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Alyvan Chaldren, Sénateur de Wroona

Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Dim 18 Mar - 16:58
Alyvan Chaldren

Présentation générale




Nom : Chaldren
Prénom(s) :  Alyvan
Surnom(s) :  Le Sauveur de Vortex, l’Ange Bleu, Le Grêlé
Age : 35 ans
Race :  Wroonian
Monde d'origine : Wroona

Côté de la Force : Neutre, à tendance lumineux
Faction : République
Rang désiré : Rang IV – Sénateur de Wroona, Xénobiologiste
Alyvan Chaldren, Sénateur de Wroona Alyvan_200x250


Caractéristiques & Pouvoirs



30

50

70

40

60

Points forts et faibles


Esprit scientifique : Au vu de sa formation, il n’est guère étonnant de constater le goût d’Alyvan pour la rigueur et la logique. Le Wroonien est un adepte du raisonnement scientifique, et il ne se prive pas d’appliquer sa méthode de réflexion aux problèmes rencontrés dans sa carrière sénatoriale. Ainsi, sa capacité à trouver une faille dans le discours d’un adversaire ou à proposer une solution pragmatique est très largement inspirée de son don pour les sciences. Au fond, il aiguise son cerveau comme il dissèque un cadavre : avec expertise, froideur, analyse. Et jusqu’à présent, cela lui a plutôt réussi.

Xénobiologiste de renom : Le Wroonien bénéficie de sa réputation comme bienfaiteur de Vortex, planète qu’il a contribué à sauver d’une épidémie mortelle en synthétisant une molécule capable de combattre le virus agissant sur ce monde agricole. Ce haut-fait constitue un avantage certain auprès des peuples de la Bordure Extérieure, qui apprécie qu’un scientifique ait eu le cran de les aider, que Vortex appartienne ou non à la République. De façon générale, Alyvan est perçu comme un spécialiste en xénobiologie galactique doué, et ses expertises médicales sont appréciées de beaucoup.

Solides connaissances médicales : De part ses études de médecine abandonnées ou même par son métier et la spécialisation qu’il a choisie, Alyvan peut être considéré comme un savant dans le domaine médical, et s’il n’est lui-même pas un membre du corps médical, dans l’urgence, il serait parfaitement de faire office d’aide-soignant. Son don inné pour manipuler les toxines en fait également un homme capable de synthétiser un contre-poison rapidement … Ou de créer le pire des virus. Pour des raisons évidentes, autant morale que dues à son histoire et ses mésaventures avec son premier employeur, il évite autant que faire se peut de se vanter de cette facilité à enlever la vie … Même s’il pourrait créer des horreurs destructrices, de facto. Il l’a déjà fait, au fond.

Constitution fragile : Alyvan a passé l’essentiel de son existence en laboratoire ou derrière un bureau. Et quand il part sur le terrain, c’est pour étudier la faune et la flore, pas pour faire de l’exercice ou combattre. Par conséquent, son physique est tout ce qu’il y a de plus lambda, et ses muscles relativement inexistants. En fait, jeune déjà, il n’avait rien d’un colosse, et les années ont accentué ce fait. Il n’est guère taillé pour le combat … Peu importe, en soi : on lui demande de négocier et d’effectuer des recherches, pas de se battre lui-même. Evidemment, cela le laisse néanmoins vulnérable aux attaques et autres assassinats à l’encontre de sa personne.

Aspect juvénile : Le Wroonien n’a rien de ces sénateurs à la barbe fournie et à la voix rocailleuse. Malgré l’âge, il a toujours conservé son visage mince d’adolescent et ses joues sont restées désespérément imberbes, de même que l’ensemble de son corps. Si certains se réjouiraient de demeurer aussi jeune, ce n’est pas son cas. Personne ne le prend au sérieux, avec son joli visage de gamin et sa voix douce, trop aigue pour un homme. Or, pour un politicien … Etre pris pour un gamin inexpérimenté constitue un défaut majeur. Il a fini par s’en accommoder, et ne plus faire attention aux remarques peu délicates que quelques-uns de ses collègues chuchotent dans son dos.

Manque de confiance en soi : La plupart des sénateurs sont bouffis d’orgueil et amplis de suffisance. Parfois, Alyvan aimerait être comme eux. Sauf que c’est loin d’être le cas, et pour cause : timide, toujours à ressasser ses erreurs passées, le Wroonien a tendance à laisser passer sa chance de parler dans la Rotonde par peur de proférer une idiotie. Persuadé d’être là par erreur, de constituer une grossière imposture, le représentant de Wroona n’a pas encore fait ses preuves au sein du Sénat. Et pour s’imposer … Clairement, il y a beaucoup de travail …

Votre équipement


- Un blaster léger dans son bureau.
- Un médipack qu’il porte en permanence sur lui.
- Un laboratoire privé sur Wroona.

Caractère (200 mots minimum)


De l’avis des personnes les plus proches de lui, Alyvan est un homme très agréable à vivre. De celui de ses adversaires, c’est une chiffe molle incapable de tenir tête à un paillasson. La vérité se situe probablement entre ces deux versions pour le moins tranchées. De fait, à première vue, le Wroonien est une anomalie au sein de la Rotonde. Notoirement doux, excessivement poli, désespérément timide, horriblement galant, facilement gêné, toujours à s’excuser, le trentenaire est affublé d’une maladie terrible qui s’appelle syndrome de l’imposteur. C’est bien simple : le scientifique a l’impression tenace de ne pas être à sa place, d’avoir usurpé le poste d’un autre, plus doué, d’être la marionnette de forces plus importantes que lui. Le pire ? Il n’a pas complètement tort. Et pourtant, s’il parvenait à prendre confiance en lui, peut-être verrait-il qu’il possède les qualités suffisantes pour se faire aimer pour ce qu’il est, et non pour ce que certains voudraient qu’il soit.

En effet, dans l’intimité, le xénobiologiste garde ce calme et cette douceur délicate, mais est aussi nettement plus volubile, capable de s’enthousiasmer sans honte pour un sujet qui le passionne. A vrai dire, de façon générale, il est capable de déblatérer joyeusement pendant des heures pourvu que la discussion se focalise sur son ancien travail et sur les sciences en général. Là, il dévoile son intelligence, démontre son acuité, se fait plus tranchant, vif, mordant même, changeant sa personnalité par rapport à ce qu’il peut montrer en public ou face à un journaliste. Objectivement, il gagnerait à montrer davantage son vrai visage, surtout que dans ces cas-là, son sang wroonien apparaît subitement, le rendant beaucoup plus charmeur … et charmant.

Néanmoins, il demeure avenant avec l’ensemble des personnes qu’il peut rencontrer, souvent intéressé par leurs parcours et leurs propres conceptions du monde, désireux d’apprendre, ouvert aux autres cultures et réellement soucieux des autres. Sans doute est-ce le corollaire de ses travaux sur des centaines d’espèces différentes, ou tout simplement de ses origines wrooniennes. Quoi qu’il en soit, il a pu développer une conscience affirmée de la diversité de la galaxie, et par-là même de la République, qu’il cherche à préserver, guère adapte des volontés de centralisation démontrées par certains, même s’il n’est pas en désaccord sur certaines propositions visant à renforcer les pouvoirs du Sénat sur certains pans bien particuliers.

Par conséquent, Alyvan occupe sur l’échiquier politique une position médiane, ce qui, au vu de son caractère n’étonnera finalement personne. Farouchement anti-corporations, depuis son passage au sein de l’une d’elle et la catastrophe qui s’ensuivit, cela pourrait naturellement le classer dans le clan d’Alsakan. Mais la hauteur aristocratique de ce monde l’agace tout autant que sa manie de repousser toute tentative de politique plus globale à l’échelle républicaine. Or, de son point de vue, la République gagnerait à développer davantage de programmes scientifiques et éducatifs d’envergure, car elle se prive de cerveaux qui pourraient tant lui apporter mais ne peuvent se former correctement sur des planètes relativement pauvres de la Bordure. A noter qu’à l’instar de l’immense majorité des wrooniens, le sénateur milite pour une politique cosmopolite et tolérante, très portée sur les arts, s’inscrivant dans la plus pure tradition de sa planète.

Pour faire valoir ses vues, le Wroonien a tendance à conserver son indécrottable courtoisie, et sa douceur, n’élevant presque jamais la voix. Cette placidité, beaucoup la lui ont reprochée, mais elle fait partie de sa nature profonde, et il lui est pratiquement impossible de s’en départir, sauf pour lâcher, l’espace de quelques secondes, une pique ironique qui passera avec un joli sourire, si bien que ses interlocuteurs croiront avoir rêvé cette soudaine révolte du morne scientifique. Globalement, Alyvan est sous-estimé … Et cela lui convient parfaitement. Psychologue doué, il peut à loisir étudier de la sorte ses adversaires, et tenter de trouver une faille grâce à son esprit impitoyablement logique, qui n’aime rien tant que tenter encore et encore, construire, échouer, recommencer … Le xénobiologiste aime l’expérimentation, et son âme analytique répond à ce goût. Rationnel, méthodique, le Sénateur n’est pas vraiment le genre d’homme à se laisser envahir par ses sentiments, et heureusement, car lorsque c’est le cas, le malheureux retombe presque immédiatement dans ses travers et redevient cet être effacé et peureux qui en agace tellement.
Description physique/Apparence (200 mots minimum)


De loin, Alyvan possède une apparence proche d’un humain, si on omet sa peau d’un bleu profond, tirant sur le mauve par endroit et lorsqu’il rougit ou éprouve une émotion violente, ce qui constitue la caractéristique physique principale des Wrooniens, son peuple. Sinon, son corps est celui d’un hominidé, sans spécificité particulière. D’une taille correcte, avec son mètre soixante-quinze, il n’est pas le représentant le plus imposant de sa race, surtout si on ajoute à cela sa minceur, qui lui donne une allure de feu follet lorsqu’il court. Fin, souple, le natif de Wroona est tout en agilité, félin, en nerfs et non en muscles, quoiqu’il dispose d’une vitesse plutôt haute, lorsqu’il s’agit de décamper – certains persifleurs ont déclaré que ce fait ne les étonnait qu’à moitié.

Lorsque l’on s’approche de lui, ses yeux dénotent immédiatement. D’un jaune doré, lumineux, presque topaze, ils sont d’une beauté rare, emplis d’une douceur réelle et d’une empathie sincère, qui donne envie d’engager immédiatement la conversation. Ce regard est envoûtant, profond et probablement ce qui pourrait faire chavirer un cœur capable de passer outre les défauts du Sénateur, car il constitue l’essentiel de son charme, même si ses traits minces, anguleux, n’en manquent pas. Globalement, le visage du Sénateur est fin, héritage probable de son politicien de père, juvénile, avec des joues légèrement creuses et que la barbe n’a jamais effleuré, ses traits agréables, quoique peu matures, ce qui est un comble pour un homme qui a largement dépassé la trentaine. Son nez droit et son menton fuyant ne contribuent guère à relever un peu cette image, lui conférant un aspect rêveur, adolescent, confirmé par ses lèvres charnues.

Ses sourcils broussailleux, qui s’arquent facilement en un accent circonflexe interrogateur, offrent à cette face un aspect adulte et à peu près sérieux. Leur caractère hirsute est presque cultivé à dessein, puisqu’il arrive au représentant de Wroona de les ébouriffer d’une main pour se donner l’air un peu plus menaçant, ce qui a tendance à le rendre immanquablement terriblement ridicule. Néanmoins, le meilleur moyen de faire comprendre à ses interlocuteurs qu’il n’est pas un gamin sans expérience reste de les laisser observer un peu plus son visage. Bientôt, ils noteront les marques profondément enfoncées dans sa peau et qui scarifient ses joues, son nez et l’espace entre ses yeux semblables à des brûlures grêlées par le temps. Ces cicatrices indélébiles contrastent avec sa physionomie générale et témoignent de cet accident auquel il a survécu de justesse. Pire, elles lui ont valu son surnom du « Grêlé », afin de souligner sa laideur.

Ne lui reste donc que ses cheveux d’un bleu doux, soyeux, toujours soigneusement lissé, même si quelques mèches rebelles sur le devant ne cessent de lui échapper, pour tenter de laisser un dernier souvenir agréable. A défaut, il pourra tenter de compter sur sa voix, douce et chaude, agréable quoique trop aigue et souvent moquée pour son manque de virilité. Néanmoins, sa diction lente et mesurée pourra rallier les derniers hésitants. Si Alyvan n’est pas un bel homme, il a cet ensemble de contrastes qui en font au moins un spécimen intéressant à étudier.

Historique


L’adultère occupe toujours une place particulière dans une culture. Considérée comme un crime, un comportement regrettable ou encore un simple élan naturel de découverte de nouveaux plaisirs, rare sont ceux ayant une vision neutre de ce sujet. Quant aux enfants qui en naissent, ils n’ont généralement que deux options devant eux : l’acceptation ou le rejet. Alyvan fait partie de ceux qui ont vécu la seconde, et malgré son innocence à propos de sa naissance, certains n’hésitent pas à lui rappeler qu’un bâtard restera toujours, à leurs yeux, un bâtard.

Le Sénateur Ornus Varen était connu pour trois traits de caractère : ses talents de musicien, sa gourmandise légendaire et son amour immodéré des femmes. A la tête d’une véritable tribu obtenue à travers trois mariages différents, le wroonien cultivait sa réputation de séducteur débonnaire avec entrain, ce que supportait avec plus ou moins de grâce sa dernière épouse. Néanmoins, le charmeur impénitent eut l’audace de s’intéresser d’un peu trop près à sa jolie et fort jeune secrétaire, inexpérimentée, qui accueillit avec plaisir l’illustre grand homme pour dix minutes de plaisir relatif un soir, sur le bureau de l’éminent politicien. Ce qu’ils en retirèrent ? Un enfant pour lui, une infection sexuellement transmissible pour elle, la Méduse piquante, affection wroonienne dont le nom explique à lui seul les effets. Quoi qu’il en soit, quand la jeune femme se présenta, neuf mois plus tard, avec un enfant dans les bras, Ornus Varen ne sut que dire. Si les wrooniens étaient particulièrement tolérants, la partie sédentaire de leur planète d’origine demeurait extrêmement attachée à la famille, et très traditionnaliste, contrairement aux explorateurs et autres brigands de tous poils qui voyageaient à travers la galaxie et colportaient l’image ordinaire de ce peuple à la peau bleue. Aussi il conclut un marché avec la mère : il subvenait aux besoins de l’enfant, et en échange, il n’entendait plus jamais parler d’elle et de son fils. Megun Chaldren accepta et s’en fut avec son petit pécule sur Saleucami, colonie wroonienne à l’autre bout de la galaxie où elle trouva un travail auprès du gouvernement local.

Mise à l’écart par la communauté wroonienne, la jeune femme finit par se mettre en ménage avec un pantoran qui, s’il était fort amoureux, n’avait que peu de goût pour l’enfant d’un autre homme. Quant à Megun, toute à son idylle, elle oublia bien vite son garçon, l’abandonnant à une nourrice qui s’en occupa la majeure partie de son enfance. Abandonné et délaissé, le gamin grandit relativement seul, ce qui développa très tôt son caractère renfermé et sa timidité, puisque les occasions d’aller vers les autres n’étaient guère développées. Il comprit rapidement que son désormais beau-père, puisque sa mère avait fini par épouser son galant soupirant, ne désirait aucunement s’encombrer de lui, et que sa génitrice n’éprouvait qu’une affection toute mesurée pour ce môme qu’elle n’avait au final que peu désiré, au-delà de la vision idyllique qu’elle s’était forgée de la maternité et de sa relation avec son amant d’une soirée. Il en prit son parti, s’enfermant dans les holo-livres et les jeux, préférant la compagnie des droides à celles des êtres vivants. Cette enfance morose ne s’améliora guère avec la scolarisation, puisque le doux et craintif enfant devint rapidement le souffre-douleur des plus âgés. Ce fut grâce à eux qu’il apprit la vérité sur sa condition : bâtard, fils de rien, enfant sans père. Lorsqu’il demanda à sa mère ce que signifiait ce terme, Megun émit un toussotement gêné, avant d’expliquer à son fils, avec des mots choisis, ses origines. Ce qu’Alyvan en retint ? Que son père était un homme puissant, et qu’il ne voulait pas de lui. Comme tous les autres. Comme Chiro Tard, le mari de sa mère. Comme sa mère elle-même. Comme les wrooniens. Il était une tache indélébile, une faute, une honte. Cette réalisation douloureuse contribua à lui faire perdre le peu de confiance qu’il avait en lui, malgré les compliments de certains de ses enseignants qui insistaient sur son intelligence et ses capacités. Son propre père l’avait expédié à l’autre bout de la galaxie, alors qu’est-ce qu’il pouvait bien valoir ? Rien, bien sûr. Parce qu’il n’était rien.

Son adolescence fut un abominable et long cauchemar. A sa timidité maladive s’ajouta une puberté tardive, qui le contraignit à garder longtemps une voix de fausset et un corps de gamin. Et quand enfin, il changea, à sa grande horreur, Alyvan conserva ses tonalités aigues et ses muscles fins, accentuant les moqueries de ses camarades que cet âge ingrat ne rendaient guère sympathiques. Harcelé, humilié, le garçon ravala souvent ses larmes et endura, ne trouvant chez lui aucun réconfort. Pis, la douceur des débuts avait laissé place à la colère et aux remarques blessantes, Megun et Chiro se déchirant à propos de leur incapacité à concevoir un enfant, malgré la compatibilité de leurs deux races. Rapidement, son beau-père en vint à accuser la relation de son épouse avec le père d’Alyvan et ses conséquences médicales d’avoir causé une stérilité. Il devint violent. Les coups commencèrent à pleuvoir sur l’épouse, qui tentait toujours de faire bonne figure, sous les yeux impuissants de son fils, incapable de réagir, et s’en voulant constamment et s’accusant sans cesse de lâcheté, persuadé qu’il devenait toutes ces insultes que ses camarades lui lançaient à la figure. Pourtant, quand Chiro lui cracha un beau jour le surnom honni de bâtard à la figure, sa haine bouillonnante transperça tous les pores de sa peau, et il se jeta sur son beau-père. La lutte fut âpre, féroce, tandis que sa mère observait, ébahi, ce fils qu’elle avait toujours rabaissé s’écharper furieusement avec son mari. La raison lui vint enfin, et elle appela les forces de l’ordre, qui arrêtèrent Chiro. Cependant, le scandale fut retentissant, et pour se protéger des ragots, Megun décida d’abandonner Saleucami et de partir pour Coruscant, estimant qu’Alyvan et elle y seraient plus en sécurité, puisque son mari avait été rapidement relâché.

Le jeune wroonien se plut rapidement au sein de la capitale républicaine, mais comprit cependant que l’entrée à l’université risquait d’être plus compliquée que prévu, puisque les coûts d’entrée étaient exorbitants sur la planétopole, alors que la rémunération de sa mère, obligée de retrouver du travail aussi vite que possible avait beaucoup baissé. Il prit son courage à deux mains et décida d’écrire une lettre à son père biologique. A sa grande surprise, ce dernier ne lui répondit rien, mais versa sur son compte une somme non-négligeable, qui lui permit d’obtenir une inscription pour poursuivre ses études. Il s’engagea donc dans des études de médecine, où son esprit logique fit des merveilles, de même que son application et son amour du travail. Surtout, il y rencontra pour la première fois des personnes qui l’acceptaient, et se constitua enfin un réseau d’amis. Peut-être que la disparition de l’ombre pesante de Chiro n’y était pas pour rien. Il se dégota même une petite-amie, une jolie Borneck du nom de Danilla Erda qui appréciait sa délicatesse et sa douceur. Enfin, la vie lui souriait.

En cinquième année, il obtint le droit de superviser sa première opération par droide médical en premier, en tant que major de sa promotion. Il s’y prépara longuement, revoyant les protocoles, vérifiant inlassablement la programmation du droide … Et le grand jour arriva. Fier comme un wroonien typique, enfin, Alyvan pénétra dans la salle d’opération, sous les yeux enamourés de sa belle et ceux jaloux de ses condisciples. Il donna les premières instructions. Tout se passait à merveille … quand le sang commença à s’écouler à flot de la cage thoracique de l’humain sur la table. Horrifié, le jeune homme engagea immédiatement plusieurs scanners, mais les constantes de l’homme chutaient. Paniqué, il se précipita, au mépris de toutes les règles de sécurité et ouvrit la cage thoracique à l’ancienne, cherchant désespérément l’origine de l’écoulement. Il était cependant trop tard et bientôt, le cœur qu’il tenait dans ses mains tremblantes avait cessé de battre. L’autopsie révéla une dissection aortique, largement imprévisible. Ses professeurs tentèrent de le soutenir, de le rassurer, de lui répéter qu’il n’y était pour rien, le jeune homme savait qu’il aurait parfaitement pu lancer un scanner juste avant l’opération, par sécurité supplémentaire. Il ne l’avait pas fait, trop confiant dans les mesures précédentes, dans la supériorité de la science au point d’en oublier une spécificité anatomique propre aux humains. Se considérant comme un meurtrier, humilié à nouveau par les remarques peu amènes de ses camarades sur son échec, il craqua et demanda à se réorienter. Plus jamais quelqu’un mourrait par sa faute. Plus jamais on oublierait, par méconnaissance, une vérification propre à une espèce. En raison de ses excellents résultats – et des circonstances douloureuses, la faculté de médecine de Coruscant lui proposa une place dans un programme de xénobiologie sur … Wroona, sa planète de naissance, via un partenariat. Il accepta.

Immédiatement, l’ambiance de sa planète lui plut énormément. Discret, il évita au mieux les questions sur ses origines, se contentant d’expliquer qu’il avait grandi sur Saleucami, ce qui eut le bon ton d’éloigner les plus curieux de ses compatriotes. Se jetant à corps perdu dans ses études, il y excella, encore plus qu’en médecine, son amour des expérimentations trouvant matière à s’exprimer dans les laboratoires. Deux ans plus tard, son doctorat en poche, il trouva immédiatement un emploi pour une firme pharmaceutique coruscantie qui avait une antenne sur place, même si cette opportunité professionnelle occasionna sa rupture avec Danilla, lassée de leurs deux ans d’amour à distance et qui ne supporta pas cette annonce, lui reprochant de ne pas avoir cherché à obtenir un travail proche d’elle. La séparation, bien que douloureuse, fut actée d’un commun accord, accentuant la tendance du jeune homme à se donner corps et âme à son travail, ne profitant que peu des charmes de la vie nocturne locale, hormis pour quelques relations éphémères qui lui laissèrent un goût amer, incapable qu’il était de se détendre en s’imaginant offrir une enfance semblable à la sienne à une potentielle progéniture nées de ces ébats passagers.

Au bout d’une année de travaux acharnés, le jeune homme parvint à synthétiser une molécule au potentiel exceptionnel en terme de soins d’espèces proche-humaines, mais qui constituait, en l’état, une substance mortelle. Il en référa à ses supérieurs qui lui expliquèrent bien vite clôre ses recherches sur le sujet, non sans récupérer ses formules, au nom du principe de précaution. Il ne chercha pas plus loin et se lança dans une nouvelle série d’expérimentations. Bientôt, il commença à voyager au travers de la galaxie pour récolter échantillons et notes de terrain, rencontrant diverses espèces et participant à une mission d’exploration en coopération avec le corps Jedi du même nom. Il en retira une expérience salutaire, essayant au passage d’en apprendre plus sur les membres de cet Ordre qui excitait sa curiosité, son esprit scientifique tentant d’analyser ce que pouvait bien être cette Force dont ils parlaient, qu’ils disaient présente parmi tous les êtres vivants, qui était détectable à l’aide de micro-organismes étranges … mais qu’il ne parvenait pas à saisir, à comprendre, à appréhender. A son retour, il décida de commencer quelques travaux sur les midi-chloriens, même s’il se heurta rapidement à sa non-sensibilité, ce qui le frustra considérablement. Cependant, ses recherches furent interrompues par une nouvelle terrible.

La rumeur d’une épidémie étrange et subite sur la planète neutre de Vortex parvint à ses oreilles, et la description des symptômes et des morts s’ensuivant le laissèrent pantelant : il s’agissait précisément des effets de la molécule qu’il avait synthétisée lors de ses premières années de recherche. Il tenta de se renseigner discrètement puis, une fois certain de ce qu’il avançait, contacta les services républicains pour leur signaler sa découverte. Il trouva porte close. Cette affaire ne le concernait pas, Vortex se situait en dehors du territoire républicain et à ce titre, il était impensable d’engager une procédure qui, de toute manière, n’était pas souhaitable. Piqué au vif, le scientifique résolut de s’y rendre seul et il loua à grand frais un pilote capable de le mener à bon port, non sans avoir repris ses anciens travaux, qu’il avait tout de même copié pour son propre intérêt, et avoir tenté d’avancer plus avant, fort de sa nouvelle expérience. Arrivé sur place, il n’eut plus aucun doute. Par il ne savait quelle farce du destin, sa création avait été transformée et larguée sur la planète. Immédiatement, il se mit au travail, incapable de dormir ou de boire, et après plusieurs semaines abominables à regarder la population agoniser de cet immonde poison biologique qui attaquait leur système nerveux, le wroonien parvint à mettre au point un antidote. Contactant ses anciens camarades de la faculté, il tenta de les convaincre de trouver un moyen de synthétiser la nouvelle molécule au plus vite. L’un de ses anciens amis, à présent un éminent praticien sur Rhinnal, accepta de mettre ses ressources à son service au nom de l’éthique, et enfin, Vortex put bénéficier du traitement. La planète était sauvée et son peuple éperdument reconnaissant envers son sauveur qui, lui, s’étranglait de honte face à l’abominable ironie d’être loué pour les avoir secouru d’un mal qu’il avait contribué à créer.

Déterminé à obtenir le fin mot de cette histoire, le xénobiologiste commença à enquêter en passant par ses contacts dans son entreprise, qui parurent troublés mais ne parvinrent pas à lui fournir de réponse. Etrangement, on le convoqua un matin pour lui annoncer son licenciement, au prétexte qu’il avait enfreint les précautions sanitaires républicaines et qu’il s’agissait d’un comportement inacceptable. Dans l’intervalle, le gouvernement de Vortex accusa des transporteurs républicains d’avoir épandus le prétendu virus. La tension augmenta subitement, malgré les dénégations de l’appareil diplomatique de la République. Ses propres ressources épuisées, Alyvan se résolut à une manœuvre à laquelle il répugnait : il prit rendez-vous avec son père. Ornus Varen, toujours influent bien que plus Sénateur, le reçut avec courtoisie, sans faire allusion à leur lien du sang, même si le jeune homme éprouva une foultitude de sentiments contradictoires en plongeant son regard dans celui en miroir de son géniteur. A vrai dire, la ressemblance entre eux était frappante, comme si le sort avait voulu punir l’impudent séducteur en l’affublant d’un bâtard aux traits similaires. Néanmoins, le politicien perdit bien vite de sa superbe quand son fils lui dévida le fond de l’affaire, sans doute plus effrayé à l’idée que quelqu’un ne découvre le pot aux roses et leur lien familial plutôt que par son éminent sens de la justice. Son enquête dura plusieurs mois, et il finit par soupçonner que, par mesures de rétorsion, certains sénateurs partisans de la colonisation accélérée des mondes environnants avaient payé des malfrats pour répandre le produit fatal sur Vortex … Ce qui n’expliquait pas comment ils l’avaient obtenu.

Prenant son courage à deux mains, Alyvan décida de s’introduire dans son ancienne entreprise, qu’il connaissait au demeurant très bien, et se glissa dans la salle des archives en utilisant le pass qu’un ami lui avait prêté. C’est ainsi qu’il découvrit les petits secrets de Curax Enterprise, en particulier celui d’avoir continué ses recherches en secret et de les avoir vendus à certains individus peu scrupuleux. Copiant les données, il remonta et, arrêté par un garde, prétexta avoir voulu finir de vider son bureau. Il le laissa partir, peu intéressé par un interrogatoire pour lequel il n’était sans doute pas assez payé. Quelques jours plus tard, les forfaits de la firme s’étalaient en gros titre dans les journaux, causant la faillite de l’entreprise et la célébrité du wroonien. Traîné en justice par ses anciens employeurs revanchards, le scientifique bénéficia de la clémence des juges au nom de l’intérêt général, qui le relaxèrent. Certes, son implication dans le scandale avait été révélée, mais beaucoup préféraient retenir qu’il était davantage une victime qu’un instigateur. Sa réputation ternie néanmoins, associée à son profil désormais médiatique de délateur, la plupart des grandes compagnies républicaines lui fermèrent leurs portes. Heureusement, quelques investisseurs philanthropes lui proposèrent de mettre en place un institut de recherches sur les mutations biochimiques et leurs dangers, afin qu’une autre situation semblable ne puisse se reproduire. N’ayant guère de choix, le xénobiologiste accepta.

C’est ainsi qu’il essaya de se faire oublier du reste de la galaxie, terré dans son nouveau laboratoire et plongé dans de nouvelles expériences sur la régénération cellulaire. Curieusement, les événements impliquant Curax Entreprise eurent un seul point positif, ce lui de le rapprocher de son père biologique. Les deux hommes ne se connaissaient pas réellement, mais travailler ensemble avait commencé à faire naître entre eux une forme de respect mutuel, à défaut d’une réelle affection familiale. Ils commencèrent à se voir davantage, surtout quand Alyvan apprit que son géniteur n’était pas étranger dans l’élan de solidarité qui avait permis la construction de son nouvel institut. Un soir qu’ils déjeunaient ensemble, un wroonien un peu plus âgé que le scientifique approcha Ornus, et le xénobiologiste comprit qu’il s’agissait d’un de ses demi-frères. Ce dernier se présenta et observa curieusement l’invité de l’ancien sénateur, détaillant ce visage si semblable au sien avec une expression étrange sur le visage. Devant le malaise qui les gagnait tous peu à peu, Alyvan préféra prendre congé, prétextant un appel urgent. Mais le mal était fait.

Jamais Ornus ne le présenta comme son fils officiellement. Sauf que quelques rumeurs finirent par poindre sur la relation entre les deux hommes et ce qui unissait le vieux politicien à ce jeune garçon pour qui il avait risqué ses relations dans une histoire sordide, et qu’il continuait à fréquenter. En d’autres circonstances, certains auraient susurré qu’Alyvan était son mignon. A la place, il apprit plus tard que certains de ses demi-frères et demi-sœurs enquêtèrent et comprirent la vérité. Sans qu’il n’y soit pour rien, la vérité se répandit, sans qu’aucun des deux ne confirme les faits. Quel intérêt ? Les preuves se trouvaient sur ces deux visages si proches, malgré l’âge et les rides de l’un. Tous surent ainsi qu’Alyvan Chaldren était le fils bâtard d’Ornus Varen. Et finalement, le temps avait apaisé les haines qui auraient pu naître de ce fait. Tant que l’intrus ne tentait pas de s’immiscer au sein du clan Varen, alors tout resterait courtois.

Néanmoins, certains n’avaient pas oublié ses méfaits et ruminaient leur vengeance. Le parti corporatiste au Sénat n’avait guère apprécié l’affaire Curax Entreprise, et le petit groupuscule démasqué demeurait puissant. Or, les remous sur Wroona parvinrent à des oreilles intéressées, qui localisèrent donc Alyvan. La suite appartient aux holo-films d’actualité. Une explosion dans un laboratoire scientifique demeure un fait divers banal. Personne ne chercha à aller plus loin, et l’enquête fut classée rapidement, faute de preuves. On conclut à un incident matériel, et Alyvan, qui avait été touché par des débris de verre et le souffle de l’explosion, soigna ses plaies béantes. Après plusieurs mois de soins intensifs, il put reprendre le cours de son existence, même si les cicatrices sur son visage et la mort de trois de ses collaborateurs seraient toujours là pour lui rappeler les conséquences de ses actions. Amer, le wroonien manqua de peu de sombre dans la dépression. Même son travail ne parvenait plus à le relancer. Il avait conscience qu’en s’attaquant à plus fort que lui, il avançait avec une cible plantée sur son dos, et en même temps, l’impunité dont jouissaient ceux qui s’attaquaient à lui, car il savait pertinemment qu’il ne s’agissait pas d’un banal accident, le remplissait de colère. Il en avait assez d’être ce pauvre type dont tout le monde se jouait, qui craignait des représailles sans fin.

A la même époque, un des fils d’un rival de son père se présenta comme sénateur de Wroona. Le vieil Ornus ne supportait pas cette idée, surtout que le jeune bellâtre désirait ardemment défaire une grande partie des avancées obtenues par le paternel d’Alyvan en plus de s’aligner sur le bloc de Coruscant au Sénat. Inutile de préciser que le scientifique goûtait peu cette idée, étant donné que cela signifiait avoir l’ombre de ses adversaires en permanence près de lui. Lorsqu’il s’ouvrit à son père, lors d’un de leurs déjeuners, par rapport à son dégoût de cette candidature, le plus âgé abonda … avant de lui demander pourquoi lui-même ne cherchait pas à se lancer dans cette course. Il était encore jeune, connu pour son œuvre sur Vortex et comme un esprit intègre, l’explosion apitoierait les ménagères … Et accessoirement, il pourrait continuer à mettre en œuvre l’héritage Varen, puisque Ornus ne comptait pas le soutenir sans contrepartie. Le trentenaire hésita … avant de se souvenir de ses jeunes années d’exclusion, de sa douleur … C’était sa revanche, l’occasion qu’il attendait depuis si longtemps. Il accepta.

La campagne fut plus violente qu’à l’accoutumée, sur Wroona, mais Ornus lança toutes ses forces dans la bataille, rassemblant tous les soutiens de la famille Varen pour aider son fils naturel. Tous se plièrent avec plus ou moins grâce face à cette nouvelle lubie du patriarche, appréciant cependant les idées et le dynamisme d’Alyvan qui, s’il ne serait sans doute jamais vraiment un frère, commençait à devenir autre chose qu’un étranger. Certes, le doux xénobiologiste n’avait sans doute pas le charisme assuré de certains, mais sa délicatesse avait un certain charme, une aura rassurante que les sédentaires de Wroona appréciaient, eux qui étaient attachés aux traditions. En promettant de s’inscrire dans la continuité de l’action wroonienne, Alyvan faisait appel au conservatisme ordinaire de la société de sa planète, qui n’aimait guère le changement, ce qui demeurait la grande différence entre les sédentaires et les nomades, soit les wrooniens qui partaient explorer la galaxie précisément parce que cette atmosphère ne leur convenait pas. S’aidant de statistiques et autres outils de modélisation, en bon scientifique, le trentenaire adapta son discours pour obtenir le plus d’écho possible au sein de la population. A défaut d’être révolutionnaire, lui qui n’était, finalement, qu’un débutant, fut bientôt considéré comme la valeur refuge de l’élection, la permanence de l’ordre ancien face aux promesses de changement de son adversaire. Ce positionnement lui réussit. A trente-trois ans, il obtint le siège de Sénateur de Wroona, démarrant une nouvelle carrière.

Pendant deux ans, il s’efforça de rembourser sa dette à son père, achevant certains projets laissés en plan depuis plusieurs années, réactivant certaines négociations d’accords entamées parfois bien avant sa naissance. Après tout, il lui devait bien cela. Surtout, il s’appliqua à maintenir une position de neutralité au sein de la Rotonde, afin de ne pas attirer l’attention de ceux qui n’avaient pas oublié son implication dans le scandale Curax. Les mois passèrent, l’installant comme un élément discret mais sérieux de la République, très impliqué dans les questions d’éducation et de soutien aux avancées scientifiques, plutôt favorable à des liens plus poussés avec l’Ordre Jedi, notamment son Medcorps et le Corps d’Exploration.

Au vu des récents événements, le Sénateur de Wroona sonde ses partenaires les plus proches au Sénat, inquiet de l’atmosphère de défiance qui a saisi la Rotonde et des répercussions d’une potentielle condamnation du Sénateur de Camaas, qu’il croit peu susceptible d’un tel forfait. Néanmoins, sa véritable angoisse est de voir cette affaire sordide masquer l’état alarmant des frontières, relayé auprès de lui par les explorateurs wrooniens de la diaspora. Les mandaloriens menacent la Bordure, qui contient bon nombre d’avant-postes wrooniens et de colonies de son peuple. Il est hors de question que l’incurie républicaine mette plus longtemps en danger son peuple. S’il doit agir … Il le fera. Au nom de Wroona, et de tout le peuple wroonien.
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