Davik Harkeef [Terminée]

Nom : Harkeef
Prénom(s) :  Davik
Surnom(s) : /
Age : 35 ans
Race :  Humain
Monde d'origine : Mandalore

Côté de la Force : Neutre
Faction : Mandaloriens
Rang désiré : III - Ori'ramikad

Pouvoirs de Rang I :
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Pouvoirs de Rang II :
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Pouvoirs de Rang III :
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Pouvoirs de Rang IV :
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La détermination de Davik est un de ses points forts. Une fois son but défini et en vue, il ne recule devant rien pour l'atteindre. Il va jusqu'au bout de sa mission et l'exécute du mieux qu'il le peut, quitte à devoir y laisser des morceaux. Un comportement typique de tout Mandalorien, mais ces derniers ont un sens de l'honneur assez... exigeant.
Endurant et vigoureux, le guerrier peut affronter à peu près n'importe quel adversaire. Il sait aussi bien se mouvoir avec souplesse que tenir une longue course, ou même cogner au moins aussi fort que les autres. Sans être supérieur à ses pairs, Davik reste quand même un bon combattant, et un atout de choix dans un combat.
Son dernier point fort serait peut-être sa capacité d'adaptation. Qu'il soit en plein combat ou dans des territoires Hutts, le Mandalorien sait tirer parti des informations qui passent à sa portée, et il sait également se fondre dans la masse pour éviter les problèmes. Pas les problèmes au sens la bagarre, car il la cherche souvent, mais pour être certain qu'on ne le catalogue pas comme un danger public.

Le premier, et principal, point faible – ou plutôt petit handicap – de Davik est sa stérilité. Rien de particulièrement grave, du point de vue des Mandaloriens (qui considèrent l'adoption sur le même pied que la naissance biologique), mais pour un homme, c'est pas toujours facile à vivre ! Sans en avoir vraiment honte, l'homme en tire quand même une certaine gêne, qui peut parfois être source de remarques désobligeantes et qui le hérissent facilement. C'est un secret qu'il préfère garder pour lui, mais qui a malheureusement plus d'une fois atteint des oreilles indiscrètes.
Seconde faiblesse que l'on peut lui trouver ; son manque de leadership. Davik est un bon guerrier, tout à fait capable d'ingéniosité s'il le faut, mais il n'est pas taillé pour commander. Il préfère suivre les ordres, et se battre. Ce manque lui fait du tort lorsqu'il doit donner de sa voix pour évaluer un plan d'attaque ou une situation. Il a tendance à peu se prononcer, et lorsqu'on lui donne un commandement, il le délaisse la plupart du temps.
Enfin, il paraît opportun de souligner son tempérament bagarreur. Allant parfois de pair avec ce qui est nommé au-dessus, le comportement de Davik, au combat comme en dehors, est parfois assez turbulent. Il cherche souvent les ennuis, pour le plaisir ou par frustration, et arrive facilement à les trouver. Cela a tendance à beaucoup entacher les conversations qu'il peut mener avec d'autres personnes, et cela le rend totalement inutile pour une opération discrète. Il sait néanmoins se limiter pour éviter les incidents diplomatiques.

Né sur Mandalore, Davik est un enfant adopté par le clan Harkeef dès sa naissance. Son père, un homme mort au combat, et sa mère, morte en couches, ne laissèrent rien au garçon. Heureusement pour lui, les règles d'héritage et de filiation chez les Mandaloriens sont très laxistes, et ne font pas de différence entre les adoptés et les enfants de sang. Il devint donc le second enfant de la famille qui le prit sous son aile, derrière un autre garçon, de trois ans son aîné. Après lui vint une fille, de deux ans sa cadette.

Comme pour tous les enfants de Mandalore, l'éducation s'orientait, dès le départ, sur les valeurs et les traditions du clan et du peuple, des guerriers, de l'honneur, et sur la communauté. Chacun, aussi petit soit-il, était un combattant, un rouage au service du Mand'Alor, et tout travail et toute activité avait un intérêt pour l'ensemble. Inculquées dès le plus jeune âge, ces valeurs n'étaient que très rarement remises en question, et ce n'était pas Davik qui allait le faire. Il adhérait totalement à cette idéologie, et rêvait d'être un jour le plus grand guerrier de son peuple. Il s'entraînait en compagnie de son frère, et plus tard, de sa sœur. Ses parents diront que son comportement turbulent était déjà visible à l'enfance, ce qui n'est pas totalement faux. A sept ans, il s'était déjà fait casser le nez une fois, et s'était battu avec presque tous les garçons et filles de son âge.

Aventurier dans l'âme, il n'avait peur de rien. Toujours à chercher les sensations fortes, il n'était pas rare de voir le jeune garçon se balader dans la campagne pour y chercher une bête sauvage à affronter, ou un autre guerrier en devenir à provoquer. Un comportement qu'on essaya de freiner, car si se battre était une bonne chose, cela finissait pas créer des animosités envers les différentes familles du clan. Son lot de coupures, marques, fractures et autres blessures ne cessant d'augmenter avec l'âge, Davik, fut bien forcé de s'assagir un peu, à l'adolescence, alors qu'il découvrait la vie mandalorienne sous un nouveau jour. Le passage à l'âge adulte se fait plus tôt parmi les Mandaloriens qu'ailleurs dans la Galaxie, et pour le réussir comme il le fallait, le jeune homme dut prouver qu'il savait aussi se servir de sa tête et qu'il pouvait être utile à la communauté, au clan. Ce qu'il s'efforça donc de démontrer, en prenant presque à contre-pieds tout son comportement d'enfant. Un succès mitigé, car il était incapable de rester immobile plus de cinq minutes.

Il est certain que tous les jeunes hommes ne parviennent pas à être admis à l'unanimité comme des adultes, à cet âge-là. Davik ne fit pas exception à la règle, d'autant qu'il ne fut pas le plus compétent. Bien d'autres jeunes hommes et femmes de son âge firent aussi bien voir mieux. Et lorsqu'il dut apprendre à se servir d'une véritable armure mandalorienne, il n'en menait pas large : il n'avait pas l'habitude se battre avec un poids aussi important sur les épaules. Il fit la connaissance de plusieurs personnes, mais leurs noms sont oubliés dans un recoin de sa mémoire.

Ce n'est qu'une fois devenu un homme qu'il se rendit compte à quel point il était loin de pouvoir devenir le plus grand guerrier de son peuple. Un véritable chef devait savoir montrer l'exemple et déléguer, élaborer une stratégie et donner des ordres, mener des opérations de grande envergure et faire preuve de diplomatie. Parmi tout ça, peu de choses convenait à Davik, qui n'avait pas le moindre talent pour le commandement et qui s'intéressait peu à la diplomatie. Fervent partisan de la négociation musclée, il dut revoir ses rêves de gosse à la baisse. Un revers qui ne le chagrina pas beaucoup. Tout au plus était-il déçu, mais ce n'était pas vraiment l'important. Ce qui comptait, c'était qu'il savait se battre, et qu'on pouvait avoir besoin de lui au combat. Et ça, il savait être capable de le faire avec brio.

Son baptême du feu reste toutefois un amer souvenir pour lui. Premièrement, parce qu'il s'est retrouvé à côtoyer des gens plus expérimentés, plus forts et plus intelligents que lui, et qu'il était traité comme un nouveau-né. Une étape qui, aujourd'hui, lui apparaît comme normale et nécessaire, mais qui n'a jamais cessé d'être désagréable dans sa mémoire. Et deuxièmement, c'est à ce moment qu'il rencontra la femme qui deviendrait, quelques années plus tard, son épouse. Une jeune femme ravissante, mais de santé faible, avec qui il combattit. Conscient qu'il lui fallait devenir meilleur s'il voulait au moins égaler ses pairs, le Mandalorien s'efforça de prendre sur lui et de s'appliquer. S'il voulait épouser son amie et devenir un guerrier digne de louanges, il fallait être meilleur.

Il se maria à vingt-trois ans. Plusieurs années après sa première bataille, Davik avait acquis l'expérience et la maturité nécessaire pour être un homme à part entière, un combattant digne et un époux convenable. S'il souffrait toujours des mêmes défauts (l'incapacité à commander et des tendances turbulentes) au combat, il savait déjà faire preuve d'une vigueur le rendant plus redoutable que de nombreux autres guerriers. En se mariant, il se sentait plus fier de lui qu'il ne l'avait jamais été auparavant. Mais la santé de sa femme, déjà faible, ne s'améliorait pas, et l'absence d'enfants était mis sur ce compte-là. Il fallut encore quelques années supplémentaires pour que, à peu près quand son épouse mourut de maladie, il n'apprenne qu'il était stérile. Incapable d'enfanter, veuf, le jeune homme sombra dans une profonde dépression qui le poussa à adopter des instincts suicidaires.

Des guerriers au désir de mort, il en existe beaucoup. Davik en avait le comportement : taciturne, à la limite du mutisme, il ne vivait que pour aller se battre et dormait, mangeait et buvait peu. Il ne souriait pas et se sentait responsable de la mort de sa femme. Pour être un enfant adopté, il savait que les Mandaloriens n'accordaient que peu d'importance à tout ça, mais il était quand même la cible de quelques moqueries blessantes, et avoir un enfant naturel était un gage d'amour qu'aucune adoption ne pouvait remplacer. Tout cela ne l'empêcha pas de chercher à mourir au combat, puisque ce serait le seul honneur qu'il aurait jamais.

Il ne saurait dire lui-même comment il est sorti de cette sombre période de sa vie. Conscient que les raids ne suffiraient pas, il s'aventura plusieurs fois en solitaire dans l'espace Hutt, histoire d'y chercher les pires malfrats qui puissent exister. Mais personne ne lui arrivait à la cheville, là-bas. Aussi provocateur soit-il, il tombait généralement sur des gens qui avaient trop peur de lui pour essayer de le tuer, et les quelques affrontements qu'il parvint à provoquer ne purent, au mieux, que lui provoquer quelques cicatrices et blessures de plus. Cela eut au moins un effet positif, toutefois : il maîtrise désormais le huttese, une langue barbare et difficile à ses yeux, et sait comment se comporter dans l'espace Hutt. Il y passa plusieurs années, et revint ensuite parmi les siens dans l'espoir de retrouver les sensations d'antan : la camaraderie, les valeurs mandaloriennes, etc. Il était, heureusement, redevenu plus loquace, et s'il gardait un goût indémodable pour la bagarre, il savait comment ne pas la provoquer parmi les siens. Il avait au moins retenu cette leçon-là, après toutes ces années : se battre entre Mandaloriens, c'est moins bien que se battre ensemble.

Ses espoirs les plus secrets, désormais, étaient de devenir chef du clan Harkeef. Les Alor's étaient des individus très respectés, et proches du Mand'Alor : c'était la position parfaite pour que tous connaissent Davik comme un grand guerrier, honorable et respecté. Son nouveau but en tête, il s'efforça donc de palier à ses propres manques, avec un succès en demi-teinte. Car être un combattant exceptionnel ne suffisait pas, et était à peu près persuadé que ne pas avoir de femme jouait contre lui. Personne n'a, jusque-là, osé le lui dire en face, bien sur, mais il est probable que ce soit une condition tacite. Ou du moins, une clause qui permettrait plus facilement de l'accepter à ce rang-là. Et ses difficultés à s'intéresser au commandement n'aident probablement pas non plus, car le chef de clan doit mener ses hommes au combat quand le Mandalore appelle.

Mais la détermination a toujours été, aussi petit qu'il soit, une de ses plus grandes qualité, voir la plus grande. Et aujourd'hui, il sent son but proche d'être atteint. Il doit continuer de faire ses preuves, et alors, il pourra devenir le guerrier honoré et respecté qu'il a toujours voulu être.