse ! C’est la que je me sens un peu ridicule de m’être cru prête à devenir chevalier si tôt. Malgré tout je ne me laisse pas aller, m’efforçant de canaliser cette inquiétude en moi pour en faire un moteur, une force qui me poussera à me préserver et à donner tout ce que j’ai !
A mon tour j’allume mon sabre qui émet son bourdonnement caractéristique en déployant sa lame aux reflets verts. Pour être honnête je n’ai jamais été à 100% convaincue par la couleur du cristal sur lequel j’ai mis la main au moment de l’élaboration de ma toute première arme, principalement parce qu’il jure un peu avec ma peau (une lame jaune, ou mieux encore marron chocolat, aurait été plus à mon goût !). Mais non seulement mes professeurs -maîtresse Io en tête- auraient trouvé des centaines de raisons de qualifier mon raisonnement d'immature et suffisant pour me déclarer inapte si j’en avais fait part à quiconque (sauf peut-être maîtresse Tso?t . Elle, elle m'aurait sûrement approuvée ! Une brave femme cette maîtresse Tso?t !), mais surtout ce n'est pas du tout moment d'y songer !! D'ailleurs à présent la lame diffuse une lumière plus rassurante que jamais, peut-être en partie par opposition à celle menaçante qu’émet l’arme adverse, et je m’en sens ragaillardie.

Comme dit maîtresse Tso?t, "Quand on combat ce n'est pas le moment de faire de la philosophie de comptoir, ni de raconter sa vie !". Ce précepte reçoit même l'approbation de maîtresse Io, ce qui n’est pas rien car il est très rare que les deux femmes partagent la même vision des choses !! La présumée jedi noire semble suivre un précepte similaire, si bien que notre combat au sabre laser débute sans un mot, au seul son du bourdonnement de nos armes.

Ma principale crainte, outre la puissance écrasante et probablement supérieure à la mienne que semble dégager mon adversaire, est que cette dernière ait pu préparer et aménager le terrain en sa faveur. Afin de me prémunir contre cela je m’efforce dans un premier temps d'éviter le contact avec elle et de l'entraîner le plus loin possible dans la forêt. Nous nous retrouvons ainsi à courir et à bondir de pied en pied, de chapeau en chapeau, dominant ainsi la forêt de champignons avant d'y replonger, échangeant parfois quelques projectiles sans se causer de dommages.
Hélas la femme en noir est rapide et elle ne me laisse que très peu de marge de manœuvre au point que j’ai du mal à me repérer. Attends… ce champignon, on ne l’a pas déjà croisé tout à l’heure ? Et ce… misère, c’est ma motojet juste là bas ! Je perds mon temps, je me fatigue pour rien et je ne pourrai visiblement pas obtenir l’avantage de cette façon… Eh bien tant pis: si c’est ce que tu veux ma grande on va se battre ici !

Chaque jour depuis mes cinq ans je me suis entraînée à tenir un sabre. Chaque jour jusqu’à ce matin encore j’ai répété les mêmes mouvements en y ajoutant de nouveaux au fil des ans afin d'intégrer les bases du style de combat de mes prédécesseurs. C'est donc en suivant une routine bien apprise que je brandis mon sabre en direction de mon adversaire et que je le lève, pare, contre-attaque, comme dans un ballet bien réglé avec la femme en noir qui use de gestes semblables, coordonnés, parfaitement chorégraphiés et maîtrisés avec une grande habileté et une vitesse mortelle !

Elle est terriblement douée: elle assène ses coups avec une telle rapidité et une telle précision que dès le début du combat je me retrouve contrainte de me réfugier dans une posture défensive. Indéniablement meilleure bretteuse que moi, elle ne me laisse aucune ouverture ni aucun temps mort qui me permettraient de prendre l'initiative !
Au cours de mes entraînements j’ai affronté toutes sortes d'adversaires, depuis mes condisciples initiés jusqu'aux grands maîtres d'armes qu'étaient nos professeurs (même  si j’ai bien moins étudié le combat entre deux jedi que la défense face aux tirs de blasters, beaucoup plus utile par les temps qui courent… jusqu’à aujourd’hui en tout cas !). En terme de technique la jedi noire n'atteint pas le niveau de mes maîtres d’armes jedi -son style n'étant même pas inhabituel-, mais chacun de ses coups est imprégné d'une terrible violence qui manque de me faire vaciller et dont l'impact est tel que je sens mes pieds s'enfoncer un peu plus légèrement dans l'humus à chaque passe !

La lame rouge fend les airs, frappe dans ma direction, ma lame verte s'y oppose de justesse et les deux armes vrillent, bourdonnent, et éventrant un morceau de champignon qui a la malchance de se trouver sur leur chemin. Nous nous tournons autour d’un pas vif, bondissant ou glissant parfois pour éviter un coup avant de reprendre notre posture et de continuer notre ballet mortel. Tout mon esprit est accaparé par le suivi des mouvements et des attaques de la femme en noir. (Bon, sauf la partie de mon esprit qui raconte cette histoire mais… chut !) Je parviens à contenir la détresse qui m’assaille aussi durement que l’arme de mon ennemie, mais je sens au fond de moi que je suis dans une impasse: je suis terriblement limitée par mon style de combat inadapté, destiné à repoussé des tirs et non à triompher d’un sabre laser ! Mais je sais aussi qu’au vu de mon manque d’expérience et surtout de l‘habileté de mon adversaire je ne peux pas me permettre de prendre le risque d’essayer d’improviser ou de feinter, sachant qu’à la première erreur ou à la moindre hésitation elle saisira l’opportunité de me tuer !

Consciente de son avantage et percevant sans doute mon désarroi, usant de tout son corps aussi bien que de sa lame, la guerrière au sabre rouge redouble de violence dans ses coups sans rien céder en rapidité. Elle bondit, frappe, feinte avec une adresse qui semble croître tandis qu’au contraire je sens ma résistance physique diminuer ! Pour la cinquantième fois je lève mon sabre laser pour parer une attaque au visage qui arrive trop vite pour que je puisse l’esquiver, quand j’ai la surprise de voir la lame rouge passer beaucoup plus loin de moi que ce que j’avais prévu. J’ai un soudain espoir: faiblirait-elle ?! Je déchante aussitôt et avec horreur en voyant ma lame verte s'éteindre brusquement en émettant un bruit de pétard ! Un petit bruit sur le sol m'indique que c’est l'embout de mon sabre qu’elle vient de trancher...

Alors que je réalise à peine le désespoir de ma situation, la guerrière noire pousse un grognement de satisfaction et termine son attaque par un coup de pied dans la cheville qui m’envoie au sol. J’entends un craquement et pousse un cri de douleur en tombant ! Ma cheville me fait si mal qu’elle me donne l’impression d’être en feu ! Pire que ça, alors que je m’effondre le visage dans l’humus j'entrevois tout le désespoir de ma situation: je suis blessée, désarmée, à terre... Elle va me tuer…
Non !!
D’une vive roulade j’évite son sabre qui s’abat au sol pour me trancher, et par pur réflexe je lui projette le manche de mon arme désormais inutilisable à la figure ! Guidé par la force le projectile lui arrive dessus à toute vitesse, mais elle s’en débarrasse d’un simple mouvement de lame.  Pourtant, au lieu de choir à terre les deux morceaux de métal rougis s'animent de nouveau et la frappent au bras une fois, deux fois, jusqu'à ce qu'elle les balaye d'un revers de la main !

Passée la douche froide de l'horreur de me trouver désarmée, stimulée par la douleur et le danger, j’envisage la situation sous un angle nouveau. En quittant l'espèce de routine qui a prédominé durant tout notre combat au sabre j’arrive enfin à prendre du recul et à m'ouvrir à une nouvelle manière d'appréhender les choses, percevant des détails que j’avais dû ignorer jusqu'alors pour ne pas sacrifier ma concentration. Mon ennemie, par exemple, me semble plus essoufflée que je ne l'avais cru. Son style de combat violent et démonstratif est certainement bien plus épuisant qu'il n'y paraît. Bon, d’accord, mais il est quand même carrément plus performant que le mien ! Je comprends maintenant que j’ai fait une erreur en me cantonnant à un jeu de sabres comme si notre combat n’était rien d’autre qu’un exercice, un simple entraînement avec un enjeu supérieur, alors que ma véritable force et mon potentiel résident ailleurs et que la raison aurait voulu que j’exploite simultanément mes différents atouts !

Profitant de la seconde de répit accordée par mon attaque de diversion je me redresse, gardant un genou à terre pour ménager ma cheville. Ainsi proche du sol, l’esprit ouvert, je ressens une étonnante proximité avec tout mon environnement. Je perçois la force massive qui habite les champignons-arbres, aussi bien que celle plus discrète de leurs compagnons nanesques. Je ressens celle, vaste et froide, qui parcourt l'humus. Je partage également mon lien avec les cailloux sur le sol, avec les blocs fongueux desséchés et malodorants, et tous les filaments qui se déploient en un gigantesque réseau dans le sol. Tout un monde que je n’aurais pas dû ignorer malgré le combat et qui aurait dû être un de mes atouts pour compenser mon jeu de sabre médiocre.
La guerrière devant moi s'élance à nouveau, choisissant cette fois par précaution de me maintenir au sol en essayant de me plaquer avec l'aide d'une intense pression de la force obscure qui l'habite avant de frapper. Sans chercher à lui résister, restant simplement à l’écoute, je demande aux pierres à la surface du sol de me venir en aide. Je viens chercher chacune d’entre elles avec mon esprit et leur désigne une cible. C’est facile, c’est aussi simple que de penser. Un frétillement parcourt le sol, et une grêle de pierres s'abat comme une furie sur la jedi noire qui crie de colère en se protégeant ! Je ne relâche pas mon attaque, et, toujours à demi agenouillée, j’appelle à moi de nouvelles roches. Ces dernières frappent, cognent, couvrant mon ennemie de tellement de projectiles qu'elle n'arrive plus ni à les parer ni à les repousser avec son arme  ! Elles la malmènent au point de briser son masque qui se fissure dans un bruit de verre cassé et dont les morceaux tombent au sol.

Lorsque son visage m’est révélé je ne peux m’empêcher d’être surprise: la femme qui se trouve en face de moi ne semble pas plus vieille que moi ! Je m’étais attendue à une tête horrible aux yeux jaunes, déformée par la haine et le côté obscur, et au lieu de ça je découvre un visage jeune et pas particulièrement méchant en fait ! A vrai dire elle me donne plutôt une impression de tristesse, ou bien simplement de désintérêt. A la voir ainsi je comprends que je n’ai sans doute pas affaire à une véritable jedi obscure accomplie mais plus vraisemblablement à une apprentie, tout comme moi. Une foule de questions me vient alors à l’esprit et j’ai le désir d’en apprendre plus sur elle: d'où vient elle, quelles raisons l’ont poussées à rejoindre ce côté de la force ? Quelles circonstances l’ont amenées à prendre la tête d'un groupe de ravisseurs (car il ne fait aucun doute pour moi qu’elle soit bien de ceux-là) ? J’ai envie de connaître son origine, de savoir si elle est une padawan déchue ou bien l'élève d'un jedi renégat ? A-t-elle perdu son maître obscur ou est-ce sous ses ordres qu'elle agit ? J’aurais aimé aimé lui demander tout ça, et pourtant je peux pressentir que si je relâche mon assaut ne serait-ce que d'un instant elle contre-attaquera aussitôt et me tuera !

A force d'appeler des projectiles à moi et d'élargir le champ de mon esprit pour en trouver de nouveaux, je sens un objet nettement plus gros venir à moi. Le mouvoir ne me demande pas plus d'efforts que les autres petits cailloux, car en réalité je le connais bien et sais ressentir avec aisance la force qui l'habite: il s’agit de ma motojet, qui s’approche de nous dans les airs entourée d’un petit nuage de cailloux et que j’envoie sans aucune forme de cérémonie rejoindre mes autres projectiles à la face de mon agresseuse ! Celle-ci tente bien une roulade désespérée, mais gênée par la grêle de pierres elle manque de rapidité et de fait heurter de plein fouet par la moto lancée à grande vitesse ! La femme pousse un hoquet en roulant au sol tandis que son arme lui échappe des mains.
Vite ! Je tend la main et appelle l'arme à moi pour la ramasser ! Celle-ci obéit et abandonne sa propriétaire pour me rejoindre avec une docilité étonnante. Au moment où manche de métal noir du sabre se dépose dans ma main j’éprouve un étrange sentiment ; un sentiment comme si...
Hop hop hop, ce n'est pas le moment de s'attarder sur ça ! Que dirait maîtresse Io à propos de ta concentration ?! Le combat continue ! Sauf que soudain les rôles sont inversés: soudain c'est moi qui possède l'arme et la force tandis que mon adversaire se trouve au sol et désarmée.

Toujours sur le qui vive, je me redresse péniblement en essayant de ne pas trop solliciter ma cheville qui ne peut supporter mon poids, tentant malgré tout de dissimuler cette faiblesse pour donner le change. J’ignore si maîtresse Io est en route, j’espère, mais je redoute que de son côté la femme en noir ait également appelé des renforts. Probablement, et même en comptant la longue distance qui nous sépare du camp des bandits le temps risque de ne pas jouer en ma faveur. De toute façon je suis épuisée: j’ai tout donné dans le déploiement de force qui m’a permis de créer ma grêle de projectiles, et seule ma résolution de ne pas céder me maintient encore debout ! Je dois tenir ! Faire face, convaincre mon adversaire que j’ai indéniablement le dessus, m'en convaincre moi-même, et faire mon devoir de jedi en capturant mon ennemie.  

Armée ou pas je dois jouer au bluff. Je n’ai malgré tout pas trop de mal à prendre un air supérieur en étendant la lame rougeoyante en direction de la guerrière qui en un instant bondit sur ses jambes. La femme a alors une réaction inattendue. Elle se retourne… et court ! Je la regarde s’élancer avec toute la vitesse dont elle est capable, galopant parmi les champignons géants ! En quelques pas elle est déjà loin et dans mon état, blessée et épuisée, je ne peux que la laisser s’enfuir.

***

Toujours armée du sabre au manche noir, j’ai enfourché ma motojet qui par chance fonctionne encore. J’ai fait demi tour et emprunté un itinéraire détourné pour regagner la ville, cherchant dans le même temps à contacter maîtresse Io. Ce n'est qu’une fois que je me sais à l’abri du danger qu’une intense fatigue m’envahit, que ma concentration s’amenuise et que mes nerfs lâchent enfin ! J’ai survécu... putain... putain.... j’ai failli être tuée par... par quelqu'un qui voulait ma mort... On a essayé de me tuer... ! J’ai rencontré une jedi noire... une vraie détentrice de la force obscure...
Et malgré ça je suis toujours vivante !

Mon relâchement ne dure pas longtemps. Fouillant dans les replis de mes vêtements, j’en sors une barre de chocolat dont je déballe fébrilement le papier avant de la grignoter avec avidité ! A chaque bouchée je sens une douce chaleur m’envahir et m’apaiser. A la troisième barre ingurgitée je me sens parfaitement ragaillardie, et prête à reprendre du service si on exclut ma cheville en mauvais état ! On ne parle pas assez des effets bénéfiques du chocolat: maîtresse Tso?t aurait pourtant certainement quelques sages préceptes à énoncer à son sujet !

***

C'est à ce moment que j’ai été rejointe par maîtresse Io à bord de son vaisseau. Ensemble nous nous sommes rendues à la localisation présumée de la base des ravisseurs, et quelques tirs bien placés suffirent à clouer au sol leurs appareils si bien que les bandits ne firent pas une grande résistance ! Nous n’avons trouvé aucune trace de mon adversaire qui avait visiblement fui, et ses sbires, de simples racailles attirés par l'appât du gain, ne purent hélas nous fournir que peu d'informations à son sujet. Nous eûmes en revanche le bonheur de retrouver et de délivrer plusieurs enfants captifs et de les restituer sains et saufs à leurs familles ! Ma maîtresse ne ressentant en pas de lien particulièrement fort avec la force dans aucun d'eux, elle supposa que les enlèvements avaient pour but d'obtenir des rançons -comme l'affirmaient d'ailleurs les bandits-, et qu'ils n'avaient aucun lien avec l'étrange vague d'enlèvements de jeunes enfants proches de la force.

***

De retour dans l’hyperespace, nous nous dirigeons à présent vers Ossus. Maîtresse Io tient les commandes tandis que je réajuste l’attelle qui maintient ma cheville.
Sans me réprimander ni me féliciter, ma maîtresse a seulement analysé point par point avec moi le déroulement de ma mission et de mon combat dans leur ensemble, analysant mes failles comme mes bonnes décisions. Nous aurions pu en rester là mais elle m’a simplement dit à la toute fin, et ces mots m’ont beaucoup touchée, qu'elle était contente de moi et qu’elle était heureuse que je m’en sois sortie.

***

Depuis mon retour à l'académie je suis astreinte à un repos forcé que j’occupe principalement à méditer. Je me tiens donc là, dans le silence et l'isolement, assise en position de méditation dans une position légèrement imparfaite à cause de ma cheville, le sabre de métal noir sur les genoux et l'esprit en éveil.
J’avais d'abord envisagé de me débarrasser de l'arme, puis je me suis ravisée. J’ai ressenti une connexion particulière avec cet objet, bien plus qu'avec mon propre sabre en réalité. Il est ancien, et même si certains de ses éléments ont été modifiés plus récemment il n'a certainement pas été créé par la jedi obscure qui l'a manié contre moi. Le métal inhabituel, la facture et la forme un peu vieillottes du manche, ainsi que la structure des composants laissent deviner une origine beaucoup plus ancienne: peut-être vers début -6000 voir fin -7000 ! Pour une amatrice d'histoire et d'artefacts anciens telle que moi, détenir un tel objet est une aubaine ! Depuis qu’elle est entrée en ma possession je ne ressens plus aucune énergie malveillante émanant de l'arme, et celle qu'avait amenée l'apprentie jedi noire s'en est allé avec elle. A présent je m’emploie à explorer son histoire, et surtout à le gorger d'énergie lumineuse, ma propre énergie, comme pour le guérir de son traumatisme passé. Ou peut-être bien, tout compte fait, pour nous guérir mutuellement...

***

Chevalier Jedi: 5301 BBY - 5300 BBY

Vêtue de mes plus beaux atours de jedi, un de mes lekkus élégamment rabattu sur mon cou, je regarde les flammes dévorer le corps de l'une des plus grandes femmes jedi que j’ai connu. Deux ans ont passé depuis ma rencontre sur Félucia, huit depuis que j’ai commencé mon entraînement en temps que padawan, et aujourd'hui maîtresse Io s'est éteinte cédant finalement à son grand âge.

Je sais que beaucoup de regards sont tournés vers moi, mais je choisis de les ignorer pour me consacrer tout entière à mon recueillement. Tous les précédents élèves d'Io se tiennent debout à côté de moi, tous alignés devant le brasier. En les rencontrant je me suis découvert un nombre inattendu de grands frères et soeurs. Chacun à notre tour nous prononçons une oraison funèbre, découvrant à quel point notre lien avec notre maîtresse avait été fort, semblable, et pourtant unique.
Lorsque ce fut mon tour de prendre la parole, j’ai du faire un effort pour l'appeler “maître” et non “maîtresse” comme j’en avais l’habitude !

Après la cérémonie j'ai été convoquée dans la chambre du conseil. Toute peinée que j'étais par la perte de mon mentor, je me sentais malgré tout honorée par cette convocation. Enfin... je n'avais rien à me reprocher, si ? Ils me convoquaient parce qu'ils voulaient prendre soin de moi ? Oui, oui, c'était surement ça ! Ils n'allaient quand même pas m'annoncer que faute de maître mon initiation était ratée ?!
Avant de pénétrer dans la salle du conseil, j'ai pris le temps de remettre mon esprit en ordre afin de les rencontrer l'esprit serein. Malgré ça les vénérables maîtres ont pris la peine de me rassurer sur toutes mes incertitudes, avant de m'annoncer qu'ils m'avaient attribué un nouveau maître: j'irai donc achever ma formation sur Yavin 4, en compagnie de maîtresse Lianna T'sia Cyan, une maîtresse émérite et surtout une spécialiste en archéologie !
J'ai exulté l'espace d'une seconde avant de comprendre que cette "mission" du conseil était un peu plus compliquée que prévu. En fait il ne s'agissait pas seulement de me rendre sur place, mais aussi de me faire accepter d'une jedi qui s'était détachée de l'ordre contre l'avis de ce dernier depuis près de trois ans dans des circonstances troubles.
Mouais mouais mouais... J'ai d'abord cru que le conseil me faisait une faveur, mais plus j'y réfléchis et plus je me dis que je viens de sauter la tête la première dans les ennuis !

***

Iséri Nisa E8c3

Toute la journée j’ai été nostalgique sans comprendre pourquoi. Je ne pars que dans deux jours pour rejoindre ma nouvelle maitresse, et je m’occupe en consultant s'entraînant à essayer de manipuler, court-circuiter et réassembler des circuits d’une carcasse de droïde. Alors que je m’efforce de discipliner mon esprit, j’entends la démarche pesante, malhabile et pourtant régulière de mon gros Monsieur Balourd mon droïde à la forme d’un gros cube à quatre pattes qui arrive dans ma direction. De sa voix synthétique, le droïde m’annonce:

“- Dame Iséri, s’il vous plaît ayez la bonté de contacter M.Uttu de la société KOAKA, qui tente avec insistance à joindre une personne du nom de Iséri Nira.”

Un peu curieuse, mais souriante comme toujours à la vue de mon gros droïde,je réponds:

“- Entendu, mets-nous en communication”

Le droïde a une petite hésitation.

“Dame Iséri, si je puis me permettre… peut-être serait-il plus judicieux, lorsque nous sommes au temple comme maintenant, de confier vos tâches d’assistance à un droïde plus rapide et plus discret que moi ?”

Il ajoute plus bas, visiblement en mentionnant la carcasse robotique qui me sert d'entraînement:

“- Surtout si cela peut m’épargner ce genre de spectacle”

Je prends une mine exagérément peinée avant d'enchaîner avec un grand sourire:

“- Et me priver du plaisir du spectacle de te voir déambuler dans les couloirs de l’académie avec tes quatre grosses pattes et ta démarche si mignonne ? Jamais de la vie !!”

Le droïde semble vouloir répondre mais je le coupe:

“- Unité “Monsieur Balourd”, la communication je te prie !”

Son projecteur s’allume, et après quelques instants fait apparaître la silhouette d’un homme. Mon interlocuteur se trouve être un humain, un corrélien je pense, qui me salue avec déférence et m’explique la difficulté qu’il a eu à me retrouver, avant de prendre un visage compassé:

“- Dame jedi, au nom de la société KOAKA j’ai la triste tâche de vous adresser toutes nos condoléances pour le décès de vos parents.”

Difficile de dire quel sentiment prédomine en moi à ce moment. Un peu d’étonnement et de curiosité je crois. Une pointe de nostalgie aussi. Je n’ai jamais cherché à effacer de ma mémoire le souvenir de mes parents, mais j’avais fini par les ranger dans une partie close de mon existence, comme deux entités dont j’étais heureuse de connaître l’existence tout en sachant qu’ils n’avaient plus de lien avec moi.

“- Je vous remercie pour votre compassion et pour avoir pris la peine de m’en informer. Je me recueillerai pour eux. Puis-je savoir dans quelles circonstances ils ont perdu la vie ?”

Monsieur Uttu affiche alors une expression que je qualifierais de “sourire charmeur, professionnel mais un petit peu gêné pour excuser une faute”:

“- Je crains qu’il n’ait été victimes, avec d’autres de nos employés, d’une des peuplades indigènes sauvages de Wayland. Ces derniers étaient devenus très agressifs depuis quelques mois…”

J’ai de la peine pour ces deux pauvres twi’lek qui sont morts sur cette planète loin de tout, dans ce petit monde qu’ils avaient essayé de faire leur. J’ai également une pensée pour les autres employés décédés.
A l’intention d’Uttu, j’affiche un air cynique et dit d’une voix douce:

“- Pas assez pour justifier des mesures de protection suffisantes de votre part, visiblement.”
“- Bien évidemment, la société KOAKA met tout en oeuvre pour dédommager les familles des victimes… Et pour ce qui vous intéresse il y a également un second point que nous devons aborder.”
“Tiens donc ?”
“Dame Nira, en plus de leur fonction vos parents étaient détenteurs de plusieurs actions dans la société KOAKA. En tant que leur enfant unique, ces parts de la société vous reviennent?”

En même temps qu’il parle, il m’affiche quelques chiffres et données. Oh ? Ils ne s’en étaient pas si mal sortis il faut croire, les parents ! Mais la nouvelle qui m’intéresse le plus c’est d’apprendre que je n’ai visiblement jamais eu de frère et soeur biologique. Quand j’étais petite, j’avais entretenu à une époque le vague espoir que mes parents m’envoient un jour une soeur ou un frère qu’ils auraient eu par la suite et qui aurait eu elle aussi le potentiel de devenir une jedi.

“- Inutile: vous pouvez attribuer cet héritage à l’ordre jedi, il en aura un meilleur usage.”

Le corrélien prend un air contrit, trop professionnel pour être sincère:

“- Hélas, je suis au regret de vous répondre que le règlement de notre société interdit à celle-ci d’être détenue entièrement ou en partie par des entités non physiques ou non organiques, ceci afin de la protéger d'éventuels…”
“- C’est bon, j’ai compris. Je prends tout. Je vous remercie pour tous vos efforts.”
“- Il y a quelques détails à régler à propos des frais de…”

...Bla, bla, bla. Voilà, j’ai simplement accepté l’héritage qui au final ne représente pas une fortune, pas assez pour que mes parents aient pu en vivre sans travailler par exemple, mais qui depuis me sert à éponger quelques frais de service ou de renouvellement de garde robe, mais surtout à couvrir mes dépenses en chocolat !
En vérité l’élément le plus important de cet héritage inattendu que j’ai récupéré est le kalikori familial qui m’est parvenu quelques semaines plus tard. Dans un effort pour respecter les traditions, j’ai demandé conseil auprès d’un de mes aînés jedi twi’lek qui m’a très gentiment aidée à y faire mon propre ajout, celui de la 19ème génération, façonné à partir des restes de mon ancien sabre laser.  

***

C'est extrêmement gênant. Je n'avais pas revu maîtresse Lianna depuis plusieurs années, depuis que je suivais ses cours à l'académie, mais la dernière fois j'étais une adolescente folle amoureuse d'elle au point d'avoir été... hum... un peu trop démonstrative ! N'importe qui me dirait que ce n'est pas bien grave: après tout le temps a passé, et même si elle s'en souvient ce n'était rien d'autre la démarche un peu osée d'une adolescente, une anecdote amusante et un peu mignonne ! Malheureusement ce n'est pas mon avis. Je sais au fond de moi que j'ai toujours des sentiments pour elle. Il a suffi que je la revoie, que je remarque à quel point elle avait peu changé, pour tomber sous le charme une nouvelle fois ! Et j'ai déjà mentionné à quel point j'étais maladroite pour exprimer mes sentiments dès qu'il s'agit d'amour...

J'ai cru qu'elle m'en voulait au début car elle était assez grognonne. Et puis la glace s'est vite brisée. C'est amusant de redécouvrir avec un œil d'adulte une de  mes idoles de jeunesse !
Elle me surnomme "bonbon rose !" Bah, ce n'est pas pire que le surnom de "miss chocolat" que m'ont donné mes condisciples au temple ! A part ça, bah... ma formation se passe bien. Maîtresse Lianna est très différente de maîtresse Io mais elle est très talentueuse et bonne pédagogue. Je sens qu'il y a des squelettes dans le placard avec elle (ne serait-ce que les circonstances de son absence et de mon attribution !) mais je lui pardonne volontiers tant je sens qu'elle prend plaisir à partager son savoir. Comme autrefois lorsqu'elle était ma professeure en fait ! Elle se passionne comme moi pour l'archéologie, et à ce sujet Yavin 4 est une vraie mine d'or !

***

Me voilà officiellement Iséri Nisa, chevalier jedi ! Ma formation auprès de maîtresse Lianna a été relativement courte mais j'ai beaucoup appris à ses côtés en moins d'un an. Avoir deux maîtres est en soi une expérience très intéressante, et sans souhaiter le décès de leurs maîtres je la recommanderais volontiers à tous les autres padawans.

Même si je ne suis plus son élève, je compte rester encore un peu auprès de maîtresse Lianna pour poursuivre nos recherches et profiter de son expérience en archéologie. D'ailleurs nous fonctionnons très bien en duo !

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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
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Mer 28 Mar - 19:47
Alyvan Chaldren
Même si tu dois encore terminer ... Qu'est-ce que j'ai pu rire en lisant le début de ta fiche Razz

Vraiment, merci, j'ai gloussé comme une demeurée toute seule hier soir grâce à toi xD

Bon courage pour la suite Iséri Smile
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Iséri Nisa
Iséri Nisa
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Mer 28 Mar - 21:40
Iséri Nisa
Merci =D Je suis contente que ça plaise ! Je me suis bien amusée à écrire certains passages Razz

J'espère qu'il n'y avait personne à côté de toi et que tu n'as pas eu l'air bête à cause de moi en riant toute seule devant ton écran par contre ^^
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
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Date d'inscription : 17/03/2018
Dim 1 Avr - 22:00
Alyvan Chaldren
ME VOILA !

Alors, félicitations, c'est une fiche très agréable à lire, drôle, et je dois avouer que toute la scène de combat m'a vraiment accroché! Pour le coup, j'ai hâte d'en voir une du même acabit en RP!

Un petit détail m'empêche de te valider immédiatement : vu le nombre de planètes dans l'univers Star Wars, on préfère ne pas en accepter des inventées, car beaucoup de planètes correspondent finalement aux descriptions imaginées par les joueurs ... Et tu ne déroges pas à la règle ! Félucia est une planète qui correspond très bien à ce que tu décris - elle est même sur notre carte, c'est pas beau?

Du coup, tu m'intervertis les noms, et je te valide Very Happy

A très vite donc !
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Iséri Nisa
Iséri Nisa
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Date d'inscription : 23/03/2018
Dim 1 Avr - 22:15
Iséri Nisa
Même si j'aimais bien l'idée de la planète recouverte de champignons, je comprends l'idée. L'histoire va donc se dérouler dans une région peu habitée et particulièrement champignonnesque de la planète ^^
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
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Date d'inscription : 17/03/2018
Dim 1 Avr - 22:22
Alyvan Chaldren
Félicitations, tu es validé ! Bienvenue, nouvel explorateur de notre galaxie !

Pour bien commencer ton voyage interstellaire, tu peux commencer par faire une demande de rp ou répondre à l’une de celles déjà postées ICI.

Tu peux également poster les débuts de tes Chroniques personnelles, qui peuvent te servir pour organiser tes liens et tes rps, voir te servir de plate-forme pour en obtenir.

Il t’est possible aussi de t’inscrire pour accomplir des missions ou pour exploiter une rumeur, afin d’avoir directement une incidence sur les événements du forum, ICI.

Enfin, n’hésite pas à envoyer des MP aux joueurs dont tu apprécies les personnages pour leur proposer une petite aventure … Qui sait ce qui peut en sortir !

Et surtout … Amuse-toi bien parmi nous Smile
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Iséri Nisa
Iséri Nisa
Rang III - Chevalier Jedi
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Date d'inscription : 23/03/2018
Dim 1 Avr - 22:36
Iséri Nisa
Merci beaucoup miss =D Et bravo pour la couleur sans rien casser Laughing

Je m'attellerai à tout ça demain !

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