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EVENT I : Les flammes de l'enfer [Jedi et République]

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Echo de Force
Echo de Force
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Dim 9 Sep - 19:30
Echo de Force
EVENT I : Les flammes de l'enfer




EVENT I : Les flammes de l'enfer [Jedi et République] Mustaf10


Après plusieurs mois de retard, l’enclave Jedi de Mustafar ouvre enfin et pour célébrer l’événement, un grand nombre de Jedi a fait le déplacement vers la planète en fusion. Malgré la chaleur suffocante à l’extérieur, le cratère dans lequel s’est installé l’Ordre a été entièrement aménagé, si bien qu’il y règne une ambiance apaisante, à l’image de ses nouveaux propriétaires. L’ensemble est taillé dans la roche, et concentre des activités d’exploration – comme en témoigne la piste d’atterrissage et de décollage qui donne sur le centre du cratère et sur laquelle se posent, depuis plusieurs heures, les vaisseaux de tous les dignitaires invités pour l’événement.

En effet, dans un signe d’ouverture et d’amitié, le Grand Maître de l’Ordre, la vénérable Keishara Pulwar, a décidé d’inviter les officiels de la République, ainsi que certains dirigeants de mondes ou d’organisation ayant déjà aidé les Jedi par le passé. Le Chancelier Suprême a néanmoins refusé de venir, arguant d’un voyage imminent à l’autre bout de la galaxie, sur la planète Lianna, pour y régler des troubles impossibles à ignorer, ajoutant publiquement qu’il ne voyait de toute manière pas l’utilité d’être présent. Beaucoup ont cependant vu dans ce refus poli un affront déguisé à un Ordre que le Chancelier a plusieurs fois critiqué dans les médias au cours des dernières semaines pour son soutien tacite au Sénateur de Camaas emprisonné, accusé du meurtre de son beau-père et désormais ancien Sénateur de Coruscant, et la plupart de ses soutiens lui ont emboîté le pas, réduisant à peau de chagrin la délégation républicaine. Certains ont cependant défié l’avis du Chancelier, ce qui explique la présence de certains sénateurs comme le représentant de Wroona, Alyvan Chaldren et, fait plus rare, de haut-gradés de l’armée, au premier rang desquels se trouve les Amirales Elayne Halcyon et Siri Draimas.

Tous les invités à présent réunis, les festivités commencent. Le Grand Maître de l’Ordre s’avance, dégageant toujours une certaine prestance malgré son âge, afin de couper le ruban permettant d’accéder à une superbe salle creusée à même la roche, là encore, et qui a été aménagée pour accueillir tous ceux qui sont présent. De discrètes fontaines à jus et autres boissons sont présentes sur les côtés, ainsi que des présentoirs ornés de fruits en tous genres, ramenés par les Jedi de l’Explocorps comme Nathanael Kort ou bien cultivés avec amour par les membres de l’Agricorps. Quelques mets plus consistants ou adaptés à des morphologies non humanoïdes sont également présents. Keishara Pulwar commence son bref discours :

« Mes frères et sœurs, mes amis … Merci à tous d’être venus célébrer avec moi la naissance de cette enclave qui célèbre la capacité de notre Ordre à sans cesse se renouveler pour explorer et étudier tous les endroits de la galaxie, et qui constituera à n’en pas douter une source précieuse de savoirs.

Cette journée est également l’occasion de se rappeler des anciennes amitiés, et d’en forger de nouvelles, pour faire prospérer la paix et la prospérité dans la galaxie. Profitons donc de ce moment privilégier pour échanger, mes amis, mes frères et sœurs ! »


Les applaudissements passés, chacun quitte donc son siège pour discuter avec une connaissance, ou profiter des réjouissances, tout simplement. Le Maître Lianna Tsi'a Cyan a été chargée de garder un œil sur les jeunes padawans présents qui profitent de cette journée unique, telle Aliana Kiron, épaulée par les Chevalier Iséri Nisa et Neela Acksedge, qui ont fort à faire avec tous ces chenapans …

Soudain, alors que les conversations et les verres sont bien entamés, la terre commence à trembler. Ce qui est d’abord pris par les uns et les autres comme une activité volcanique habituelle sur Mustafar se transforme soudain en un grondement tonitruant et tous se retrouvent projetés à terre alors que la montagne entière est secouée par de très violentes secousses, qui s’accentuent de minute en minute. Des bruits semblables à des explosions retentissent, et plusieurs morceaux de la structure se détachent. En quelques secondes à peine tout est accompli, et le chaos qui en résulte alors que la terre s’arrête enfin de tonner est imprescriptible. Plusieurs dizaines de personnes sont coincées sous des tombereaux de gravats. Une partie du faux plafond s’est effondrée sur un grand nombre d’officiels républicains. La Sénatrice de Sluis Van gît, à peine vivante, tandis qu’Alyvan Chaldren essaye comme il le peut de la maintenir consciente alors que sa propre jambe a été happée par un imposant bloc de débris, aidé par Elayne Halcyon qui a réussi à s’écarter au dernier moment et n’a récolté que quelques égratignures dues aux éclats.

Les Jedi tentent de vérifier que les leurs, et surtout les plus jeunes, ne sont pas blessés et de porter secours à ceux qui en ont besoin. Mustafar, néanmoins, n’était pas conçu pour être un poste médical avancé, et la plupart de ceux qui sont présents sont des membres de l’Explocorps ou des baroudeurs de la Bordure, étant donné l’intérêt premier de cette base : l’exploration. Bientôt, un cri retentit : Keishara Pulwar est elle aussi coincée sous les gravats, et certains commencent à paniquer. Il faut intervenir au plus vite. Un certain nombre de regards se tournent vers Lianna Tsi’a Cyan, qui est, en vertu de son rang, l’une des Jedi les plus gradés présente et encore en état d’intervenir.

Il faut faire vite : évacuer les blessés, essayer de consolider ce qui peut l’être, faire partir les plus jeunes vers des planètes amies, et comprendre ce qui a provoqué un tel cauchemar. Beaucoup de planètes républicaines risquent de ne pas pardonner de sitôt à l’Ordre Jedi d’avoir mis en danger la vie des leurs. Cette menace plane dans toutes les têtes …




Indications :

Il n’y a pas d’ordre pour poster, néanmoins, pour que chacun puisse suivre et éviter que des duos enchaînent les réponses à l’intérieur du RP de groupe, nous vous demandons d’attendre que 3 autres personnes aient posté avant de pouvoir produire une nouvelle réponse.
Ex : Vous postez en premier. Vous devez attendre que 3 autres joueurs aient posté leur réponse pour pouvoir poster à nouveau à votre tour.

Il n’y a pas de limite de lignes par post, cependant, pour faciliter la compréhension de tous, nous vous demandons d’indiquer en spoiler à la fin de votre post le résumé bref des actions de votre personnage.

La modération du premier tour aura lieu le 23 septembre.

Nous comptons sur votre fair-play, votre cohérence et votre bienveillance les uns envers les autres. Si certaines actions nous semblent ne pas relever de cette charte pour le bien-être de tous et la bonne tenue du rp, nous pourrons vous envoyer un MP pour demander de réviser une action.

N’oubliez pas que l’essentiel est que nous nous amusions tous à rp ensemble pendant plusieurs semaines !

Bon jeu à tous, et que la Force soit avec vous !
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Nathanael Kort
Nathanael Kort
Rang III - Chevalier Jedi
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Dim 9 Sep - 21:26
Nathanael Kort
Pour des raisons évidentes le jeune jedi avait pris l'habitude de fuir comme la peste les cérémonies officielles, préférant bien plus faire parler de lui par ses coups d'éclats que par son illustre présence à quelques dîners mondains, mais il avait appris à parfois faire quelques sacrifices pour le bien de l'Ordre et pour son image publique. Après tout il lui arrivait de parfois faire quelques agréables rencontres lors de ces soirées ennuyeuses et, quand il était invité et qu'il acceptait de venir, c'était avec l'espoir qu'une telle rencontre se réitère de nouveau. Il avait bien le droit de rêver, non ?  
Mais aujourd'hui ce n'était pas un sacrifice qui l'avait poussé à participer à l'inauguration de l'enclave de Mustafar, car on ne lui avait tout simplement pas laissé le choix. Il aurait bien vouloir pouvoir justifier de son absence par une mission mais, par un heureux hasard ou un étrange sens de l'humour de la Force, le jeune pilote était tout juste revenu d'une exploration lorsque l'annonce de l'inauguration avait été reçue. Il avait bien tenté d'esquiver le coup mais malheureusement on l'avait intercepté avant qu'il ne puisse repartir, il se souvient encore du jeune bleu en formation qui lui avait tendu le datapad avec l'invitation formelle. Si l'idée de refuser et de n'en faire qu'à sa tête fit son petit bonhomme de chemin dans sa tête, il fit disparaître cette pensée car une telle action pourrait porter préjudice à la renommée qu'il essayait de se construire depuis des dizaines d'années.

Les hautes instances du Corps avaient exigé la présence de nul autre que lui à l'exploration, non pas pour son grande très élevé mais parce qu'il était l'un des membres encore en activité depuis la plus longue période de temps. Il n'était pas le plus gradé de l'Ordre mais, lorsqu'on pensait Corps d'Exploration Jedi, c'était probablement le nom de Nathanael Kort qui venait en tête en premier lieu. Il était pour ainsi dire la vitrine du Corps, la preuve vivante de ce que Corps pouvait former d'admirable et téméraire pour inciter encore plus de membres à rejoindre volontairement leurs rangs. Même s'il amenait une cargaison de fruits exotiques trouvées sur de lointaines planètes pour l'inauguration, dont bon nombre de fruits avaient été découverts par ses soins, il était aussi là pour représenter le Corps dans son ensemble et cette seule perspective lui fit ravaler sa fierté. C'était un geste de confiance autant que le reflet de ses efforts ces trente dernières années, il ne pouvait se permettre de faire la fine bouche.

C'était donc vêtu de sa tenue habituelle de pilote agrémentée de sa belle veste en cuir qu'il s'était rendu jusqu'à Mustafar, rien n'aurait pu le distinguer d'un pilote indépendant si on laissait de côté son impressionnante carrure ainsi que le sabre-laser qui pendait à sa ceinture. Bombant le torse comme il avait l'habitude de faire, mettant un peu plus en valeur sa carrure d'athlète, il suivit donc les festivités de loin tout en balayant les environs de ses prunelles jaunies.
En effet s'il était venu ici ce n'était pas uniquement par obligation. Comme poste avancé le plus éloigné au sud de la galaxie il y avait fort à parier que Nathanael viendrait très souvent faire halte ici, pour faire le plein de vivres ou de matériels avant de repartir de nouveau. Aussi était-ce important pour lui de voir ce dont était fait cette base et, de ce qu'il en avait vu pour le moment, cette enclave avait du très bon matériel.

Alors que le discours d'ouverture était enfin terminé et que les convives commençaient déjà à se déplacer, Nathanael sentit la présence de vieilles connaissances à travers la Force. Vers qui devrait-il aller en premier ? Il n'eut même pas le temps de prendre une décision car soudain le monde tout entier sembla se rebeller contre une violente blessure et, alors qu'il lever les yeux au ciel, Nathan vit le plafond s'écrouler sur lui et les autres convives. S'il perdit connaissance pendant un très court instant, il se réveilla allongé par terre avec un puissant mal au crâne, sans doute lié au choc de sa chute.

« Qu'est-ce que... ?»

Il n'eut même pas besoin de balayer la salle de ses yeux pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts, la souffrance de bon nombre d'invités était largement perceptible via la Force et empêchait presque le pilote de penser correctement. Il prit appui sur une poutre écroule juste à côté de lui pour se redresser, sentant ses oreilles sonner dans un sifflement aussi horrible que strident. Mais bordel que s'était-il passé ? Une attaque surprise ou une violente crise sismique de cette planète ? Non, il ne pouvait pas croire que l'installation n'avait pas été prévue pour palier aux caprices de cette planète, ce ne pouvait pas être accidentel.

Se redressant en essayant de faire fi du bourdonnement incessant, Nathan allait se diriger vers son camarade sénateur lorsqu'une voix bien particulière lui parvint à travers la Force. Parmi tous les malheureux coincés sous les décombres se trouvait la grande patronne, le Grand Maîtresse de tout l'Ordre jedi et cette seule perspective lui fit changer l'ordre de ses priorités. Ni une ni deux il se tourna vers l'assistance, vers ceux qui étaient en état de le comprendre en tout cas avant de d'adresser d'une voix puissante à ses camarades jedis.


« Iséri ! Neela ! Avec moi ! Les autres, dégagez les gravas pour sauver ceux qui peuvent l'être ! Évacuez les blessés avant que le reste ne nous tombe sur la gueule !   »

Ni une ni deux le jeune colosse laissa l'adrénaline l'envahir alors qu'il slalomait entre les décombres, jusqu'à arriver devant l'amas au-dessous duquel se trouvait l'illustre Grand Maître Pulwar. Prenait une profonde inspiration en rassemblant ses pensées, il plongea dans la Force afin de tenter de soulever les plus gros gravas afin de sauver la patronne. Bien sûr il n'y arriverait pas seul mais il avait pleine confiance en tous les jedis présents ici, ou au moins avait-il confiance en les trois jedis qu'il connaissait plus que les autres.

Il fallait agir vite pour en sauver le plus grand nombre. Dés que la patronne serait sauvée alors, à ce moment-là, il s’attellerait à stabiliser le plafond si d'autres ne s'en chargeraient pas avant lui. Place à l'action, pas le temps de faire dans la demi-mesure.

Spoiler:
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Lianna Tsi'a Cyan
Lianna Tsi'a Cyan
Rang IV - Maitre Jedi
Messages : 1236
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Lun 10 Sep - 2:28
Lianna Tsi'a Cyan
Ouille… J’ai l’impression d’avoir été renversée par une navette… Je ressens une douleur sourde dans tous mes os et je me raccroche à un mantra que je répète dans ma tête pour ne pas l’oublier : Garde ton bouclier levé et tiens bon !

Des souvenirs diffus me reviennent en tête. Celui du sourire de la vénérable Keishara Pulawr lorsqu’elle nous a accueillie dans la nouvelle enceinte de l’Ordre sur Mustafar est certainement le plus agréable (et d’une certaine façon, le plus embarrassant).

« - Bienvenue à vous tous jeunes Padawans, enfants et adultes, et bienvenue à toi, ma chère fille qui nous a tant manqué toutes ces années. »

Ah oui, j’aurai pu m’amuser des regards soudain sidérés de tous ces jeunes enfants dont on m’a confié la charge depuis que je suis revenue au sein du temple, après toutes ces années à ruminer sur mon destin tragiques et les pertes si cruelles que j’ai subit. J’aurai aussi pu m’amuser de voir mon Bonbon rose s’extasier de voir la Dame de Knossa, la Grand-Mère du Temple me parler si familièrement… Seulement, tout ce que j’ai ressentit à ce moment précis, devant cette femme si sage et perspicace, qui m’a de si nombreuse fois guidée durant mon enfance et mon adolescence, c’est un sentiment de honte d’avoir tout abandonné et d’avoir fait preuve de tant de lâcheté.

J’ai trouvé la force de ne pas bredouiller quand je lui ai répondue :

« - C’est toujours un plaisir de vous revoir, Maître. Permettez moi de vous présenter ma classe pour ces prochaines semaines. Je leur enseigne l’histoire. Les enfants ? Présentez vos respect à notre révérée maître. »

Bien sur je ne l’ai pas abusée un seul instant. Elle a toujours connu les raisons de ma retraite et je la soupçonne d’avoir suggéré qu’il était temps d’y mettre un terme. Voilà pourquoi l’Ordre m’a envoyé Iséri.

« - Et qui est cette ravissante jeune femme qui t’accompagne ? »

C’est là que j’ai eu le plus de doutes… Je ne suis pas complètement naïve vis-à-vis de mes aînées et je entrevu un léger sourire amusé sur les lèvres de Notre vénérée… ce que cela peut m’énerver parfois d’être manipulée pour mon bien…

« - Je vous présente le chevalier Iséri Nissa. Elle m’assiste dans mes recherche et c’est une remarquable spécialiste en archéologie, à présent…Je… »

Un bruit sourd et une sensation de chaleur oppressante me ramènent à la réalité. Tenir bon et ne pas lâcher ma concentration.

Un autre souvenir soudain me vient à l’esprit : celui d’un bruit sourd et d’un soudain vortex de lave qui…. Et merde ! Je me souviens parfaitement à présent.

Comme dans un rêve, j’entends une voix qui dicte des ordres précis et efficaces, d’un ton calme et serein :

« - Je tiendrais le tant qu’il faudra. Emmenez les enfants en sécurité. C’est la priorité. Nous sommes le passé et ils sont l’avenir. Formez des équipes de deux dès que vous trouverez un partenaire. Occupez vous des blessés et poussez les autres vers un endroit sûr. »

C’est bien, quelqu’un s’occupe de tout. Je vais pouvoir me concentrer sur… une minute… C’est ma voix, non ? C’est moi qui donne ces ordres.

« - Iséri, Tu te charge des enfants. Neela, il y a des blessés, je vois que le sénateur Chaldren a besoin d’aide. T'sion, accompagne les invités et protège les. V’liss, cherche à savoir ce qui s’est passé et fais moi un rapport le plus vite possible. Il faut que quelqu'un se charge d'examiner s'il n'y a pas d'autre fissures prêtes à se révéler »

J'énonce une série de d'ordre sans même y penser...

Quand à moi, je lutte contre le vortex de lave qui menace de nous engloutir. J’étais avec un groupe d’enfant quand tout s’est effondré sur nous. J’ai dressé un bouclier, instinctivement et j’ai abrité mes protégés dessous. Quelque chose m’a frappe l’épaule et depuis je souffre atrocement. Soudain, j’ai vu la brèche s’ouvrir dans la parois, rougeoyante et irradiant d’une chaleur extrême. Sans même y penser, je me suis interposée et depuis je maintiens un bouclier dressé, usant de toutes mes forces pour nous protéger. Je n’échouerai pas. J’ai manqué à l’Ordre trop longtemps et je dois me racheter. Et tant pis si je dois finir submergée : Je devrais réussir à créer un bouchon qui durcira…

« - Aller, au boulot ! »

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Neela Acksedge
Neela Acksedge
Rang III - Chevalier Jedi
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Lun 10 Sep - 12:21
Neela Acksedge
Quelle idée d’installer une enclave sur une planète aussi inhospitalière, si ce n’est chercher à décourager quiconque de sensé de s’y aventurer ? L’installation de cette nouvelle annexe Jedi sur Mustafar n’était pas une nouveauté, puisque sa construction avait débuté il y a de ça pas mal de temps grâce à l’aide apporté par les ingénieurs et ouvriers sluissis et la date de son inauguration annoncée publiquement depuis quelques semaines par de nombreuses invitations à l’intention de dignitaires de la République et autres alliés de l’Ordre. D’ordinaire participer à ce genre d’évènement n’était pas dans son attitude, Neela préférant garder au maximum son anonymat pour ne pas se faire placarder une pancarte dans le dos lorsqu’elle sillonnait le milieu de la pègre. Son attitude avait néanmoins changé il y a quelques temps, lorsque le Conseil l’avait mandaté pour assurer la sécurité du sénateur Chaldren, personne d’ailleurs fort sympathique et agréable, avant de la contraindre à venir observer les nouvelles perles de l’Ordre Jedi -avec la volonté, sans aucun doute, de la voir repartir avec un ou une protégée. La lucazec avait accepté de se prêter à l’exercice non par volonté mais parce qu’elle avait suffisamment tordu le bras du Conseil ces dernières années qu’elle s’était retrouvée dans une situation où elle ne pouvait plus refuser ce genre de recommandations. Et au final, le Conseil avait gagné, du moins partiellement : Neela, malgré ses réticences, avait peut-être trouvé chaussure à son pied, et accepté de prendre une jeune élève à l’essai pendant quelque temps.

D’où sa présence sur ce caillou de lave en fusion, vêtue d’une combinaison d’un bleu minéral, peu réfléchissante, extensive et sans manches, pour ne pas suffoquer dans l’environnement chaud et étouffant de l’inhospitalière Mustafar, et accompagnée d’Aliana Kiron, qu’elle ne pouvait pas emmener avec elle dans ses missions habituelles encore trop dangereuse et risquée pour la jeune sephi. C’était aussi l’occasion de revoir le sénateur Chaldren et de prendre des nouvelles de la situation sanitaire sur Ando.

Elle n’en eut hélas guère le temps puisque peu après que Keishara Pulwar ait terminé son discours et le buffet entamé, alors que Neela discutait avec Aliana, ce qui était alors une inauguration paisible et agréable se transforma en un enfer renversant et percutant. Le sol se mit à trembler ; les murs à vaciller ; et la Jedi eut à peine le temps de porter son regard vers le plafond que celui-ci se décida à chuter…

« Attention ! »

La Jedi attrapa Aliana instinctivement et se replia sur elle-même pour faire barrière de son corps. Les éclats du plafond au-dessus de leur tête s’écrasèrent sur la bulle d’énergie métaphysique de son bouclier de Force, déployé au dernier moment et avec toute la volonté que la lucazec pouvait exhiber. Elle attendit que l’effondrement se soit terminé pour se déplier, ouvrant les yeux pour découvrir une scène de désolation en lieu et place de la splendide salle que les sluissis avaient creusé à même la roche de la planète volcanique. Les émotions plaintives des personnes ensevelies sous les décombres, mortes ou blessées, lui parvînt alors avec déchaînement, la faisant légèrement vaciller alors que la Jedi avait perdu toute notion du temps. Les premiers individus, Jedi comme invités, commençaient à s’agiter sous ses yeux sans le moindre son, sans le moindre sens.

Quelques secondes venaient de s’écouler lorsqu’elle reprit pleinement conscience alors même que la Jedi était convaincue d’être restée apathique pendant plusieurs minutes. Ses bras se délièrent pour libérer la jeune Sephi encore prisonnière de son corps, et Neela reporta son regard vers celle qui était sous sa responsabilité :

« Tu n’as rien ? »

Elle connaissait déjà la réponse, mais la question s’était posée d’elle-même. Neela sentait une responsabilité nouvelle la gagner : celle de s’assurer qu’Aliana soit hors de danger. Elle était venue sur Mustafar avec elle, parce qu’elle lui avait proposé de la mettre à l’essai après avoir jaugé de son potentiel. Ses anciennes craintes refaisaient surface, celles de mettre en danger quelqu’un d’autre qu’elle, de ne pas être en mesure de s’adapter, de ne pas être à la hauteur.

La lucazec secoua la tête, consciente qu’il y avait mieux à faire en cet instant que de se lamenter. Il fallait agir. Prendre des décisions. Mettre tout le monde à l’abri. Les premières instructions qu’elle capta allaient dans ce sens, mais étaient quelque peu contradictoires. Sortir les personnes coincées sous les décombres était une priorité absolue mais stabiliser et évacuer les blessés était tout aussi important. Sans parler de la nécessiter de mettre les initiés à l’abris. Maitre Tsi’a avait bien raison sur ces points, mais l’appel plaintif de la Grande Maitre Jedi finit de la convaincre de répondre à la demande de l’anzati en priorité, et donc de faire confiance à son instinct plutôt qu’à sa logique.

Le nom de Chaldren la fit néanmoins tempérer son action, et Neela porta son regard dans la direction du sénateur. Le wroonien semblait en bonne santé, du moins en apparence -malgré que ses jambes semblaient coincées sous des débris, ce qu'elle ne pouvait pas voir, il tentait d'aider les autres-, et la Jedi laissa échapper un soupir de soulagement inconscient. Cela lui fit reprendre conscience de la présence d’Aliana à ses côtés et la Lucazec plia les genoux pour se positionner à la hauteur de la sephi -qui malgré son âge, ne manquait que de quinze centimètres pour être aussi grande qu’elle-, et désigna le sénateur bleu du doigt pour attirer l’attention de la jeune Jedi dans sa direction :

« Aliana, j’ai besoin de toi. Va aider le sénateur Chaldren, là-bas, veux-tu ? »

Elle marqua une pause, pour que la sephi puisse bien visualiser le wroonien. Puis elle précisa calmement ce qu’elle attendait d’elle :

« Dis-lui que c’est moi qui t’envoies, et fait tout ce qu’il te dit pour aider les blessés, d’accord ? Je te rejoins dès que j’en ai terminé. Allez, va ! »

Et que la Force soit avec toi. Tu vas en avoir besoin.

Elle la libéra, l’incitant à rejoindre le sénateur en la poussant gentiment dans le dos, dans sa direction. Neela attendit qu’Aliana se soit éloignée de quelques mètres pour rejoindre Nathanael. L’explorateur avait déjà commença à déplacer les décombres grâce à leur allié commun, la Force, et la Jedi ne tarda pas à le rejoindre dans son entreprise. La lucazec focalisa son esprit sur les décombres qui recouvraient la Grande Maitre de l’Ordre et commença à les déplacer et les repousser.

« Ça ne va pas être facile, Nathanael… » fit-elle à l’intention de son camarade, avant de faire une petite pause le temps d’observer l’état du plafond, pour finalement reprendre le déblayage. « Et cette structure peut s’effondrer à tout moment sur nos têtes. »

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Iséri Nisa
Iséri Nisa
Rang III - Chevalier Jedi
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Date d'inscription : 23/03/2018
Mar 11 Sep - 11:06
Iséri Nisa
Je ressens un énorme bouleversement en moi: des gens terrifiés, des blessés, peut-être des morts déjà… un temple qui s’effondre, le danger, les gravats, la lave… Sans parler des conséquences une fois l’évènement résolu que je n’ose même pas encore imaginer. C’est donc ça, une catastrophe ?
Heureusement, je n’ai pas été blessée. Lorsque la structure s’est effondrée j’ai été protégée par le bouclier de Lianna et par mes propres réflexes qui m’ont poussée à aussitôt balayer les morceaux de murs et de plafond qui nous menaçaient.

Déjà, les plus prompts réagissent avec fougue et détermination. Des débris sont dégagés avec cette force et cette efficacité dont sont capables les jedi, et les instructions fusent de partout.  Plusieurs voix m’appellent, mais parmi celles-là le bon sens veut que je suive en priorité celle de ma chef et ancienne maîtresse qui donne ses consignes: s’organiser pour éviter de nouveaux blessés et répartir efficacement les tâches en mettant à l’abri nos protégés. Les autres comprendront, tant pis.

“- Oui maîtresse Lianna. Sois tranquille, on sortira tous indemnes jusqu’aux navettes d’évacuation.”

Je ne suis pas inquiète, et je me trouve même étonnamment calme vu la situation. Pas seulement grâce à mon entraînement, je crois, mais parce que je suis rassurée par la détermination dont fait preuve la jedi que j’admire: je sais que je ne risque rien puisque Lianna est avec nous.
Pourtant, on aura beau dire cette situation me rappelle désagréablement quelque chose: il semblerait que Lianna ait la mauvaise habitude de jouer les sacrifices humains pendant que je dois me charger d'évacuer les personnes à protéger !

Je chasse ces vilaines pensées de ma tête: je lui fais confiance. Et l’évacuation c’est un sujet que je maîtrise ! Je suis d’ailleurs probablement une des rares personnes dans cette pièce à avoir pris la peine de lire le plan d’évacuation du bâtiment. Vous savez, ces petits panneaux qu’on trouve çà et là parce que c’est obligatoire, mais que personne ne regarde jamais ni ne comprend de toute façon parce que ça ressemble à des labyrinthes de petits rectangles noirs sans queue ni tête et qui font autant partie du décor que les lumières ? Voilà, ceux-là.

J’ai un dernier regard vers mon ancienne maîtresse, et j’ai le geste de lui poser doucement la main sur l’épaule pour partager avec elle le soulagement que j’ai de l’avoir, mais la retire aussitôt et lui murmure juste:

“- Fais attention à toi, je crois que tu es blessée.”

Sans perdre de temps, je projette mon esprit dans la pièce afin de localiser la présence des enfants dont j’ai la charge. Depuis quelques jours que nous sommes avec eux, j’ai pu me familiariser avec nos jeunes apprentis et à reconnaître leurs auras. Et, étrangement -en tout cas cela m’a surprise moi-même- je les adore ! J’apprécie la compagnie de nos élèves et je me suis tout de suite sentie à l’aise avec eux, un peu comme si j’étais leur grande sœur ! Ils sont magiques avec leur enthousiasme débordant, leur mélange d’admiration et leur envie de faire leurs preuves, et leur discipline qui parfois m’effraie même un peu ! Contrairement à beaucoup de jeunes chevaliers de mon âge je garde encore tout frais les souvenirs de quand j’étais à leur place, il y a quelques années à peine, et je partage encore beaucoup de leurs émotions et de leurs rêves.

Grâce à cela, je peux repérer sans trop de mal leurs présences au milieu de toutes les personnes éparpillées dans la pièce  malgré le brouhaha ambiant. A cause de cela en revanche, je sens naître une boule dans mon ventre en réalisant que certains d’entre eux ont été blessés.
J’appelle alors à moi les plus âgés, ceux qui sont déjà adolescents et à qui je sais que je peux faire confiance dans une certaine mesure. En leur présence, je me sens ragaillardie: je sais que je dois me montrer forte et rassurante, et je leur souris:

“- Léa, Cesba, Ala’lil’loula, et Ethanolan je vous donne une mission: on doit réunir notre groupe d’initiés et les protéger. Ensemble, on va les escorter tous ensemble jusqu’aux hangars à vaisseaux. Léa et Cesba, vous allez chercher Ma’taï, Emma-Jade, et Kylo qui sont sur la gauche. Ala’lil’loula et Ethanolan, je vous confie Hivernia, Ainakin-pas-anakin et Sky’. Je m’occupe des autres. On se retrouve devant la sortie de secours dans deux minutes, et je vous interdis de vous séparer, c’est compris ?”

C’est autant une manière de déléguer, car toute seule je ne pourrais pas tous les diriger efficacement, que de canaliser et d’exploiter mes éléments les plus débrouillards. J’aurais pu ajouter Aliana à ce groupe mais je vois qu’elle est avec Neela et elle est tout aussi bien: elle lui sera surement plus utile. Je n’ai pas non plus réparti les noms par hasard, me réservant ceux dont je ressens qu’ils vont le plus mal.
Comme je m’y attendais, leurs réactions sont aussi enthousiastes que diverses, allant de la sage Léa qui me répond d’un déterminé “Oui Iséri” (je l’aime bien cette Léa, c’est vraiment une fille motivée !) jusqu’à Ethanolan le mirialan qui s’exclame avec témérité:

“- Iséri, si vous voulez bien je vais aller en avant pour voir si le chemin est praticable !”

Je ne le connais que depuis quelques jours, mais j’ai vite compris que ce garçon avait toujours besoin d’en faire plus, et dans une certaine mesure de se distinguer par rapport aux autres.
Je le prends par les épaules et le dévisage avec intensité en lui disant:

“- Tu es courageux Ethanolan, mais ce dont j’ai besoin pour le moment c’est que tu protèges les petits. C’est ton travail le plus important en tant que futur jedi.”

Une fille plus mauvaise que moi pourrait traduire cette phrase par: Arrête de te la jouer Ethanolan, je viens de te donner un ordre et si tu commences à n’en faire qu’à ta tête on court à la catastrophe ! Bon évidemment une gentille jedi ne dirait jamais ça. Et puis de toute manière aussi caractériel qu’il soit ce petit mirialan est un futur jedi, il a été bien élevé et est capable de faire preuve de bon sens. C’est le cas de tous d’ailleurs, même des plus jeunes que j’essaie de réunir. Malgré l’horrible danger de la lave et celui d’un nouvel effondrement, les petits me rendent fiers car ils sont relativement calmes et disciplinés. Leurs professeurs d’Ossus ont fait des merveilles !

Mes élèves vont chacun de leur côté, et je m’élance vers le fond de la pièce, ou je retrouve le petit twi’lek répondant au nom de Ma’ti’méo. Il a été en partie enseveli sous les décombres et est inconscient. Après l’avoir dégagé, je contrôle rapidement ses signes vitaux, puis le soulève délicatement à l’aide de la force et le maintiens à ma hauteur. Je reprends ma course et retrouve les deux autres enfants que j’y cherchais: T’seh et Syrena-Jade (certains parents ont vraiment mauvais goût. Qui appellerait son enfant T’seh, sérieusement ?!). Tous deux sont légèrement blessés, mais leur état est moins préoccupant.  
J’ai quelques mots rassurants à leur intention, puis je hisse T’seh sur mon dos car cette dernière, en plus d’avoir un prénom vraiment moche, s’est tordu la cheville en tombant et n’arrive plus à marcher.

Une rapide inspection de la pièce me rassure en m’indiquant que mes élèves forment à présent deux groupes, et qu’ils se dirigent vers notre lieu de rendez-vous. Je pourrais être pleinement satisfaite si à ce moment précis je n’étais pas tombée sur un Ethanolan en train de s’exclamer à l’adresse d’Aliana la jeune sephi.

“- Mais si, viens ! Iséri a dit qu’on devait se réunir près de la sortie !”

D’un simple “hum-hum” je rappelle l’adolescent turbulent à l’ordre, et il me suffit d’un échange de regard pour lui dire que je sais très bien qu’il sait parfaitement qu’il outrepasse mes instructions, et qu’il ferait mieux de retourner avec les autres. Il baisse légèrement la tête, a le sourire mi-espiègle mi-gêné de celui qui se sait pris en faute, et obtempère. De mon côté j’adresse un signe de tête et un sourire à Aliana:

“- Tout va bien ? Tu es avec Neela ? J’emmène tous les élèves vers la sortie, mais tu peux rester avec elle si tu préfères.”

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Aliana Kiron
Aliana Kiron
Rang II - Padawan
Messages : 38
Date d'inscription : 04/05/2018
Dim 16 Sep - 11:51
Aliana Kiron
Je faisais partie du petit groupe de padawan et novices qui avait accompagné les chevaliers et maitre jusqu'à la nouvelle enclave jedi sur Mustafar. Avant de partir, j'avais passé mon temps à la bibliothèque pour en savoir plus sur cette planète. Ce fut ainsi que j'appris qu'elle était plutôt inhospitalière. Je m'étais même demandé pourquoi le Conseil jedi avait décidé de monter une enclave ici. Enfin, j'étais quand même heureuse d'avoir été choisis pour participer à cette inauguration.

Bon c'est vrai que j'accompagnais plus particulièrement Neela Acksedge. La chevalier jedi avait décidé de me prendre à l'essai pour peut-être devenir sa padawan par la suite. Je comptais bien faire mon possible pour être une padawan modèle, même si parfois cela été difficile pour moi. Cela ne faisait deux ans que j'étais au temple jedi et j'avais encore du mal à me débarrasser de mes habitudes de voleuse ou encore de faire confiance aux adultes.

J'écoutai avec le plus d'attention possible le discours du Grand maitre de l'Ordre jedi. C'était une personne d'un certain âge, mais on m'avait expliqué qu'il était le plus sage et le plus puissant d'entre nous. Le discours finit, le buffet commença ainsi que les conversations. Mais alors que j'étais en train de discuter avec ma future potentielle maitre, chose assez étonnante pour moi, la terre se mit à trembler subitement. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, Neela m'attrapa et le plafond de la salle s'effondra sur un bouclier de Force. Je levai la tête vers la chevalier jedi.

Est-ce que finalement je pouvais lui faire confiance ? Peut-être que les adultes n'étaient pas tous comme celui qui nous avait mis en esclavage ma mère et moi. Lorsque je pus regarder autour de moi, je ne vis que la panique. Déjà, j'entendais des ordres fuser d'un peu partout.  La voix de Neela me ramena vers elle. Si j'allais bien ? Oui apparemment. Grâce à elle, je n'avais pas été blessé. Une adulte m'avait protégé et c'était bien une première pour moi. Un peu déboussolée par ce qu'il venait de se passer, je lui répondis assez timidement :

"Oui ça va. Je n'ai rien grâce à vous. Merci chevalier Acksedge."

Puis je jetai de nouveau un coup d'oeil autour de nous. Qu'était-il arrivé aux autres padawan et novices ? De nouveau, la voix de Neela m'attira à elle. Elle avait une mission à me donner. Je regardai avec attention la personne qu'elle me montrait du doigt. Il s'agissait d'un wroonien et ses jambes semblaient être coincées sous des débris. Ma futur maitre voulait que j'aille aider ce sénateur et que je fasse tout ce qu'il me demande pour aider les autres. Malgré le chaos et la peur que je ressentais, je savais qu'il fallait que je maitrise cela afin d'apporter mon aide. J'étais une jedi et je me devais de venir en aide aux autres. Puis l'humaine me poussa dans le dos en direction du sénateur.

Je la regardai alors qu'elle m'encourageait à y aller et prit la direction qu'elle m'avait indiqué. Malheureusement, je fus arrêtée en pleine course par un autre padawan. Il s'agissait d'un Mirialan du nom d'Ethanolan. Il m'ordonnait de le suivre vers la sortie avec les autres. Mais je ne pouvais pas car j'avais une mission à accomplir. Et je devais le faire. Neela me faisait confiance et je ne voulais pas la trahir. Alors que j'allais lui répondre, une twi'leck arriva et à son simple "hum-hum", le mirialan se fit tout petit et repartit presque aussi sec. Puis la chevalier jedi s'adressa à moi.  Assez pressée, je lui répondit rapidement sans quitter du regard le sénateur Wroonien :[/i]

"Oui ça va bien grâce au chevalier Acksedge. Elle m'a demandé d'aller aider le sénateur Chaldren. Elle me rejoindra après. Donc je ne peux pas venir avec vous. Si vous voulez bien m'excuser chevalier Nisa, mais je dois m'acquitter de la mission que l'on m'a confié."


Je saluai respectueusement la chevalier jedi avant de repartir aussi promptement. Je me dirigeai en courant vers le sénateur et une fois auprès de lui, je me présentai :

"Je m'appelle Aliana Kiron. C'est le chevalier Neela Aksedge qui m'envoie vous aider."

Je regardai l’imposant débris qui bloquait sa jambe et la sénatrice qu'il essayait de maintenant éveiller.  Je n'allais pas pouvoir l'aider à dégager sa jambe, mais j'allais peut-être pouvoir aider la personne qu'il essayait de maintenir consciente. Je remarquai aussi la présence d'une cathar. J'avais eu peu l'occasion d'en rencontrer. je la saluai d'un signe de tête et regardai de nouveau le wroonien :

"Comment je peux vous aidez ? Je peux essayer de soigner cette personne  ou au moins lui refaire prendre conscience si vous le voulez ?"

J'étais un peu perdue dans tout ce chaos, mais je savais que je possédais des capacités de soins assez étonnante pour mon jeune âge. J'attendis patiemment la réponse du sénateur Chaldren ou même de la cathar présente auprès de lui.

résumé:
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
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Date d'inscription : 17/03/2018
Mar 18 Sep - 16:02
Alyvan Chaldren
Défier la Chancellerie représentait un nouveau pas franchi par Alyvan dans la transgression du statu quo si cher à sa planète, et il savait parfaitement que son acte ne passerait pas inaperçu. N’était-ce pas pour autant la conséquence logique de toutes ces semaines à questionner, interroger et douter du bien fondé des actions du Chancelier Suprême ? Contrairement à l’immense majorité de ses concitoyens et prédécesseurs, le wroonien avait grandi sur une colonie, dans la Bordure Extérieur, même s’il était bel et bien né sur Wroona. Par conséquent, l’intérêt qu’il portait à l’ensemble de la diaspora était réel et concerné, si bien que le trentenaire avait conscience d’agir de manière différente des précédents sénateurs de sa planète, y compris de son géniteur. Cependant, la situation l’appelait. Depuis quand la Bordure avait-elle subi de telles menaces ? Ironiquement, le dernier grand conflit galactique avait davantage mis à l’épreuve le Noyau et la planète-mère que les autres installations de son espèce. Aujourd’hui, la donne avait changé, et assurément pas pour le meilleur. Il était trop tard pour jouer les timorés et se raviser, surtout quand l’objet de la discorde lui tenait à cœur, vu que le xénobiologiste s’enorgueillissait souvent de ses excellentes relations avec l’Ordre Jedi. Comment aurait-il pu dire le contraire, alors qu’il avait travaillé avec eux pendant un certain temps dans sa jeunesse ? Politiquement, c’eut été désastreux. Autant faire en sorte de transformer les attaques de certains en force. Et puis, intellectuellement, la perspective des découvertes potentielles sur Mustafar comme dans l’infinité de l’espace sud de la galaxie le passionnait sincèrement. Après tout, homme politique ou pas, il restait un scientifique.

Arrivé sur la planète de lave, il avait eu le plaisir de reconnaître quelques têtes connues de la Rotonde. A son grand regret, cependant, il n’avait pu s’empêcher de constater avec amertume que les présents étaient pour leur grande majorité des partisans déclarés d’Alsakan, ou encore des alliés traditionnels des Jedi … Manifestement, beaucoup avaient été trop timoré pour franchir le Rubicon imposé subtilement par Andreas Jarnym. Soit. Tandis que le Grand Maître de l’Ordre s’avançait pour faire son discours, une fois tout le monde assemblé, Alyvan se glissa auprès d’un petit groupe d’officiels républicains, saluant ses pairs ainsi que les Amirales Halcyon et Draimas, présentes également. Si cela était surprenant de la part de la première, étant donné son attachement à la hiérarchie, la présence de la deuxième manqua le faire trébucher sur son ample tunique wroonienne. Après avoir rétabli aussi discrètement que possible son équilibre, et veillé à arrêter de tousser eu égard à la quantité d’alcool qui venait de lui brûler le gosier vu qu’il avait avalé de travers le contenu de son verre, Alyvan s’approcha des deux femmes et leur lança à voix basse, pour ne pas gêner l’allocation de Pulwar :

« Mesdames, je vois que l’Amirauté est présente en force aujourd’hui … Vous revoir toutes les deux est une surprise charmante. »

Distraitement, il entendit la fin du discours du Grand Maître et applaudit avec ce qu’il fallait d’enthousiasme, même s’il n’avait pas réellement écouté. En même temps, de bonnes paroles sur les temps de paix et d’unité, il en avait suffisamment entendu pour connaître ce type d’envolées par cœur. Pardi, en sortir de pareilles était son fonds de commerce ! Déjà, son œil se portait vers d’autres têtes qu’il connaissait, et en fait, il y en avait un certain nombre dans le panel de personnes présentes. Il pouvait en effet reconnaître de loin la haute silhouette de Nathanael, évidemment, avec son inénarrable accoutrement de pilote. Deux têtes rousses lui indiquèrent, après un examen rapide, qu’il avait trouvé Neela Acksedge et Lianna T’sia Cyan, ce qui signifiait logiquement que … Oui, forcément, Iséri Nisa était dans le coin, à surveiller de la marmaille, manifestement. Eh bien, elle n’allait pas manquer d’occupation pendant ces festivités. Il se promit d’aller tous les saluer au cours de la réception, avant d’être interrompu dans son petit tour de piste, s’il osait dire, par une voix mélodieuse derrière lui. La Sénatrice de Sluis Van semblait vouloir engager la conversation, ce à quoi il sacrifia de bon gré, discutant doucement avec son homologue de leur présence respective sur Mustafar, et évidemment, de la politique coruscantie. Ils en étaient aux plaisanteries d’usage lorsque le chaos survint. Et tout devint noir autour d’Alyvan.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, la première chose qu’il ressentit fut une douleur absolument abominable qui irradiait dans tous son corps, ainsi qu’une impression d’étouffement qui manqua le faire suffoquer. La poussière brouillait sa vision, et les particules lui brûlaient les voies respiratoires, à tel point qu’il dut mettre une main sur sa bouche pour tenter de s’en protéger, ce qui s’avérait tout à fait futile. C’est alors qu’il sentit un corps chaud à ses côtés … et un liquide poisseux serpenter lentement vers lui.

« Sénatrice ! »

Sa collègue de Sluis Van gisait, à moitié écrasée par un tombereau de … Roches ? Gravats ? Franchement, il n’en savait rien. En plus, le choc avait entamé son audition, ce qui faisait qu’il n’entendait strictement rien à part d’impitoyables bourdonnements. Il sentait confusément que les gens autour de lui courraient, criaient … Mais il ne les entendait pas, et les voyait à peine. Et quand son regard se tourna vers sa propre personne, il étouffa un cri qu’il ne pourrait jamais ouïr. Sa jambe droite restait broyée sous un amoncellement de débris. Tout son corps hurlait sa douleur, mais il ignora volontairement cette plainte pour tenter de se relever, non sans s’arrêter au moment où il arrivait presque à se maintenir à l’équerre, terrassé par la souffrance fulgurante que cette position induisait. Tout son être tourbillonnait, et il ne voyait plus que deux choses : ce qu’il restait de sa jambe, et la poitrine de sa voisine qui s’abaissait de plus en plus lentement.

Rapidement, son instinct agit. Ses mains tâtèrent comme elles le purent le corps de la Sénatrice, repérant les blessures. Il savait parfaitement quoi faire, enfin plutôt, son mode pilote automatique le savait. Il ne réfléchissait plus. D’un geste sec, il ouvrit la petite bourse qu’il avait toujours sur lui et en sortit ce qu’il voulait, à savoir un scalpel. Et il allait en faire usage quand une gamine arriva et lui proposa son aide. De la part de Neela Acksedge. Un instant, il regretta un peu de n’avoir qu’une aide aussi maigre … Avant de souvenir que d’autres officiels étaient dans les parages avant … le chaos. Alors il lui dit :

« Prends ta ceinture, ou n’importe quoi de semblable et fais-moi un garrot à la jambe. Cela m’évitera pour un temps de me vider de mon sang et de ressentir la douleur. Et débrouille-toi pour me garder conscient, petite.

La Sénatrice a eu le bassin brisé, et je pense qu’en réalité, il est entièrement disloqué. La compression est en train d’écraser ses poumons à cause de la pression et bientôt, elle ne pourra plus respirer. On appelle cela un pneumothorax. Il faut ouvrir une autre voie d’accès à l’air pour lui permettre de continuer à respirer. Et je vais le faire.

Il doit y avoir un stim dans mon médipack portatif. A ma ceinture. Injecte-le-moi. »

Il avait tout débité comme un automate, trop vite peut-être pour que la jeune padawan comprenne ? Il n’en savait rien, mais en tout cas, il n’avait pas le temps de réfléchir. Tant que l’adrénaline le maintenait conscience, il avait une chance. Après …

« Halcyon ! Draimas ! Quelqu’un ! Avec moi ! Il faut maintenir la Sénatrice de Sluis Van pendant que je l’incise !

Vite ! »


Et déjà, son scalpel se rapprochait de la gorge de la Sénatrice tandis qu’il débitait des instructions à qui voulait et pouvait les entendre :

« Trouvez un stylo et évidez-le ou tout ce qui ressemble de près ou de loin à un cylindre ! Il faut l’enfoncer dans la plaie après que j’aurai ouvert ! »

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Siri Draimas
Siri Draimas
Rang IV - Amiral
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Ven 21 Sep - 10:26
Siri Draimas
Venir sur Mustafar était une décision tout autant politique que diplomatique. Le refus du chancelier Andreas de se rendre à l’inauguration de la nouvelle enclave de l’Ordre Jedi était un acte de plus à ajouté à la liste des décisions inconsidérées prises par le sephi mettant en péril la stabilité de la République Galactique. Tout d’abord en accusant ouvertement le sénateur de Caamas, et donc par extension Alsakan la rivale de Coruscant, d’être responsable de la mort de son beau-père, réduisant à néant les années de politique d’apaisement et de rapprochement qu’il avait lui-même mis en place. Puis en exigeant de façon irresponsable le départ de l’emprise Jedi de Caamas, qui venait entacher les bonnes relations qu’entretenait la république avec ses alliés infaillibles. Désormais, Jernym Andreas demandait à ses partisans au sénat de boycotter les rendez-vous diplomatiques avec l’Ordre Jedi et Alsakan. C’était cette goutte d’eau supplémentaire qui avait forcé Siri à sortir de sa toute relative réserve pour tenter de laver ne serait-ce que maigrement l’affront que l’homme le plus puissant de la galaxie avait fait aux jedis, et à se rendre loin du Noyau vers le monde reculé et particulièrement inhospitalier de Mustafar. C’était également l’occasion de faire un pied de nez à la chancellerie, et de prouver à ses détracteurs qu’elle agissait envers et contre tout pour le seul salut de la République, et non par pur intérêt personnel.

Si Siri avait fait le voyage avec l’amirale Halcyon depuis le Noyau, la cathar ayant ses propres raisons de se rendre à la cérémonie de l’Ordre Jedi, l’échanie avait également expressément demandé au capitaine Helaz, de l’Ulfberth, son ancien et nostalgique commandement, de se dérouter vers Mustafar au cas où elle aurait besoin de recevoir ou transmettre en urgence des instructions à ses services dispatchés dans toute la galaxie connue.

Elle passa la première partie de la cérémonie avec les officiels républicains et les militaires ayant fait le déplacement. Siri devait admettre que l’amirale Halcyon avait un caractère intéressant, et les méthodes que la cathar employaient étaient parfois du même acabit que celles que l’échanie utilisait au quotidien. Elle en profita donc pour discuter longuement avec cette dernière, concernant des évènements récents ou sur des sujets plus divers et variés.
Elle finit par lever son verre à l’intention de la cathar au moment où la Grande Maitre Jedi s’avançait pour débuter son discours et reporta son regard vers le reste de l’assemblée, non sans pouvoir s’empêcher une petite remarque subtile au sujet de l’homme le plus puissant de la République -une manière de tâter distraitement le terrain :

« Espérons que le chancelier s’en sorte avec cette affaire à Lianna… »

Affaire qui était déjà pratiquement réglée, et qui ne servait que de prétexte au sephi pour boycotter l’inauguration de cette enclave de leurs alliés jedis. Il n’accomplirait rien de plus dans le secteur du Tionese qui n’avait déjà été accompli par la mission du sénateur Chaldren et des envoyés de l’Ordre. En parlant du Wroonien, justement, celui-ci ne tarda pas à faire son apparition dans la périphérie du champ de vision de l’échanie, laquelle se tourna d’un quart dans sa direction pour accueillir ses discrètes salutations d’un demi-sourire :

« Le plaisir est partagé, sénateur Chaldren. Il semblerait que notre présence soit… nécessaire, si l’on peut dire. »

Moyen détourné, là encore, de pointer du doigt Jernym Andreas, qu’elle n’avait jamais porté très haut dans son estime. Le sephi était tout de même responsable de la perte d’influence de ses services, de la chute de la qualité du renseignement républicain mais plus grave encore, du regain de tension entre Alsakan et Coruscant alors que la pression aux frontières poreuses de la République se faisait de plus en plus grande. Cet individu était en train de devenir un véritable danger, mais il était impossible pour l’échanie de faire quoi que ce soit à ce sujet.

Elle imita son environnement à la fin du discours du Grand Maitre et applaudit de concert, bien qu’elle doutât réellement que la parole de la plus éminente des Jedi fusse réellement entendue et comprise par quiconque dans cette salle. Bien évidemment, la paix et la prospérité était à espérer au quotidien, mais la galaxie avait historiquement une tout autre nature, encore ce jour. L’échanie prit ensuite le temps de s’écarter de quelques mètres pour venir saluer plus protocolairement les différentes délégations qui avaient fait le déplacement et s’apprêtait à en faire de même avec leurs hôtes lorsque le sol se mit à remuer et les murs à trembler. Guère stable sur ses appuis du fait de son âge, la militaire s’agrippa comme elle pût à son aide de camp, qui l’avait déjà instinctivement saisi au niveau des épaules :

« Colonel ?! » lâcha-telle instinctivement, et avec une pointe d’inquiétude.

Elle regarda le plafond au même moment, découvrant ce dernier en train de se fissurer, juste avant qu’il ne cédât sous l’effet des puissantes vibrations.

« Je n’en ai pas la moindre idée, madame ! Attention ! »

Ce furent les dernières paroles qu’elle entendit avant que la salle ne soit plongée dans la pénombre alors que les morceaux de plafond s’échouaient au sol et que l’importante tempête de poussière générée par les gravats tournoyait dans l’air, s’instillant dans les poumons et se déposant inévitablement en des couches épaisses sur le sol et les vêtements. Les yeux de Siri piquaient, et l’échanie se mit à tousser fortement comme les autres. La lumière finit par réapparaitre, la poussière finissant de tomber au sol, mais si la militaire recouvrait péniblement la vue, elle était prise d’une importante surdité. Ses oreilles résonnaient comme dans une vieux vaisseau-cathédrale du Pius Dea.

Recroquevillée sur elle-même, c’est à peine si elle entendit la voix pourtant très forte de son aide de camp :

« Madame, vous allez bien ? Nous avons eu de la chance, le plafond a chuté à quelques mètres de nous seulement. »

Siri hocha vigoureusement la tête, encore étourdit et sous le choc. Petit à petit, son esprit se libérait de son carcan protecteur mais elle mit du temps avant de parvenir à formuler une réponse suffisament claire pour être comprise :

« Je croyais que cet endroit était sûr… » marmonna-t-elle en se redressant au milieu de la poussière et des gravats.

« D’après les jedi et les sluissis, il est sensé l’être. » répondit machinalement l’humaine à la chevelure blonde en aidant l’échanie à se relever.

Cette dernière épousseta son uniforme blanc du mieux qu’elle le pouvait, sans réellement parvenir à grand-chose, et porta pour la première fois son regard autour d’elle. La salle majestueuse n’était plus que désolation. Une épaisse couche de poussières, de détritus et de débris en tout genre jonchait le sol. Les tables et autres objets étaient soit détruits, soient s’en dessus-dessous. Les premiers cris d’agonie et de détresse commençaient à lui parvenir au fur et à mesure que ses oreilles cessaient de bourdonner. Non, pire que de la désolation, c’était presque une scène de guerre, apocalyptique, qui se dressait devant elle. Et l’échanie en faisait pleinement partie.

Elle déglutit lentement, pour rebondir sur les propos de son aide de camp. Elle devait prendre des décisions, et tenter d’organiser un semblant de coordination avec l’aide de l’amirale Halcyon, des membres du Conseil Jedi voir des sénateurs et dirigeants présents. Pour cela, elle avait besoin de jauger au mieux une situation dans laquelle elle était pleinement impliquée, ce qui risquait de tronquer son jugement. Elle avait donc besoin d’un avis extérieur. Elle devait temporiser, si seulement on lui en laissait le temps.

« Sensé ? Tentez d’en savoir plus, Iocasta. Contactez l’Ulfberth, que le capitaine Helaz nous fasse un rapport sur les activités sismologiques dans la région. »

La blonde acquiesça et s’écarta pour exécuter les ordres que Siri venait de lui donner. L’échanie, elle, continua de regarder autour d’elle et se porta instinctivement vers les premières personnes blessées pour prendre de leur nouvelles et examiner très brièvement leur état. Elle était en train d’évaluer la gravité d’une entaille à la jambe d’un jeune jedi lorsqu’elle entendit une voix familière l’interpeller par son nom, et ce en omettant son grade, ce qui la fit immédiatement réagir. Son regard se posa sur le sénateur Chaldren, qui n’était pas très loin d’elle. Son ton des plus insistant la convainquit de laisser le jeune jedi aux bons soins d’un de ses camarades et l’échanie se porta alors aux côtés du sénateur, qui était déjà assisté d’une jeune sephi. C’est là qu’elle reconnu la sénatrice de Sluis Van, étendue sur le sol, et agonisante.

« Je suis là, sénateur Chaldren. »

Siri ne prit pas le temps de réfléchir et toma à genoux au niveau de la tête de la sénatrice et posa ses mains fermement sur les épaules de cette dernière pour la maintenir en place. La poussière soulevée vînt se coller à son uniforme, et elle toussa à nouveau.

« … vous êtes blessé, et elle est… intransportable en l’état. »

Elle porta automatiquement une de ses mains sur son uniforme, la remplaçant par son genou pour maintenir la sénatrice au sol, en entendant la nouvelle demande du wroonien, pour récupérer le stylo qui était accroché à l’une de ses poches, et le tendit au premier qui le verrait.

« Tenez ! »

C’est à ce moment que son aide de camp revînt à ses côtés, transpirante et tout aussi couverte de poussière qu’elle, pour annoncer une autre mauvaise nouvelle :

« Madame, je n’arrive à joindre personne. Les communications de passent pas, je vais devoir sortir. »

Siri ne prit pas le temps d’analyser la situation pour peser le pour et le contre et regarda distraitement la blonde avant d’acquiescer machinalement :

« Allez-y, colonel. Mais ne prenez aucun risque. »

Elle fut presque aussitôt remplacée par un autre militaire, sans doute un de ses gardes du corps, ui semblait agité :

« Amirale ! Amirale, nous devrions vous évacuer vers les aires d’atterrissage. »

Siri maugréa. Elle avait mal au crâne rien que de penser à ce qui était possible de faire. Elle respira un bon coup, histoire de faire le vide -et surtout de ne pas paraître trop paniquée, avant de reporter son attention sur lui, mais en s’adressant à toutes les personnes autour d’elle :

« Sommes-nous certain que les aires d’atterrissage sont praticables ? Nous ne pourrons pas survivre longtemps à l’extérieur sans respirateurs et protections. La chaleur et les gaz nocifs relâchés par le manteau nous tueraient tous. »

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Elayne Halcyon
Elayne Halcyon
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Sam 22 Sep - 19:57
Elayne Halcyon
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Les flammes de l'enfer
Elayne Halcyon & les autres

Mustafar était l’une des planètes de la bordure extérieure. En soit, Elayne Halcyon n’y avait rien à faire. En tant qu’être vivant, elle n’avait pas d’affinité particulière avec les Jedi. Elle ne s’était jamais réellement rapprochée d’eux. Peut-être parce qu’elle leur en voulait un peu de lui avoir pris sa sœur. Malgré tout, depuis sa petite conversation avec le sénateur de Wroona, l’Amirale du secteur du Noyau se disait qu’il était sûrement bon pour l’armée et la République de ne pas s’en faire des ennemis. Et puis, elle y verrait peut-être sa cadette. Alors contre toute attente, la Cathar avait demandé, dans un premier temps l’aval du chancelier pour se rendre sur Mustafar. Une demande que l’homme avait refusé ce qui n’avait pas étonné l’Amirale. A dire vrai le contraire aurait été plus que suspect aux yeux de la militaire. C’était donc de façon tout à fait personnelle qu’elle avait pris place à bord du yacht personnel des Halcyon et non aux commandes de la Griffe de la République que la Cathar avait fait route vers la planète. Son vice-amiral, avait également pris place à bord, refusant de laisser sa supérieure aller seule sur cette enclave jedi. Un verre à la main, la Cathar contemplait l’espace lorsqu’elle se tourna vers son subalterne. « Que les choses soient claires. Nous ne sommes pas ici au nom de la république. S’il venait à se passer quoi que ce soit, la chancellerie ne nous soutiendrait pas. Nous ne sommes pas des militaires. Je m’y rends de façon personnelle et votre présence n’était pas…

- Requise » le coupa le Vice-Amiral du secteur du Noyau. Elayne hocha de la tête satisfaite de voir que l’homme comprenait parfaitement la situation. L’Amirale Draimas faisait également parti du voyage. La Cathar avait proposé à l’echanie de l’amener sur Mustafar.

L’amirale et son second débarquèrent sur Mustafar. Elayne portait son éternelle tenue d’Amirale et non celle des cérémonies officielles. N’étant pas là au nom de la République, elle n’en voyait pas l’utilité et de toute façon elle l’avait en horreur. L’homme qui l’accompagnait portait une tenue très sobre. Les sens de l’Amirale étaient en éveil alors que son second parcourait les lieux du regard. Droit comme un piquet, il saluait machinalement les autres militaires tout en faisait toujours très attention de se trouver légèrement en retrait par rapport à la Cathar. Elayne, elle, esquissa un maigre sourire en voyant le sénateur de Wroona.  Mais son attention s reporta bien vite sur la Grand-maître de l’Ordre Jedi qui allait commencer son discours. Siri Draimas s’adressa discrètement à elle au sujet du Chancelier Suprême. Cherchait-elle à en savoir plus sur ce que pensait Elayne au sujet du Chancelier ? Halcyon tourna vers l’Echanie un regard inquisiteur. « Le Chancelier s’en sortira, Madame. » répondit sobrement la Cathar dont le timbre de voix ne laissait pas place au doute. Puis le Sénateur de Wroona s’approcha d’elles et les salua. Elayne lui sourit poliment et laissa son homologue répondre en premier. Elle attrapa un verre et le porta à ses lèvres. Le Vice-Amiral lui lança une œillade d’incompréhension, elle qui refusait tout alcool lorsqu’elle était en service, voilà qu’elle se permettait de boire. « Nécessaire, vous devez parler de votre présence Amirale. Je ne suis point-là en tant qu’Amirale, sénateur. Le Chancelier Suprême ne m’aurait jamais permis de venir ici dans le cas contraire. » lâcha la Cathar tout en prenant une nouvelle gorgée. Puis elle reprit. « Mais le plaisir de vous revoir est partagée Sénateur. »

La cathar applaudit le discours de la grand-Maître de l’Ordre, tout comme les autres personnes présentes en ces lieux. Et si la fête pouvait commencer, si l’on pouvait dire les choses ainsi, fut de très courte durée. Les murs se mirent à trembler et les oreilles de la Cathar s’agitèrent dans tous les sens. Son second sentit son malaise et se rapprocha d’elle pour lui murmurer quelques mots. « Je ne sais pas encore, mais il y a un problème. Reste sur tes gardes. » souffla la féline. Et elle avait raison puisqu’à peine avait-elle finit de parler que déjà le chaos s’installait. Si plus jeune Elayne aurait pu éviter les chutes du plafond sans problème, sa jambe boiteuse ne lui permit pas d’éviter les égratignures. Une grimace se dessina sur ses lèvres. Le Vice-amiral de la griffe de la République s’empressa de lui donner des coagulants pour que ses blessures ne deviennent pas problématiques. Le bruit sonore qu’avait provoqué les chutes irritèrent rapidement la femme qui porta ses mains à ses oreilles. Non loin d’elle, le sénateur de Wroona n’avait pas su éviter le plafond, quant à son homologue de Sluis Van, sa situation était pire. La Cathar soupira d’agacement. Franchement, ces sénateurs, tous aussi incapable de se mettre à l’abri les uns que les autres. « Allez prêter main forte et si vous la voyez, mettez-la en sécurité. » fit la Cathar en direction de son Vice-Amiral.

Elayne Halcyon essayait de retrouver son calme alors qu’une jeune fille venait vers eux. Elle demanda rapidement ce qu’elle pouvait faire et fit le garrot que demandait le sénateur. Puis Siri Draimas, plus rapide qu’elle donna un stylo au Wroonien. Alyvan Chaldren incisa la gorge de la sénatrice et Elayne se décida enfin à agir, malgré son irritabilité encore bien présente. Elle s’empara alors de l’instrument du sénateur et se mit à genou à côté de lui. « Pour la suite vous allez me guider. Vous n’êtes pour ainsi dire pas en état. » siffla la Cathar.

« J’en doute fort. Les secousses étaient bien trop importantes pour qu’il n’y ait aucune conséquence sur les aires d’atterrissage. Mais demandez donc des investigations dans ce sens Amirale, après tout cela est de votre ressort, non » grinça l’Amirale du Noyau. Et dire qu’elle n’avait rien contre l’echanie, en d’autres circonstances, les deux femmes pourraient même s’entendre, notamment au sujet du Chancelier Suprême que ni l’une ni l’autre ne supportait. Mais les acouphènes qu’Elayyne devait encore subir n’aidait pas à la rendre aimable.

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Echo de Force
Echo de Force
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Dim 23 Sep - 21:49
Echo de Force
Le chaos est indescriptible. Les uns et les autres courent en tous sens, essayent de dégager leurs amis et connaissances, tentent d’obtenir des renseignements. La plupart des Jedi en vie entendent l’appel de Lianna T’sia Cyan et se concentrent sur les plus jeunes, les regroupant comme ils le peuvent. Dans la cacophonie, bien peu se portent au secours de Nathanael Kort et Neela Acksedge, même si plusieurs membres de l’Explocorps, plus habitués à ce type de conditions, viennent tout de même prêter main forte à leur camarade. Sauf que peu sont des maîtres au sommet de leur art. Il y a plusieurs Chevaliers, essentiellement formés au pilotage, et quelques initiés recalés qui ont échoué dans ce corps plus par obligation que par réel choix. Leurs efforts sont douloureux, difficiles, surtout avec la chaleur suffocante qui commence à se répandre dans le complexe. Le bloc qui emprisonne Keishara Pulwar est très conséquent, et la Force ne paraît pas leur sourire. Centimètre par centimètre, ils avancent péniblement, dégageant enfin le haut du corps de la vieille dame, qui exhale dans un souffle rauque :

« Arrê…tez. Il n’y a … plus rien à faire. Aidez … »

Elle n’achève pas. Fidèle à elle-même, la matriarche de l’Ordre Jedi rend son dernier soupir en pensant aux autres, comme elle l’a toujours fait depuis près de quatre-vingts ans. Plusieurs s’approchent et essayent de la ranimer, mais en vain. Peut-être a-t-elle volontairement cessé de lutter, pour permettre à tous ces jeunes et courageux Jedi de sauver ceux qui en ont le plus besoin, et pas une femme arrivée d’ores et déjà au crépuscule de son existence ? Ils n’en sauront jamais rien, même si Nathanael et Neela remarquent le sourire mortuaire qui demeure gravé sur son visage ridé, comme si Keishara Pulwar avait rejoint la mort sans souffrance, et sans regret. Autour d’eux, tous les Jedi peuvent sentir brutalement cette étincelle de vie brillante, ce phare dans la Lumière qui s’éteint, comme la flamme d’une bougie que le vent a emportée. Le choc est rude pour beaucoup. Combien d’entre eux ont toujours connu cette femme bienveillante ? Combien l’ont eu comme professeure ? Combien, encore, ont été guidé, rassuré, complimenté par un mot gentil ou un geste doux ? C’est un pan de l’histoire de l’Ordre qui se clôt, et il est hors de question de s’y attarder.

Ailleurs, la situation se stabilise comme elle le peut. Grâce au concours du petit groupe de dignitaires républicains au chevet de la Sénatrice de Sluis Van, cette dernière parvient à reprendre sa respiration, tandis qu’Alyvan Chaldrenn temporairement stabilisé par Aliana Kiron, guide comme il le peut Elayne Halcyon alors qu’elle introduit le stylo évidé prêté par Siri Draimas pour drainer le sang hors des poumons et de la gorge de la politicienne. Cette dernière, aux aguets pour obtenir des informations, finit par voir revenir son aide de camp qui lui décrit, essoufflé, l’état de la piste d’atterrissage. Cette dernière, bien qu’endommagée et encombrée sur son dernier tiers, est relativement praticable pour de petits vaisseaux, même si sa surface plus limitée risque de compliquer les décollages. Un petit homme, membre de la délégation sluissi, explique alors nerveusement que la Sénatrice lui a pourtant assuré, quelques heures encore auparavant, que les équipements fournis par sa planète était de la dernière technologie, et que rien n’indiquait une telle possibilité. Sinon, il ne serait pas venu dans cet enfer !

Lianna T’sia Cyan reçoit les mêmes informations, ainsi que les inquiétudes de V’liss, qui lui explique que des poches de gaz ont dû exploser sous le choc, et qu’il est peu probable, au vu des dommages importants, que des fissures n’aient pas été créées par ce tremblement de terre d’une rare puissance pour la région. A vrai dire, qu’une telle chose ait pu arriver alors que rien, sur les rapports sismologiques des équipes d’installation, ne prévoyait aucune activité dans la région, le surprend énormément. Les équipements prêtés par les sluissis ont-ils été totalement défaillants ? La Maître Jedi n’a, au fond, pas le temps de se poser davantage de question. Ses sens aiguisés la préviennent que des gaz commencent à s’infiltrer à travers le passage créé par la coulée de lave qu’elle a arrêté.

Iséri Nisa se retrouve avec un problème similaire, car les jeunes padawans qu’elle a envoyé se mettre à l’abri se sentent mal, exposés à des gaz qui se sont infiltrés par l’issue de secours, fortement endommagée. Lorsqu’elle les découvre, elle comprend rapidement que la situation est bien plus critique que prévu …




Indications :

Il n’y a pas d’ordre pour poster, néanmoins, pour que chacun puisse suivre et éviter que des duos enchaînent les réponses à l’intérieur du RP de groupe, nous vous demandons d’attendre que 3 autres personnes aient posté avant de pouvoir produire une nouvelle réponse. Evidemment, pour le début du tour, les compteurs sont remis à zéro. Elayne peut par exemple reposter immédiatement, si elle le désire.

Il n’y a pas de limite de lignes par post, cependant, pour faciliter la compréhension de tous, nous vous demandons d’indiquer en spoiler à la fin de votre post le résumé bref des actions de votre personnage.

La modération du second tour aura lieu le 10 octobre.

Nous comptons sur votre fair-play, votre cohérence et votre bienveillance les uns envers les autres. Si certaines actions nous semblent ne pas relever de cette charte pour le bien-être de tous et la bonne tenue du rp, nous pourrons vous envoyer un MP pour demander de réviser une action.

N’oubliez pas que l’essentiel est que nous nous amusions tous à rp ensemble pendant plusieurs semaines !

Bon jeu à tous, et que la Force soit avec vous !
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Lianna Tsi'a Cyan
Lianna Tsi'a Cyan
Rang IV - Maitre Jedi
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Lun 24 Sep - 0:56
Lianna Tsi'a Cyan
Mon cœur se serre soudain et je ressens une douleur intense, presque physique. Je titube, manquant de relâcher mon effort pour retenir la lave qui menace de nous engloutir, alors que je sens l’étincelle de vie de la vénérable Keishara Pulawr nous quitter. Des larmes coulent sur mes joues et je me souviens des derniers mots que nous avons échangés, il y a à peine quelques minutes

« - Je vous présente le chevalier Iseri Nissa, Maître Pulawr. »

La vénérable représentante de l’Ordre nous sourit et prend nos mains dans les siennes, établissant entre nous un lien bref mais intense. Je ressens toute la chaleur des sentiments de cette femme qui a toujours représenté pour moi un idéal de bonté. Je me sens un moment désemparée mais je ne peux m’empêcher de lui rendre son sourire sans chercher à dissimuler les sentiments que je ressens envers notre maître et Iseri. Je les aime tendrement toutes les deux. Est-ce si surprenant ?

« - Sois remerciée Chevalier Nissa pour avoir réussi à faire revenir parmi nous notre chère Lianna. Elle croit toujours qu’elle n’est pas digne de nous, alors que nous nous efforçons simplement d’être digne d’elle. »

Je rougis comme une écolière. J’ai tellement voulu entendre ces mots quand j’étais jeune. J’idolâtrais maître Keishara Pullawr…Non…je crois que j’étais amoureuse d’elle malgré notre différence d’age plus grande encore que celle existant entre Iséri et moi. Elle représentait la sagesse, la bonté et l’excellence à mes yeux. Ons l’aimait beaucoup lui aussi et je crois que le cruel destin qui nous a privé de lui a affecté maître Pulawr elle aussi.

Toutes ces années, j’ai refusé de la revoir parce que j’avais honte de moi. Je constate à présent combien j’ai eu tort et combien j’ai manqué à mon devoir.

« - J’aurai dû revenir plus tôt, maître… j’ai… je crois que j’ai manqué de courage… »

La main de la vénérable se pose sur ma joue et je ressens la douce aura de la vénérable Jedi, sensation si réconfortante qu’elle balaye tous mes doutes.

« - Non. Tu devais décider de toi même de nous revenir. Et maintenant que je sens tes doutes se dissiper, je sais que tu marcheras à nouveau devant nous, pour nous guider et nous éclairer dans les ténèbres. »

Je jette un coup d’œil vers Iséri, rougissant de plus belle. Que répondre à ces mots ? Je ne partage pas la confiance que maître Pullawr me voue, mais je sais que je ferais tout pour la mériter. D’une voix claire cette fois, tous mes doutes dissipés, je m’incline devant notre maître respectée.

« - J’essayerai d’être digne de votre confiance. Et si je viens à douter, nul doute qu’Iseri saura m’épauler. »

A présent, mon cœur saigne… Plus jamais je ne pourrais me réfugier dans les bras de la femme qui a été un idéal pour tant d’entre nous. Sa perte est irréparable… Je le sais… Et pourtant, je sais aussi ce qu’elle nous dirait. J’entends sa voix comme si elle prononçait ces mots devant moi :

« Je n’étais qu’une vieille femme à laquelle vous accordiez bien trop d’importance. A présent que je ne suis plus là, volez de vos propres ailes. Vous êtes plus que vous ne le croyez. Ces dernières années c’est vous et non moi qui étiez les piliers de l’ordre. Je sais que vous vous en sortirez très bien. Et si vous échouez, qu’importe ? Retroussez vos manches et recommencez.

J’essuie mes larmes et je sens une présence rassurante m’envahir. La lave qui me résistait est repoussée tandis que le vortex contre lequel je luttais se résorbe enfin. Une lumière intense jaillit tout autour de moi et je me sens plus forte que jamais. Tournant la tête tout autour de moi, je constate que tous les autres,  même les non Jedis, sont environnés de lumière…Le dernier présent de la Maîtresse de l’Ordre Jedi,  partageant tout son amour et sa chaleur...

Je murmure :

« - Merci, maître. Je vous aimais. »

Relevant la tête, je me concentre pour toucher tous les esprits des Jedis présents. Un par un, je leur communique les derniers mots d’amour et de confiance que m’a prodigué notre maître. Puis je prends la parole, touchant chaque cœur et chaque esprit sensible à la lumière, qu’ils soient Jedi ou non :

« - Nous ressentons tous une perte terrible. La femme qui nous a quitté était la bonté incarnée. Toute sa vie elle nous a guidée et nous a donné la force de nous surpasser. Ce jour tragique ne sera pas différent. Son esprit est parmi nous et son essence nous entoure. Nous devons continuer sans elle et nous emplirons son cœur immortel de fierté lorsqu’elle nous verra nous relever alors que nous sommes tombés. Elle nous aimait et elle voudrait que nous avancions ensemble. »

Je ressens la peine dans tous les coeurs autour de moi. J’aimerai moi aussi m’arrêter et pleurer la défunte, mais c’est impossible. Sans cesser de me concentrer sur la lave, je m’applique à la repousser et à boucher les fissures qui nous menacent.

« - Nous allons nous en sortir. Nous allons sauver ces gens qui nous font confiance. »

Je rassemble mes pensées et une ligne de conduite claire et précise m’apparaît. D’une voix douce et chaleureuse, je parle dans la tête de tous les Jedis présents avec nous.

« - Je vais me charger de la lave. Je protégerais les blessés qui ne sont pas encore transportables. Le chevalier V’liss s’occupe d’examiner les dégâts. Il restera avec moi pour m’aider. Iséri évacue les jeunes padawans. Nathanael, aide là s’il te plait, je sens qu’elle a des ennuis. Neela, occupe toi des blessés. Il faut trouver un moyen de stabiliser les plus gravement atteint pour les évacuer. Nous les évacuerons ensuite toutes les deux.»

Je jette un coup d’œil et je découvre la jeune padawan Aliana. Elle est encore là ? Je préfèrerais la savoir à l’abris le plus vite possible mais puisqu’elle est assez courageuse pour être restée…

« - Aliana ? Tout ira bien ma puce. Peux tu t’occuper d’aider Neela comme tu le fais déjà ? Et essaye aussi de te connecter au serveur principal s’il est encore en état ? Tu pourras essayer de guider ceux et celles qui tenteront d’évacuer les blessés. Et de leur faire éviter les pièges qu’ils pourraient rencontrer. »

Je me tourne vers ceux qui ne sont pas des Jedis et qui sont en danger à cause de cette catastrophe qui nous touche. Il y a des soldats et des diplomates qui savent garder leur calme. J’espère qu’ils communiqueront leur sang froid aux autres.

« - Vous tous, aidez nous. Nous avons besoin de vous. Les Jedis peuvent vous protéger grâce à leurs pouvoirs, mais aidez nous à soigner et à transporter les blessés. Nous allons avoir besoin de tout le monde pour accéder aux modules d’évacuation. Nous allons évacuer dans le calme. Nous nous en sortirons tous si nous faisons preuve de solidarité. Aller, mettons nous y, vous voulez bien ? »

Je fixe les deux amirales qui s’occupent du sénateur Chaldren. Elles doivent très bien comprendre dans quelle situation critique nous sommes et j’espère qu’elles prendront les civils en main.

« - Je peux compter sur vous deux, Amiral Halcyon et Draimas ? »

Je me connecte à mon Bonbon rose, la sentant soudain angoissée.

« - Iseri, j’ai confiance en toi. Protège les padawans. Je t’aime.

J’égraine des instructions à tous les autres Jedis présents. La lave semble enfin maîtrisée. Je suis épuisée par l’effort et la douleur reprend le dessus. Je presse mon épaule blessée. V’liss s’approche de moi et me parle à voix basse :

« - C’est incompréhensible : Aucun rapport sismologique ne nous permettait de prévoir une telle catastrophe. Je ne comprends pas… Les équipements des Sluissi auraient dû nous avertir… Des poches de gaz ont dû exploser et je crois que nous allons découvrir des dégâts importants dans la structure même de l’Enclave. »

Je hoche la tête, sans laisser paraître la moindre inquiétude. D’une voix calme, je remercie le petit Sullustain au regard d’ordinaire rieur.

« - Merci. Je vais voir ce que je peux faire. Continue à monitorer et avertis moi des problèmes si tu peux. »

Soudain je vois le Sullustain s’agiter. Il me désigne les relevés de ses senseurs… Et merde ! J’étend mon esprit et je détecte bientôt ce qui déclenche les alarmes : là où la lave a percé des trous dans les parois, des gaz toxiques commencent à s’infiltrer…

« - Le gaz. Je sais comment m’en charger.

Bon… puisque la lave est là…. Autant l’utiliser. Lentement, je dévie le flux de lave pour boucher les trous un à un et nous protéger du gaz. La tache est épuisante mais je sens toujours une présence qui semble veiller sur moi, comme elle l’a toujours fait… Je suis sure qu’elle aide les autres aussi… Je vous aime Maître Pulawr. Jamais je ne vous oublierais

Résumé:
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Nathanael Kort
Nathanael Kort
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Mar 25 Sep - 23:33
Nathanael Kort
De par leur conditionnement mental et leur formation plus globalement, les jedis étaient capables de garder la tête froide même dans les pires situations ou, en tout cas, voilà ce qui était attendu d'eux. Certes restaient tendus comme des piquets, sentant le stress les envahir jusqu'à ce que leurs mouvements deviennent plus secs et rigides, tandis que d'autres étaient comme un poisson dans l'eau au cœur du danger. Nathanael faisait évidemment partie de ces individus que le stress ne semblait pas pouvoir atteindre ou, à défaut, qui étaient capables de se nourrir de cette tension comme une source d'énergie nouvelle. Il riait face au danger, il souriait lorsqu'un prédateur le faisait face et, enfin, il ne se sentait jamais aussi à l'aise que lorsqu'il était largué sur une planète inconnue et entouré de bêtes hostiles. Un petit souvenir de sa vie passée.
En sentant donc le plafond s'écrouler sous lui et en captant les cris de détresse des moins rapides à réagir, le chasseur sentiment immédiatement cette énergie familière monter en lui, cette tension à laquelle il était accroc et qui le faisait se sentir vivant comme jamais. Ses yeux balayèrent les environs pour analyser la situation et voir quelles cibles étaient prioritaires mais, lorsqu'il sentit la détresse de la grande patronne, il courut aussitôt à son secours comme si c'était une évidence. Et cela en était une en réalité, elle était le pilier principal de l'Ordre autant que son symbole, un jedi respecté par tous qu'il fallait préserver avant tout.
Malheureusement le jeune homme devait aussi admettre qu'il ne pouvait le faire tout seul et avait donc besoin d'aide, il appelé plusieurs de ses collègues et la première à venir lui enleva une partie du poids qui écrasait ses épaules malgré la difficulté de l'action que le colosse souhaitait réaliser. En était-il conscient ? Bien sûr il était téméraire mais pas aveugle et, conscient qu'il n'avait pas choisi la tâche la plus aisée, il se fendit d'un sourire pour accueillir la belle.

« Pas mal comme retrouvailles, hein ? »

C'était sa façon à lui de détendre l'atmosphère et, d'une certaine façon, de se rassurer aussi en se réfugiant derrière l'humour pour éviter de penser à quelle point la situation était mal engagée. S'il se fichait pour le moment de connaître les raisons de ce chaos, ses oreilles et sa connexion avec la Force ne pouvaient le laisser sourd ou indifférent face aux cris et à l'agonie des victimes à quelques mètres derrière lui. Il voulait bien faire comme toujours et, plutôt que de laisser l'impuissance gagner du terrain, il se força à faire bonne figure pour rassurer les rares ayant choisi de le suivre.
Il n'était pas le plus charismatique mais il était apprécié de ses camarades, c'était déjà un bon début. Mais malheureusement Nathanael savait bien que les meilleures intentions, seules, ne suffisaient pas toujours. Il vit quelques uns de ses collègue s'agglutiner autour de lui mais, à l'allure où les morceaux de cette amas rocheux était déplacé, le Kort sut que cela ne serait pas suffisant. Devant la détresse de la Grande Maîtresse audible à travers la Force, le chevalier sentait son propre échec lui frapper en pleine figure et, plutôt que de s'en vouloir, il rejeta la faute sur les autres qui avaient été expédiés jusqu'au corps d'Exploration par incompétent plutôt que par curiosité comme cela pouvait être son cas.

Serrant les dents, il redoubla d'efforts jusqu'à ce que les quelques mots faibles de la grande patronne parviennent à  ses oreilles, achevant de le convaincre qu'il avait échoué. Qu'ils avaient tous échoué. Plutôt que de prendre cette vague émotionnelle de plein fouet, de la subir et d'être terrassé par cette annonciatrice de malheur, l'anzati fit le choix de se saisir de cette douleur comme s'il empoignait une boule de métal en fusion. Cela faisait mal, c'était extrêmement douloureux mais, comme tout métal, celui-ci pouvait être modelé à sa convenance pour en faire l'outil dont il avait besoin.
Les nerfs à vif, ses prunelles jaunâtres plus brillantes que d'habitude, il jeta un dernier coup d’œil à son ultime échec sous la forme du sourire paisible de la vénérable dont l'esprit avait sans doute rejoint la Force. Il se redressa alors et, au milieu de ce bourdonnement incessant qui saturait presque ses canaux auditifs, il entendit les instructions de Lianna et sa volonté de le voir venir en aide à la rosette. Sans commentaire ou discussion, conscient que si son idée avait échoué alors il devait écouter celle de quelqu'un d'autre, il se redressa et bondit en direction du groupe géré par la twi'lek qu'il salua d'un hochement de tête discret.


« Reculez, les jeunes. »

Ces derniers ne se sentaient pas très bien et leur inconfort était sensible jusqu'à travers la Force. Du gaz ? Certainement, et pas du genre sympa en plus. Fort heureusement la biologie atypique du jeune homme allait certainement lui servir dans cette situation...ou du moins l'espérait-il. S'approchant de sa camarade, malgré le chaos ambiant, il parvint tout de même à lui murmurer le plan qu'il avait en tête.

« Idéalement, on évacue les jeunes jusqu'à mon vaisseau. »

La belle rosée savait très bien à quoi ressemblait le vaisseau de l'explorateur pour y être déjà allé, elle n'aurait donc aucun mal à y accéder si jamais ils étaient séparés par la météo capricieuse. Malheureusement le vaisseau du pilote était trop petit pour accueillir toutes les victimes de l'enclave mais, en voyant le groupe devant lui, il sut que son partenaire métallique pourrait au moins accueillir ceux qui représentaient le futur de l'Ordre.

« Restez groupés et ne vous perdez pas de vue. Suivez-nous et tout ira bien. »

Le croyait-il seulement ? Bien sûr car il ne pouvait pas échouer une seconde fois, il n'allait certainement pas laisser mourir les petits qui constituaient l'avenir de l'Ordre Jedi. Pas ici, pas maintenant. Nathanael évolua donc d'un pas leste au milieu de ce cas, sans perdre de vue la cohorte de padawan, avant de se diriger vers la piste qui accueillait son fier et fiable vaisseau au milieu de bien d'autres. Lorsqu'il arriverait en vue de son vaisseau, il se recouvrirait d'un bouclier de Force avant de pointer du doigt la cible afin de la montrer aux jeunes.

« Vous voyez le vaisseau, là-bas ? C'est là-dedans que nous allons. Allez, on se dépêche. »

Viendrait ensuite le moment de la traverser, le moment de presser le pas pour enfin gagner la protection des cloisons de ce fier appareil. Viendrait le moment de vérité.

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Iséri Nisa
Iséri Nisa
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Jeu 27 Sep - 6:04
Iséri Nisa
Avec mes petits loupiots, nous franchissons les portes de la salle de réception dans un ordre impeccable (c'est l'avantage d'avoir affaire à des apprentis jedi, ils sont parfaitement disciplinés pour la plupart ! Ils n'ont pas encore été corrompus par... la liberté que leur octroiera leur rang de chevalier, qui les rendra beaucoup moins malléables !). Nous n'avons parcouru que quelques dizaines de mètres lorsque je ressens soudainement un profond trouble... quelque chose de tragique vient de se produire en bas ! D'instinct, je ne saurais pas dire exactement ce dont il s'agit, mais je mettrais ma main à couper (enfin non, plutôt celle de T'seh. Avec un nom aussi moche elle ne manquerait à personne, ni elle ni sa main) qu'une vie... non, sans doute même plusieurs, viennent de disparaître. Et cela me peine énormément.
A ce moment je ressens le flot d'émotions qui me provient sans erreur de Lianna, et je l'écoute avec ferveur mais aussi avec une grande tristesse alors que je comprends que c'est la grande maîtresse Pulawr qui vient de retourner à la force.

Je remarque que les élèves autour de moi semblent très touchés aussi. Je m'étonne et admire leur sensibilité... avant de comprendre mon erreur ! Ils ne sont pas juste frappés par le bouleversement dans la force, mais en train de suffoquer sous l'effet d'un gaz qui se répand dans le couloir ! Sans perdre de temps, j'annonce d'une voix autoritaire:

"- Reculez, vite ! Venez tous derrière moi. Hivernia, Ethanolan, vous aussi."

Plusieurs enfants sont déjà à la limite de l'inconscience. Certains élèves accompagnent leurs camarades les plus mal en point, et j'attire à moi Kylo qui est un peu trop costaud pour être porté à la force des bras.
Visiblement les dommages sont encore plus graves qu'il n'y paraît. Les conduites de gaz ont dû céder à cause du même phénomène qui détruit peu à peu le reste du bâtiment. Je dois trouver une solution avant que mes élèves ne suffoquent, et je dois aussi avertir les autres en bas que l'issue de secours est compromise. Maîtresse Lianna, si tu m'entends, on a une fuite de gaz ici. Tout le monde est en danger et je ne pourrai sans doute pas résoudre le problème seule.

En attendant, je n'ai d'autre choix que de me concentrer et de refermer via la force l'une des portes coupe-feu-explosions-accidents-indésirables qui jalonnent à intervalles réguliers les couloirs du complexe afin de nous isoler du gaz qui se répand. Il va falloir faire demi-tour et essayer de retrouver une autre issue.

Heureusement, je n'ai pas à hésiter longtemps sur la marche à suivre puisqu'à ce moment les renforts arrivent sous la forme d'un Anzati tout empressé et visiblement très tourmenté ! Si je ne reconnaissais pas Nathanael, une personne en qui j'ai confiance, et si ce dernier n'était pas en train d'agir pour nous aider, j'aurais presque eu l'impression de sentir un ennemi arriver tant une immense contrariété bout en lui !
A son hochement de tête, je réponds par un sourire amusé -pour autant que mes sourires soient convaincants vu la situation, mais heureusement le naturel n'est jamais bien loin-:

"- Tiens, Nathanael. Il devait-être écrit que toutes nos collaborations se feraient pour organiser des évacuations en milieu hostile !"

Sans perdre de temps, Nathanael demande aux petits de se remettre en marche avec un nouvel objectif: son vaisseau. Ça me va: c'est sans doute l'un des plus performants, et quoi qu'il arrive là-haut les apprentis seront plus en sécurité pour une exfiltration d'urgence. Et puis mon compagnon semble certain que son transport est en état de marche, ce qui retire une inconnue à l'équation.
Je suis soulagée de l’avoir avec moi, et heureuse d’être en compagnie d’une personne que je connais et apprécie. Cependant je dois tempérer un peu son ardeur: alors qu'il s'élance déjà, je le retiens par l'épaule:

"- Attends. Nous deux ça pourrait aller, mais les élèves -je ne les appelle pas "les petits" quand ils peuvent m'entendre. Ils trouveraient ça assez vexant !- risquent de ne pas résister au gaz. Surtout qu'on ne sait pas ce qui nous attend plus haut. Mais tu m'as donné une idée: aide-moi si tu veux bien, à nous deux nous devrions pouvoir générer un bouclier assez grand pour tous nous protéger."

Je me tourne ensuite vers nos protégés, car je préfère prendre le temps de leur expliquer les choses et de m'assurer de leur bonne coopération:

"- Nous allons devoir traverser une zone dangereuse, alors je compte sur vous pour continuer à être plus sérieux et plus concentrés que jamais. Vous êtes parfaits pour le moment, mais le plus difficile commence maintenant. Gardez votre esprit ouvert à la force, et restez entre le chevalier Nathanael et moi, et tout se passera bien. Vous êtes tous prêts ? Alors équipe Choco-Mustafar, en avant !"

(C'est notre nom très officiel, et choisi à l'unanimité par moi.) Et je conclus par un hardi -et très à propos:

"- Que la force soit avec vous."

Tous acquiescent. Ce sont des grands malgré leur jeune âge, ils ne demandent qu'à agir ! Je ne sais pas si c'est dû aux sentiments et aux encouragements que nous avons ressentis mentalement, à leur grande force d'esprit (ce ne sont pas de futurs jedi pour rien !) ou grâce à ce que je leur dit, mais je sens que tous mes petits élèves (en excluant ceux tombés inconscients ou les blessés évidemment, mais... roh, vous avez fini de gâcher mes moments intenses en relevant les petits détails comment ça ?! Vous n'avez pas honte ?! Tiens, en parlant d'élèves blessés...

Ne pouvant pas à la fois porter T'seh sur mes épaules, maintenir un bouclier de force, et soulever par la même force le petit Ma'ti'méo toujours inconscient, j'ai un sourire espiègle et je tends ce dernier à mon compagnon:

"- Tiens, cadeau ! Je te laisse porter Ma'ti'méo.Fort comme tu es, je suis sure que tu ne sentiras même pas la différence !"

Ça lui va bien d'être avec tous ces enfants: ça ravive un peu son côté "gros nounours" qui ne demande qu'à éclore et que je trouve très craquant ! Pour ma part je garde T'seh sur les épaules (non mais sérieusement, qui sont les criminels qui ont pu lui donner un nom aussi moche ?! Je devrais évoquer avec elle l'idée d'en changer ! C'est au moins aussi ignoble que de faire une parenthèse dans une autre parenthèse, soit exactement ce que je suis en train de faire !! Bref... ))

... bref, comme je disais, je sens que tous mes petits élèves sont déterminés ! Et tous ensemble, protégés par notre grand bouclier, nous avançons au pas de course vers la sortie, et, je l'espère, la fin des ennuis.

Quoi ?! J'ai le droit d'être optimiste non ? Non mais c'est vrai ! Je veux dire: ce n'est pas forcément un attentat, une attaque ou une éruption majeure qui a provoqué l'accident en bas ! Ça peut très bien être la faute de Jojo l'ouvrier distrait qui a oublié de bien serrer un boulon sur la soupape de sécurité sur le conduit de refroidissement, et qui a conduit à ce désastre !


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Neela Acksedge
Neela Acksedge
Rang III - Chevalier Jedi
Messages : 682
Date d'inscription : 17/03/2018
Jeu 27 Sep - 17:40
Neela Acksedge
« J’aurais préféré que ce soit en de bien meilleures circonstances, Nath’. »

La situation était vraiment mauvaise. Les gravats qui recouvraient maitre Pulwar étaient trop importants, trop imposants, et surtout instables. Neela et Nathanael ne pouvaient pas se concentrer pour soulever des ensembles de blocs sans prendre le risque de faire s’effondrer le reste. Ils devaient donc avancer à tâtons, morceau après morceau, vague après vague. C’était un travail frustrant, et surtout beaucoup trop lent. A deux, ils n’y arriveraient pas. La rousse le savait tout autant que l’anzati, et ce n’était pas l’aide de quelques autres chevaliers qui améliorèrent la situation.

Neela commençait à réellement s’inquiéter, et donc à prendre plus de risque au fur et à mesure qu’elle sentait la Grande Maitresse de l’Ordre s’éteindre. Elle projeta de plus en plus de gravats mais elle ne pouvait rien faire pour la stabiliser sans l’avoir dégagée, et il était déjà trop tard. Ils avaient échoué, et les dernières paroles de l’humaine la fit chanceler. Ses derniers gravats soulevés retombèrent lourdement sur la pile de débris devant eux. La détresse l’envahit pendant un instant suffisament long pour la faire douter lorsque le vide suscité par la soudaine absence de l’aura de la Grande Maitresse se fit sentir, tel une vague d’air qui s’échappait, happée vers l’extérieur.

« C’est… c’est terminé. Arrêtez… »

Elle se sentait plus vide qu’avant, et celle qui avait apprit à fermer son esprit pour te pas ressentir certains tourments extérieurs ne capta pas aussi bien que les autres les dernières pensées de Maitre Pulwar.

« Gardez vos forces pour la suite. Vous en aurez besoin. »

C’est le regard vide, terrassé par ce qui venait de se produire, que la Jedi accepta d’ouvrir son esprit aux pensées de celle qui tentait de s’exprimer au milieu de mes tourments. Elle regarda autour d’elle, ne constatant que chaos et destruction, et s’arrêta un instant sur le corps inanimé d’un jeune initié. Ce qu’elle voyait, elle l’avait déjà constaté en pire. Et pourtant, cette fois-ci, elle n’arrivait pas à s’en détacher suffisament pour ne pas trébucher, pour ne pas chuter.

Elle devait se ressaisir, se remotiver, et s’ouvrit à la Force pour en accepter la plénitude inattendue qui y planait malgré les morts et le désarroi des blessés. La rousse se sentit pousser un nouvel élan en réalisant finalement qu’il s’agissait là de l’aura de la Grande Maitresse de l’Ordre qui venait de se mêler à jamais au flux immatériel et intemporel de la Force. Elle transforme cette sérénité en une énergie motrice qui supplanta ses pensées inquiétantes pour la mener à se retrouver.

La rousse se redressa avec une nouvelle volonté, celle de ne surtout pas rechuter, de réessayer sans échouer, alors qu’une voix bien connue d’elle venait se répercuter dans son esprit sans aucune qu’elle puisse y répondre. Cette voix, c’était maitre Tsi’a. Lianna. Neela trouvait apaisant de l’entendre, tout comme celle de son ancien mentor, Rao. L’humaine avait été elle aussi son enseignante pendant une courte période, et la lucazec avait su l’apprécier à sa juste valeur. Lorsqu’elle avait appris son retour, il y a de ça quelque temps, Neela lui avait écrit pour lui indiquer qu’elle était heureuse de pouvoir la revoir un jour.

Hélas, ce jour n’était pas le plus joyeux, ni plus calme. Incapable de s’élever au même niveau télépathiquement parlant, Neela détourna son regard dans sa direction pour signifier qu’elle l’avait entendu, et qu’elle allait agir au mieux. Hélas, ses compétences de guérison n’étaient pas aussi développées que la maitre Jedi pouvait peut-être le penser, et la lucazec allait avoir besoin de l’aide d’Aliana pour arriver à ses fins. Finalement, la présence de la sephi à ses côtés était une bonne chose.

C’est galvanisée que Neela interpella les personnes qui se trouvaient dans ses environs, qu’elles eut été Jedi ou non, pour les inviter à se rapprocher d’elle :

« Si quelqu’un a des compétences médicales, qu’il se présente à moi. »

Immédiatement, plusieurs Jedi et quelques civils s’ameutèrent autour de celle qui rayonnait, et dont la voix venait de porter au milieu du silence et des pleurs. Elle les observa, désireuse de bousculer le destin car convaincue qu’avec la volonté de la Force il leur était impossible d’échouer à nouveau.

« Bien. Ecoutez-moi !

La priorité est d’établir la gravité des blessures de chacune des victimes. Nous allons nous séparer en plusieurs secteurs. Les personnes critiques doivent être traitées en priorité. Apaisez les autres, réconfortez-les. Mais occupez-vous de ceux qui ont besoin de notre aide tout de suite. Ne laissez pas vos émotions prendre le dessus. »


Elle les regarda une nouvelle fois avec détermination, l’un après l’autre, et forma plusieurs groupes, avant de conclure en tapant des mains :

« Allez. Que la Force soit avec nous tous. »

La plupart se dispersèrent dans leurs secteurs respesctifs pour venir en aide aux personnes encore coincées sous les décombres ou celles qui, dégagées, appelaient encore à l’aide dans l’attente d’être soignées. Les autres restèrent, à la demande de la rouquine, pour l’aider à soigner le plus de gens possible de son côté. La Jedi avait déjà désigné son objectif principal. Celui sur lequel son attention était focalisé depuis que Maitre Pulwar avait rejoint la Force : Alyvan Chaldren et la sénatrice de Sluis Van. La Force ne cessait de l’appeler, et ses émotions à agir plus vite encore. Était-ce parce qu’elle avait tissé une amitié sincère avec le wroonien lors de leur mission sur le monde des aqualish ? Surement. Certainement, même. C’était là une émotion particulièrement néfaste mais humaine, que la lucazec chassa de son esprit sans perdre de temps, au moment même où ses lèvres s’entrouvraient pour interpeller le politicien.

« Sénateur Chaldren ! »

Autour d’elle, les différents Jedi et quelques civils qui l’avait suivi commencèrent à s’affairer pour s’assurer de l’état des blessés. Neela fut prise d’un nouveau haut le cœur en constatant la situation, mais fut soulagée de voir qu’Aliana était bien là à s’occuper du wroonien. La rousse afficha un sourire d’encouragement à son attention, avant de lui faire signe d’approcher :

« Aliana, tu vas bien ? Quoi que l’on ait pu te dire, j’ai encore besoin de toi.

Je peux compter sur toi ? »


Elle attendit la réponse de la jeune fille. Réponse qui ne tarda pas, et porta de nouveau son attention vers le wroonien qui se démenait pour maintenir la sénatrice de Sluis Van en vie. La rousse s’accroupit et posa une main sur l’épaule du médecin, lequel ne tarda pas à réagir, grommelant qu’il était essentiel de sauver la représentante sluissi, qu’il allait bien et qu’il ne fallait pas se préoccuper de lui. Ce à quoi Neela répondit en saisissant le wroonien délicatement par les deux épaules, pour venir le fixer droit dans les yeux :

« Sénateur, vous êtes blessé vous aussi. Qui s’occupera de la sénatrice lorsque vous ne serez plus en état ? Vous devez être soigné au même titre qu’elle et je ne peux être certain que vos blessures sont moins importantes sans vous avoir sortis de là-dessous. »

Elle le relâcha aussi délicatement qu’elle ne l’avait saisi, consciente que le réprimander n’était pas la meilleure manière d’agir. Néanmoins la Jedi la considérait comme la plus efficace. Elle se redressa, sans quitter le wroonien des yeux et l’informa de ce qu’elle allait faire :

« Je vais soulever ces gravats. Et ensuite je m’occuperais de vous. Et d’elle. »

Elle le laissa maugréer s’il le souhaitait, et se tourna vers le petit cercle de Jedi qui l’avait accompagné et était resté près d’elle pour aider au mieux. Seule elle ne serait peut-être pas en mesure de soulever toutes ces pierres et de sortir les deux politiciens. Mais elle devait essayer, car s’ils n’étaient pas dégagés de dessous ces gravats, alors aucun des deux ne sortirait vivant de cet enfer. Elle donna donc ses ordres, en commençant par les chevaliers :

« Chamra, Aderes, vous dégagez la sénatrice et le sénateur. Sart, Antilles. Focalisez votre esprit sur le miens et soulevons ces pierres. »

Puis elle se focalisa sur celle qu’elle devait absolument protéger, et qui avait sans doute la tâche la plus difficile à accomplir. La sephi était jeune, mais elle possédait des facultés au-dessus de ce que l’on pouvait attendre de son âge dans le domaine de la guérison. Pour être honnête, elle ne serait pas en mesure de faire beaucoup plus elle-même.

« Aliana ? Je veux que tu te concentres sur la sénatrice. Ouvre-toi à la Force. Fais le vide en toi, ignore ton environnement. Focalise-toi sur elle. Ses blessures. Les défaillances de son corps. Sens-les, laisse-toi glisser dans la Force pour réparer. Pour soigner. Fais confiance à ton instinct. Fais confiance à la Force. »

Elle posa une main encourageant sur l’épaule de la jeune fille, consciente que ce ne serait pas facile, et s’ouvrit cette fois-ci pleinement à la Force, sans restriction et sans contrainte, d’une part pour s’assurer du bon état de santé et de concentration d’Aliana, d’autre part pour déployer une aura de sérénité pour son entourage, mais aussi et surtout pour ne pas réitérer son dernier échec avec Nathanael. Maitre Pulwar avait peut-être rejoint la Force, ce ne serait pas le cas de cette sénatrice. Elle ne prendrait pas son temps à retirer les gravats l’un après l’autre. Elle allait prendre le bloc entier et le soulever. Tant pis si elle devait pour cela grandement s’épuiser.

Les deux autres chevaliers l’imitèrent, peut-être avec un peu plus de préservation, alors que l’autre duo attendait le bon moment pour retirer les deux sénateurs de leurs entraves. Neela déploya toute son énergie sans cesser d’encourager celle qui deviendrait peut-être sa future padawan, mais qui était déjà, d’une certaine manière, son élève.

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Siri Draimas
Siri Draimas
Rang IV - Amiral
Messages : 54
Date d'inscription : 29/04/2018
Jeu 4 Oct - 16:16
Siri Draimas
« Amirale ! Madame… »

Focalisée sur l’opération menée par le sénateur Chaldren et l’amirale Halcyon, Siri fut sortit de sa torpeur par la voix de son aide de camp qui bourdonnait dans ses oreilles. Entendre la blonde soulagea l’inquiétude de vieille échanie qui craignait de l’avoir mise en danger en l’envoyant examiner les plateformes d’atterrissage de l’enclave. Détournant son regard vers elle, Siri put s’assurer qu’elle semblait aller bien malgré la poussière qui recouvrait son uniforme. Aucune trace de sang, ou de blessure quelconque. Mieux que ça, elle était déjà de retour.

De son côté la militaire, qui avait pu s’apercevoir que sa supérieure l’avait bien entendu, ne perdit pas de temps pour faire son rapport, et ce sans prendre le temps de s’attarder sur la sénatrice étendue sur le sol :

« Les plateformes d’atterrissage ont été relativement épargnées bien qu’elles aient subies des dommages. Environ soixante pourcents sont utilisable. Il y a également deux navettes et un vaisseau qui sont peut-être encore en état de fonctionner. »

Siri accueillit la nouvelle avec un petit et fin sourire presque instinctif car, pour la première fois depuis le début de cette apocalypse, quelqu’un venait lui donner une bonne nouvelle. Les plateformes d’atterrissage étaient pour la majeure partie praticable, ce qui signifiait qu’il était possible d’envoyer des navettes pour évacuer l’enclave avant qu’il ne soit trop tard. Cependant, la situation induisait une contrepartie qui s’annonçait pour le moins complexe, à savoir la nécessité d’organiser l’évacuation pour éviter une ruée primitive, folle et désordonnée, qui ne causerait que plus de victimes.

Elle pensa un instant à se tourner vers les Jedi, les seuls qu’elle savait capables d’ignorer la panique et de se concentrer sur l’essentiel, mais ce qui ne l’avait pas atteint quelques instants plus tôt, mais qu’elle avait inconscient compris en voyant autour d’elle certains Jedi défaillir, la frappa soudainement. Les messages que son esprit n’avait pas été en mesure d’entendre, du fait de son cloisonnement, lui furent transposé en remarquant le redéploiement des protecteurs de la Lumière et en écoutant les discussions de ces derniers : leur Grand Maitre venait de mourir, et tous étaient bouleversés.

L’échanie aurait alors pu se laisser submerger par toutes les conséquences que cela impliquait tant sur le plan organisationnel à l’instant « T » que sur les plans politique et diplomatique à court, moyen et long terme. Au lieu de cela, Siri se raccrocha à la nouvelle que venait de lui communiquer son aide de camp, et qui offrait une opportunité de régler cette crise sans provoquer des remous qui seraient impossible à apaiser. Et cela passait par une première chose : évacuer tous les civils, et en particulier les représentants politiques et diplomatiques, tout en appuyant bien sur l’assistance que l’Ordre Jedi et la République allait fournir. C’était le seul moyen à ses yeux pour éviter, à court terme, une crise d’une plus grande ampleur.

Siri se tourna donc vers son aide de camp :

« C’est la première bonne nouvelle que l’on m’apporte aujourd’hui. Avez-vous pu contacter le capitaine Helaz ? »

La colonel opina du chef, et offrit une main pour aider l’amirale à se relever alors que des Jedi venaient prendre le relais pour aider le sénateur Chaldren à stabiliser la sénatrice de Sluis Van :

« Oui. L’Ulfberth est toujours en orbite. Il attend vos ordres pour participer à… »

L’officier ne put terminer sa phrase qu’un sluissi, facilement reconnaissable à leur corps mi-humanoïde/mi-reptilien, et qui avait visiblement écouté la discussion, se mit à haranguer son entourage et particulièrement les deux amirales, sur la nécessité de le faire évacuer sur le champ et ce en invoquant toute une série d’arguments qui, si Siri n’avait pas été échanie, aurait suffit à la faire pâlir :

« … La sénatrice nous avait pourtant assuré que les équipements fournis par notre monde étaient très performants ! Si nous avions été informés des risques nous ne serions pas venus ici ! Dîtes à votre vaisseau de venir immédiatement !

Nous devons être évacué. Tout de suite ! »


La première pensée qui traversa l’esprit de l’échanie fut d’enfermer cette personne dans une salle et de le laisser vider son sac en frappant inutilement contre la porte en demandant d’être libéré, que c’était scandaleux et qu’il allait en parler en haut lieu. Hélas pour elle, cet individu se trouvait devant elle, avec nul endroit pour l’isoler.

Néanmoins, le sluissi n’avait pas totalement tort, et confirmait en partie ses craintes : les diplomates et politiciens commençaient à s’agiter et risquaient de perdre rapidement en objectivité avec, pour conséquence, une dégradation à venir de la stabilité de la République et une éventuelle mise en accusation de l’Ordre Jedi. Il fallait donc corriger le tir tout de suite pour éviter d’avoir à recoller les pots cassés plus tard.

D’un regard entendu avec Elayne Halcyon, Siri décida de s’y coller, et ce, à sa manière :

« Ce n’est pas aussi simple. Ce vaisseau ne peut pas se poser ici, mais nous savons exactement quoi faire pour tous nous sortir de là. Vous devez cependant, pour cela, nous faire confiance. »

Tout d’abord, tenter d’apaiser la méfiance et la colère naissante chez l’individu en lui expliquant que les personnes qu’il avait face à lui avaient les moyens de répondre à ses attentes, ce qui au passage était le cas. Ensuite, l’amadouer en lui faisant la promesse qu’il attendait et appuyer sur celle-ci pour glisser le fait qu’elle allait avoir besoin d’un peu plus de temps pour satisfaire sa demande :

« Vous serez parmi les premiers à être évacués, mais nous devons faire cela dans le calme ou personne ne sortira d’ici. Pour cela, il me faut un intermédiaire pour organiser le rassemblement des civils non-essentiels à l’évacuation. J’espère pouvoir compter sur vous. »

Et enfin, finalement, obtenir le soutien même faible et incertain de la personne en l’intégrant dans l’organisation de l’évacuation, en présentant la chose comme une invitation qui, en réalité, il ne pouvait refuser sans perdre en crédibilité.

« Je… d’accord. »

Siri venait clairement de le manipuler, et peut-être le sluissi l’avait-il remarqué. Néanmoins l’échanie ne lui avait pas réellement laissé le choix. Et elle n’hésita pas à l’emmener réellement avec elle après s’être excusée auprès du sénateur Chaldren, tout en expliquant à ce dernier qu’il devait absolument prendre soin de sa blessure :

« Je vous remercie monsieur Ludar, votre aide nous sera précieuse. Venez avec moi, nous allons organiser tout ça. »

Le petit groupe s’écarta de la sénatrice gravement blessée, et c’est à cet instant que l’aide de camp de la directrice du renseignement s’approche de cette dernière pour lui murmurer à l’oreille :

« Amirale. Il faut aussi que je vous dise quelque chose… »

L’officier informa discrètement l’amirale de la réception d‘un appel de détresse général en provenance de Sluis Van, appel qui annonçait une attaque contre le monde républicain. La directrice accepta la nouvelle sans rien laisser transparaître mais voyait déjà là encore les conséquences d’une telle chose. On allait accuser ses services de ne pas avoir su prévoir cette attaque, et le chancelier n’hésiterait pas à s’en servir contre elle. Elle allait donc devoir réagir rapidement pour éteindre ce début d’incendie.

Au-delà de ce problème personnel, Siri ne put s’empêcher de voir une étrange coïncidence dans cette attaque, qui tombait pile au moment où les Jedi et la République se retrouvait dans l’incapacité d’intervenir. C’était sans doute tiré par les cheveux, et fortement improbable, mais cela restait tout de même étrange.

L’information digérée, l’amirale reprit la main en interpellant également l’officier qui l’avait prévenu tout à l’heure :

« Colonel, lieutenant. Trouvez un moyen de contacter l’Ulfberth et le reste des vaisseaux en orbite depuis ici. »

Ce dernier ne tarda pas à réagir, pour indiquer une bonne nouvelle :

« Les communications sont déjà rétablies mais elles sont faibles et limitées à l’orbite. Nous avons juste eu à reconnecter les consoles, qui s’étaient retrouvées coupées du réseau avec le tremblement de terre.

Suivez-moi. C’est par ici. »


Siri l’invita à les mener vers ses consoles et se recula de quelques pas pour s’approcher d’Elayne Halcyon. Elle avait ignoré la cathar bien malgré elle depuis la chute du plafond mais l’échanie estimait désormais qu’elle avait un rôle important à jouer, de part son grade et surtout du fait de ses compétences. Aussi l’informa-t-elle discrètement des rapports que lui avait transmis son aide de camp sur l’attaque en cours à Sluis Van car en tant que dirigeante militaire, cela la concernait tout autant qu’elle.

Lorsque ce fut fait, Siri interpella de nouveau la blonde :

« Colonel. Dîtes au capitaine Helaz de contacter nos vaisseaux disséminés dans le secteur. Qu’ils se regroupent et rejoignent Sluis Van. Mais qu’ils ne prennent pas de risques inconsidérés, et surtout, qu’ils n’agissent pas seuls. L’Ulfberth reste ici. »

Le groupe traversa la grande salle en zigzaguant entre les débris tombés du plafond et les groupes de survivants qui venaient en aide aux blessés. Chacun de leur pas soulevaient des nuages de poussières et l’échanie toussa plusieurs fois sur le chemin. Ce fut lors de ce périple en direction de la salle des communications qu’ils croisèrent la Maitre Jedi Tsi’a Cyan, qui était à l’origine du redéploiement des Jedi et qui essayait de contenir l’avancée de la lave et des autres dangers de Mustafar. L’échanie lui confirma qu’elle allait tout faire pour évacuer les civils, puis reprit sa route vers la salle des communications.

Une fois qu’ils furent à l’intérieur, elle en fit fermer la porte et regarda tour à tour les personnes présentes. Il y avait bien évidemment l’amirale Halcyon, la cathar devant jouer un rôle essentiel dans l’évacuation à venir :

« Amirale Halcyon ? Puis-je compter sur vous pour aider monsieur Ludar ici présent à rassembler les personnels non-essentiels en vue de leur évacuation ? »

Elle lui désigna le sluissi d’un geste de la main, et ce dernier se redressa pour montrer sa volonté d’agir, mais surtout de partir. Il y avait aussi les aides de camps des deux militaires ainsi qu’un duo de Jedi sans doute envoyé par la Maitre Tsi’a Cyan, ou qui étaient peut-être responsable des communications.

L’amirale au teint blafard attendit que la communication avec l’Ulfberth soit établie et fut surprise que la ligne ne soit pas saturée par les différents vaisseaux en orbite cherchant à savoir ce qui se passait en bas. Elle soupira et posa ses mains sur la console centrale avant de regarder les personnes présentes :

« Bien. Parlons de l’évacuation. Que disposons nous en termes de logistique ? De mon côté, l’Ulfberth peut accueillir deux-centre quatre-vingt-dix personnes et ses deux navettes peuvent transporter trente-six personnes chacune. Capitaine Helaz, vous confirmez ? »

« C’est exact, madame. Il y a également plusieurs transports Jedi en orbite, ainsi que les vaisseaux des différentes délégations. Ils sont agités, mais je fais tout ce qui m’est possible pour les calmer. »

La voix de l’officier crépita au travers des hauts parleurs, confirmant ses propos tout en offrant un début de réponse quand au silence des autres navires, qui devait être dû à une action de la corvette de renseignement. Les avaient-ils brouillés, pour éviter qu’ils saturent les communications ? Quoi qu’il en fut, si elle voulait organiser une évacuation efficace et professionnelle, elle allait avoir besoin du concours des vaisseaux des Jedi et des délégations. Siri devait donc leur parler :

« Entendu, capitaine. Nous allons organiser un roulement précis des navettes. Mettez-moi en broadcast sur tous les vaisseaux en orbite. »

Amirale Halcyon, combien de civils pouvez-vous prendre à bord de votre vaisseau ? Ensuite vous et monsieur Ludar pourrez commencer à rassembler les civils comme convenu. »


L’échanie attendit la réponse de l’amirale, et attendit les suggestions des différentes personnes présentes. Ludar, le sluissi, semblait agité. Sans doute espérait-il un dénouement rapide dans lequel il serait sain et sauf à bord d’un des vaisseaux.

Finalement, le capitaine Helaz revînt vers eux, sa voix crépitant une fois de plus dans les haut-parleurs :

« Vous êtes en ligne, madame. J’ai pris soin d’amplifier votre signal mais je préfère vous prévenir, certains ici sont furieux que nous ayons brouillé puis préempté leurs communications pour vous laisser parler. »

Siri esquissa d’abord un sourire. Elle avait vu juste, le capitaine Helaz avait bien brouillé les communications des autres vaisseaux pour pouvoir établir une communication directe avec elle. C’était à la fois une bonne manœuvre, utile et pratique mais également répressive qu’elle allait devoir minimiser. L’autre sujet d’inquiétude qui devait primer là-haut était l’attaque en cours à Sluis Van, et elle allait devoir les convaincre de la reléguer au second plan pour le moment.

« Je m’en charge, capitaine. Je vous remercie. »

Elle fit une courte pause, et regarde une fois de plus, un à un, les personnes présente dans la salle.

« A tous les vaisseaux, c’est l’Amirale Draimas qui vous parle depuis la surface de Mustafar. Suite aux récentes secousses sismiques ayant frappé l’enclave de l’Ordre Jedi, des représentants de celui-ci, l’Amirale Halcyon et moi-même avons pris la décision d’évacuer les personnes non-essentielles vers l’orbite. Nous avons donc besoin de votre assistance pour s’assurer que cette évacuation se déroulera sans précipitation, et de façon calme et ordonnée.

Soyez assurés que tous les représentants ici présents seront transportés vers leurs vaisseaux respectifs, et ce sans exception. Il en sera de même pour les membres de l’Ordre Jedi. J’en appelle néanmoins à votre générosité face à cette crise, et vous demande donc de bien vouloir accepter à votre bord toute autre personne qui serait amenée à se présenter à vous. La corvette Ulfberth est prête à superviser, avec mon concours, la mise en place du couloir d’évacuation.

J’ai également été informée de ce qui se déroule actuellement en orbite de Sluis Van. Il s’agit actuellement d’une opération purement militaire qui ne doit pas nous faire dévier de notre véritable objectif en cet instant. Vous ne serez d’aucune aide là-bas. Vous devez rester ici, pour participer à l’évacuation. Nous comptons tous sur vous.

Veuillez répondre à ce message en indiquant le nombre de navettes à votre disposition, leur capacité de transport, ainsi que celle de votre vaisseau. Le capitaine Helaz et moi-même nous occupons de la rotation à mettre en place pour l’évacuation.

Draimas, terminé. »


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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
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Date d'inscription : 17/03/2018
Lun 8 Oct - 18:28
Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren avait, à seize ans, décidé de défier son beau-père abusif dans une lutte dont il n’avait aucune chance de sortir vainqueur. Il avait survécu à un attentat, mis fin à une épidémie majeure sur une planète entière – qu’il avait certes contribué à créer, réussi à ne pas être assassiné durant son temps au Sénat de Coruscant, était sorti vivant de deux ans de collaboration avec l’Explocorps Jedi ce qui n’avait rien d’une sinécure vu les endroits qu’il avait eu le privilège de visiter avec Nathanael, d’où une assez bonne capacité à se sortir des plus mauvais pas en milieu hostile. Quelqu’un aurait pu en conclure qu’il avait une chance raisonnable, et de très bons réflexes en cas de catastrophe. Cependant, force était de constater qu’à cet instant précis, il se prenait à maudire la galaxie entière et à vouloir étrangler à peu près tout le monde.
En même temps, toute autre personne avait une jambe ouverte et concassée sous un monceau de gravats, les mains ensanglantées dans une gorge ouverte et entourée en tout et pour tout par les deux amirales les plus grincheuses de la République et une padawan aurait eu de quoi trouver que décidément, ce n’était pas une journée réussie ou agréable. Or, malgré sa patience légendaire et sa bonhommie proverbiale, le wroonien était un individu normalement constitué, ce qui impliquait qu’à un moment, il ne fallait pas trop tirer sur la corde. Non vraiment, il se pensait plutôt civil, mais à cet instant précis, il ne fallait pas trop lui en demander. Et encore, il n’avait pas particulièrement mal, du moins pas vraiment : l’adrénaline mêlée à l’effet du stim et au garot le rendait assez insensible à ce qu’il se passait sous son genou. L’effet était aussi positif que négatif, car si cela le rendait conscient … et relativement irascible au passage, ce dispositif impliquait également une incapacité assez franche à savoir l’état dans lequel sa jambe se trouvait, et donc d’analyser s’il devait se résigner à marcher pour le restant de ses jours avec une prothèse ou pas. De toute manière, comme l’empêcher n’était pas vraiment en son pouvoir immédiatement, autant se concentrer sur autre chose. Histoire d’éviter de paniquer, par exemple ? Ou de répliquer d’un ton un peu trop aigre par rapport à la normale à l’Amirale Halcyon :

« Si je n’étais pas en état, je ne serais pas en train de vous parler, Amirale. »

Logique non ? Un Sénateur mort ou inconscient, ça n’était d’aucune aide. Le compte à rebours était lancé de toute manière. Dès que les effets de la peur et du stimulant se dissiperaient, s’il n’avait pas été stabilisé d’ici là, il sombrerait dans un océan de douleur dont il s’efforçait de repousser la prospective avec acharnement. Mieux valant ne pas anticiper ce qui ne pouvait être contrôlé. Néanmoins, comme il n’allait pas passer son temps à se disputer avec l’une des rares personnes présentes autour de lui, il consentit à lui expliquer ce qu’il attendait, à savoir évider le stylo pour n’en retenir que le tube en plastique qui le constituait, avant de le planter au fond de la trachée tandis qu’il bloquerait l’arrivée d’air du reste de l’incision, afin de forcer la respiration de la sluissie. En résumé : accomplir le reste de sa trachéotomie d’urgence. Avec un soulagement non dissimulé, il constata que la poitrine de la Sénatrice s’abaissait et se soulevait un peu moins vite, et un peu plus profondément. Son bricolage avait fonctionné, pour un temps du moins. Maintenant, restait à éviter une hémorragie, enfin une de plus sur ce corps déjà très fatigué et qui luttait comme il le pouvait pour ne pas sombrer.

Distraitement, il remarqua autour de lui que les Jedi semblaient soudain affectés par quelque chose. Quelques minutes plus tard, il sentit une forme de chaleur le traverser, furtivement, sans qu’il ne sache vraiment s’il avait une poussée de fièvre qui le faisait délirer ou s’il s’agissait d’autre chose. Honnêtement, Alyvan n’était plus sûr de rien, et son esprit embrouillé commençait à fatiguer, alors qu’une certaine colère montait en lui. Mais enfin, pourquoi ne se dépêchaient-ils donc pas ! Pourquoi ne les aidaient-ils pas ! Pourquoi, pourquoi … Lorsqu’il entendit quelques bribes de cris lâchés par deux personnes qui courraient en sens inverse, son énervement retomba un peu. Pulwar, morte ? C’était fâcheux. Et en même temps, cet égoïsme si naturel à tout être vivant le prit, et il ne put s’empêcher, l’espace d’un instant, de considérer qu’entre deux sénateurs dans la force de l’âge et une vieille femme qui avait bien vécu … Mieux valait elle que lui. En d’autres temps, les remords, à cette sinistre pensée, l’auraient assailli. Mais là, alors que lentement, la perspective de finir sa vie là, sur cette maudite planète alors qu’il était entouré de personnes qui étaient censées représenter la quintessence de l’art curatif de cette fichue galaxie …

« Neela ? »

Une tête rousse étant apparue dans son champ de vision – et pas dans son meilleur état, clairement, même si en la matière, il n’avait pas grand-chose à dire, il se demanda un bref instant si enfin, on venait les sortir de là. Enfin, il n’y avait décidément pas grand-monde à pied d’œuvre, tout de même. De loin, il aperçut du coin de l’œil Draimas s’éloigner, et ne sut si cela le soulageait ou l’angoissait. Mine de rien, avec sa froideur et son aspect pragmatique, l’echanie avait de quoi le rassurer un brin sur la suite des événements. Gérer des crises, c’était son travail non ? Enfin … il ne savait plus trop quoi penser, de toute manière. Son cerveau commençait à s’obscurcir peu à peu. Il se souvenait du principal : faire en sorte que sa collègue vive, parce qu’il était manifestement le seul à s’en soucier, et qu’il ne pouvait rien faire pour lui-même. Il avait du mal à réaliser tout ce qui se passait autour de lui, à enregistrer les mouvements des uns et des autres. Sa seule protestation lorsqu’il fut écarté du corps de la sluissie fut simplement de demander, comme si le reste un peu reptilien de son cortex cérébral agissait encore par réflexe :

« Vous connaissez l’anatomie sluissie ? Ou votre jeune acolyte ? »

Faire confiance à la Force ? Hors de question. Il faisait confiance à la science, à la logique, surtout dans ses matières. Le reste ? Cela n’avait pas sauvé leur grand chef. Au moins cela témoignait que Jedi ou humble personne normale, in fine, chacun était soumis aux mêmes impulsions du destin … et qu’il était toujours des forces qui seraient trop fortes pour la Force. Personne n’était omniscient, après tout. Ni lui … Ni personne.

« J’ai un peu froid … »

Sur une planète de lave, c’était idiot quand même, non ? Mais Alyvan aimait l’ironie. Hélas, elle n’avait jamais été aussi mordante qu’à cet instant. Et en plus, il y avait un sluissi qui l'empêchait de s'endormir ... Et qui racontait des bêtises.

« Il n'y avait pas de risques, les relevés sismologiques que l'Ordre Jedi lui a transmis pour cette partie de la planète étaient ... très clairs. »

Est-ce qu'on l'écoutait? Est-ce qu'on l'entendait au moins? Il n'en savait rien. Il ne savait plus, au fond. Dans le noir de sa conscience flouée, il devenait difficile de tout discerner. Mais il essayait quand même de se battre. Au moins encore un peu.

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Aliana Kiron
Aliana Kiron
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Lun 8 Oct - 22:43
Aliana Kiron
Alors que je commençais à stabiliser le sénateur grâce à mon pouvoir de guérison, je sentis un grand trouble dans la Force comme si subitement un grand vide s'y trouvait. Puis j'entendis la voix de Maitre Tsi'a Cyan. Elle communiquait avec nous par télépathie, nous faisant part de la mort et des dernières paroles de la grand maitre de notre Ordre. Même si cela ne faisait pas longtemps que j'étais chez les jedi, je savais que cela était une grande perte pour nous. Mais j'avais un travail à finir. J'essayai de mon mieux de rester concentrer sur ma guérison malgré le chaos qu'il y avait autour de moi.

Maitre Cyan me demanda alors de continuer à aider Neela et si je pouvais me connecter au serveur pour guider les équipes de sauvetage. Je n'étais pas vraiment une experte en informatique. Ce n'était pas vraiment le genre de chose dont j'avais appris à me servir sur Nar Shaddah. Puis Neela nous rejoignit et me regarda en souriant. La voir ici près de moi me rassurait un peu car franchement cette situation était quand même assez effrayante. La chevalier jedi me demanda si j'allais bien et m'expliqua qu'elle avait besoin de moi. Je lui répondais assez simplement :

"Oui chevalier Acksedge. Vous pouvez compter sur moi."

Malgré la peur que je ressentis, j'avais vraiment envie d'aider les adultes. Même si j'avais tendance à me méfier d'eux, j'avais compris au cours de ces deux dernières années que pas tous les adultes étaient comme mon ancien maitre esclavagiste. J'entendis Neela donner ses ordres aux jedi qui l'accompagnaient. Puis elle s'adressa de nouveau à moi et m'expliqua ce que j'avais à faire. C'était à moi de sauver la sénatrice de Sluis Van. Faire le vide en moi, me fondre dans la Force et oublier mon environnement. C'était surement plus facile à dire qu'à faire, mais je devais réussir. La survie de la femme que j'avais devant moi en dépendait. Je ne devais pas faillir. Les jedi me faisait confiance et c'était bien la première fois que des adultes me faisaient confiance.

Je me concentrai alors avec intensité. Je fermai les yeux et me laissai envahir par la Force. Je plongeai dans cette rivière de paix et me concentrai sur le corps de la sénatrice blessée. Je me focalisai sur ses blessures et sur les défaillances de son corps. Je devais refermer ses blessures et la stabiliser. Je me laissai glisser dans la Force afin de réparer son corps. Je n'entendais même pas les paroles du sénateur. Je n'étais plus là. J'étais plongée dans la Force et tant pis si cela devait me prendre toute mon énergie. Je n'étais pas du genre à abandonner ceux qui avaient besoin d'aide et je n'hésitais pas à aller au-delà de mes limites pour cela.

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Elayne Halcyon
Elayne Halcyon
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Mer 10 Oct - 0:47
Elayne Halcyon
Event 1,
Les flamees de l’enfer
Elayne Halcyon & les autres

« Vous avez très bien compris mes propos Sénateur. » répliqua sèchement l’Amirale du Secteur du noyau à la remarque du Wroonien. Elayne n’aimait pas la tournure qu’avait subitement pris la situation et elle n’était clairement plus d’humeur à plaisanter. Ses oreilles la faisaient encore souffrir et elle aurait apprécié un peu de calme. Malgré sa gêne, elle s’appliqua à suivre les instruction d’Alyvan Chaldren pour permettre à la sénatrice de retrouver une respiration moins alarmante qu’avant.

La cathar était entrain de faire les gestes demandés lorsque soudain l’atmosphère changea autour d’eux. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui s’était passé. Ce ne fut quand ressentant une grande tristesse que ses yeux se fixèrent instinctivement sur les jedi qui se tenaient non loin du corps de la grand-maître de l’ordre. La veille femme aurait-elle fini par les quitter ? Au vu du comportement des jedi qui changea du tout au tout, elle pouvait facilement émettre cette hypothèse sans trop se tromper. Et ce fut à ce moment-là que tout bascula pour les officiels. A croire qu’ils n’attendaient que cela pour se manifester. L’agitation commençait à pondre le bout de son nez et l’amirale ne put quitter le Wrronien que lorsque des jedi vinrent prendre la relève. Elle salua distraitement leur arrivée et emboita le pas de Siri Draimas assez rapidement.

Parmi ceux qui s’agitaient le plus, il y avait un reptile. L’amirale du secteur du noyau dévisagea son homologue lorsqu’elle lui proposa d’aider Monsieur Ludar à regrouper toutes les personnes jugées non essentielles et pouvant par conséquent être évacuées en premier. La cathar fixa alors le reptile. Ses yeux ressemblèrent dès lors plus à ceux d’un gros chat fixant sa future proie qu’à ceux d’une personne civilisée. Autant dire qu’au moindre écart il faudrait la retenir de ne pas mettre en pièce l’individu. Fort heureusement, il n’y avait pas que cela à faire et rapidement Siri Draimas demanda à Elayne combien son vaisseau pouvait prendre de passager. « Ce n’est qu’un Yacht, Amirale Draimas. Il n’accepte pas plus de 10 passagers en plus de ses membres d’équipage. » répondit la Cathar. Puis, après un court silence elle reprit. « Je doute que mes hommes ne soient pas e chemin à l’heure qu’il est. Si La Griffe de la République parvient jusqu’à nous, votre homme pourrait briffer le contre-amiral qui est en ce moment à la barre ? Le Vice-amiral du noyau a tenu à m’accompagner et je constate désormais que cela est une bonne chose. »

Lorsqu’elle eut fini de répondre à l’amirale Draimas, elle se tourna vers le reptile. « Bien Monsieur, allons faire un petit recensement et quelques groupes. Mais soyons d’accord, je n’accepterai aucune remarque la rapidité de l’évacuation venant de votre personne. Que vous soyez un officiel m’importe peu. En ce moment, ici et maintenant, c’est moi qui donne les ordres. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? » Ludar s’empressa d’opiner du chef, sans doute plus par crainte de voir le félin s’énerver que par réelle acception des faits.

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Echo de Force
Echo de Force
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Mer 10 Oct - 23:44
Echo de Force
Malgré la panique ambiante et la détresse générale, la supplique mentale de Lianna Tsi'a Cyan revigore les Jedi présents. Les blessés gravent rouvrent péniblement leurs yeux, comme apaisés, et les autres parviennent à ne pas céder à la panique qui menaçait de les engloutir suite à la mort de leur Grand-Maître. Peut-être est-ce la présence douce qu’ils ont ressentie, la dernière empreinte de Keishara Pulwar dans la Force qui les pousse à se remettre ? Quoi qu’il en soit, tous s’activent, rassemblant comme ils le peuvent leurs blessés et dégageant les derniers survivants.

C’est ainsi qu’un groupe plutôt conséquent de Jedi vient en aide à Neela Acksedge, qui parvient en peu de temps, mais au prix d’efforts intenses à soulever les tombereaux de roche qui emprisonnent Alyvan Chaldren et sa collègue de Sluis Van. Dégager cette dernière, très grièvement blessée, s’annonce notoirement périlleux, mais la jeune padawan Aliana Kiron, bénie par la Force semble-t-il puisque ses soins maintiennent en vie la Sénatrice alors que son corps disloqué est soulevé et hissé tant bien que mal sur un brancard de fortune. Cette dernière ouvre les yeux soudainement, regardant ses sauveurs, et gargouille quelques bruits qui, en d’autres temps, auraient pris la forme de remerciements sincères.

A l’autre bout du sanctuaire dévasté, Nathanael Kort et Iséri Nisa agissent promptement : leur rapidité et leur excellente coordination sauve les petits padawans qu’ils encadrent d’une mort certaine, et lorsqu’ils émergent pour atteindre le vaisseau salvateur, ils peuvent constater avec soulagement que, si les petits toussotent et ont les yeux rougis, tous semblent conscients et en relative bonne forme, même si certains sont très choqués, autant par cet enchaînement d’événements que par les chocs dans la Force qu’ils ont pu ressentir. Leur innocence est brisée. Heureusement, ce n’est pas le cas de la paroi rocheuse, qui ne se fissure pas davantage. Les gaz toxiques continuent de se répandre, mais leur écoulement n’est pas optimal. Pour le moment, les survivants sont saufs … à condition de partir vite.

Or, malgré les tentatives de recadrage d’Elayne Halcyon et les paroles apaisantes de Siri Draimas, la confusion règne près de la piste d’atterrissage et dans les cieux. Apeurés et paniqués, beaucoup de civils refusent de prêter leurs vaisseaux et quittent Mustafar sans demander leur reste dès qu’ils peuvent embarquer, ce qu’ils font aidés par le chaos ambiant. Aiguillés par le venin acide de la peur, beaucoup estiment que les Jedi ont préféré préserver les leurs plutôt que d’aider les ressortissants républicains ou neutres… Quelques Jedi, parmi les plus jeunes, s’en agacent. Le ton monte, on s’invective, le chaos redouble : et pendant que chacun, finalement, essaye de sauver et sa vie, et ses proches, les blessés les plus graves rendent leur dernier souffle, épuisés et affaiblis. Enfin, les premiers convois parviennent à décoller, en direction des vaisseaux ayant accepté de recueillir des blessés et n’ayant pas déjà fui le secteur, les sortant de cet enfer de lave et de désolation humaine …




Indications :

Il n’y a pas d’ordre pour poster, néanmoins, pour que chacun puisse suivre et éviter que des duos enchaînent les réponses à l’intérieur du RP de groupe, nous vous demandons d’attendre que 2 autres personnes aient posté avant de pouvoir produire une nouvelle réponse.
Ex : Vous postez en premier. Vous devez attendre que 2 autres joueurs aient posté leur réponse pour pouvoir poster à nouveau à votre tour.

Il n’y a pas de limite de lignes par post, cependant, pour faciliter la compréhension de tous, nous vous demandons d’indiquer en spoiler à la fin de votre post le résumé bref des actions de votre personnage.

La modération du dernier tour aura lieu le 3 Novembre.

Nous comptons sur votre fair-play, votre cohérence et votre bienveillance les uns envers les autres. Si certaines actions nous semblent ne pas relever de cette charte pour le bien-être de tous et la bonne tenue du rp, nous pourrons vous envoyer un MP pour demander de réviser une action.

N’oubliez pas que l’essentiel est que nous nous amusions tous à rp ensemble pendant plusieurs semaines !

Bon jeu à tous, et que la Force soit avec vous !
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Neela Acksedge
Neela Acksedge
Rang III - Chevalier Jedi
Messages : 682
Date d'inscription : 17/03/2018
Mer 17 Oct - 0:44
Neela Acksedge
Soulever tout l'amas de blocs de pierres nécessitait une dépense importante d'énergie et les maintenir en l'air demandait encore plus d'efforts. Ce qu'accomplissait la lucazec rousse dépassait de loin ses compétences et elle n'y serait jamais parvenue sans l'aide d'une poignée de chevaliers Jedi. Ensemble, ils maintinrent les débris dans les airs, à environ un mètre du sol. Les bras tendus de Neela tremblaient sous l'effort soutenu, la Force circulant dans tout son corps et remontant dans ses mains pour maintenir la cohésion de l'ensemble. Finalement, les deux sénateurs furent dégagés et la Jedi relâcha son attention. Les blocs de pierre chutèrent dans un certain vacarme et la rousse fit deux pas en arrière, étourdie et affaiblie par l'effort qu'elle venait de faire. Ses muscles étaient encore tendus et la faisait souffrir et la lucazec manqua de s'écrouler à côté des deux politiciens. Ses collègues qui l’avaient aidé était peut-être dans le même cas mais pour beaucoup autour d'eux, ce qu'ils venaient d'accomplir était exceptionnel.

Pourtant, les gargouillis de la sénatrice étendue à sa droite venaient souligner le travail discret mais bien plus incroyable et exceptionnel d'une séphi qui, par ses actes, répondait avec brio aux questions et doutes du sénateur Chaldren. Neela resta immobile, sidérée par la sérénité dégagée par sa protégée. Aliana n'avait que douze ans mais possédait visiblement des facultés qui dépassaient de loin celles de la plupart des autres apprentis jedis de son âge. Sur ce point Arlaam Tassim était un visionnaire, tout comme il avait détecté ce lien entre la lucazec et la séphi, pourtant ténu mais empreint d'un très fort potentiel.

La lucazec regarda Aliana pendant un instant, l'esprit encore léger mais surtout épuisé par le récent effort mais finit par avaler la distance entre elle et le petit groupe pour apposer une main douce et amicale sur l'épaule de la jeune séphi :

« Aliana je... tu as dépassé toutes nos attentes, je crois... » lâcha-t-elle, toujours un peu perdue et décalée. « Je savais que je pouvais te donner toute ma confiance. »

Et celle de l'Ordre tout entier car de par ses actes, Aliana venait sans doute de sauver les relations qu'entretenaient les Jedi avec certains mondes républicains, Sluis Van le premier. Leur sénatrice était désormais stabilisée pour un temps et allait donc pouvoir être évacuée. Neela reporta son attention sur elle, et positionna son autre main, toujours un peu tremblotante, au-dessus de son torse pour sonder son corps et s'assurer qu'elle était transportable. La Jedi ne voulait prendre aucuns risques, et si le plafond ne risquait pas de leur tomber sur la tête elle serait restée sur place pour poursuivre les soins mais l'enclave n'était plus aussi sûre qu'avant.

Satisfaite de l'état général de la sénatrice et du travail d'Aliana, Neela fit le tour de la sluissie pour venir s'accroupir aux côtés d'Alyvan Chaldren. Le voir dégagé des débris et conscient la soulagea étrangement, chassant une inquiétude pesante dont elle n'avait pu se défaire plus tôt. D’une certaine manière, la Jedi tenait à la vie du sénateur. Était-ce le fait d'avoir affronté ensemble l'atrocité des épreuves qu'ils avaient dû franchir sur Ando, et qui leur avait permit de tisser une amitié ? Quoiqu’il en fût, cela l’avait fait se dépasser pour atteindre son objectif, et ce sans causer le moindre tort. Ceux qui, sur Ossus et ailleurs, insinuaient que les émotions étaient néfastes et devaient être réprimées n’aurait pas aujourd’hui encore l’affection de la lucazec, qui démontrait là les imperfections de cette théorie. Le sénateur avait repris des couleurs, ou plutôt avait de nouveau bleui, ce qui était bon signe.

« Sénateur, quelle mouche vous a encore piqué de vous placer pile sous le morceau de plafond le plus gros de toute la salle ? Vous auriez pu trouver autre chose pour attirer mon attention. » lança-t-elle sur un ton plaisantin et en feintant l’outrage, pour détendre l’atmosphère maintenant que la sénatrice n’était en urgence absolue.

Neela était bien consciente qu’elle restait dans un état plutôt inquiétant, voir critique, mais il fallait décharger le stress accumulé par chacun. Elle offrit donc son plus grand sourire dans la foulée, avant de faire signe à un des chevaliers qui l’avait aidé à soulevé les gravats pour lui demander de lui donner sa bure. Lorsque cela fut fait, la rousse prit le soin d’envelopper le wroonien avec.

« Tenez, ça vous tiendra chaud. A présent, faites-moi voir cette blessure. Aliana, veux-tu venir toi aussi ? Ton aide me sera très utile. »

La lucazec déchira le bas du pantalon du sénateur avec peu de considération et ce pour mieux pouvoir apprécier la blessure de ce dernier à la jambe. Elle découvrit le saignement presque aussitôt et appliqua immédiatement sa main dessus, faisant fit du liquide coloré, et de l’autre vînt tapoter la joue bleutée d’Alyvan Chaldren.

« Vous restez avec moi sénateur, d’accord ? »

Elle attendit qu’il réagisse, avant de se concentrer à nouveau sur la blessure, écoutant la Force et se baignant dans le flux, puisant sur ses réserves pour sonder le corps du wroonien. Elle pouvait alors sentir les pulsations du sang et les tremblements des muscules le long de sa jambe mais aussi constaté dans quel état était les os de cette dernière. Ce n’était pas forcément beau à voir de l’extérieur, mais de l’intérieur Alyvan avait eu de la chance. Neela ferma les yeux et attrapa la main d’Aliana avec la sienne, gardant l’autre fermement maintenue sur la blessure, et ce avant de s’adresser à la jeune séphi :

« Nous allons agir ensemble. Toutes les deux. Pose ton autre main sur sa jambe et focalise ton esprit sur le miens. Suis moi-, laisse-toi guider dans la Force comme tu viens de le faire. Ressens le corps du sénateur, ses muscles, ses artères, son squelette. »

La Jedi fit le vide autour d’elle et s’enferma dans un cocon où seul l’esprit d’Aliana pouvait communiquer avec le sien, et où seule sa voix et celle d’Alyvan pouvait lui parvenir. Tout autre communication n’aurait pour effet que de la perturber. Ce qu’ils allaient faire était délicat, mais ensemble la Jedi était certaine d’y parvenir, non pas seulement entre Jedi, mais entre Maitre et Padawan.

« Tu y es. Nous allons stopper l’hémorragie en refermant les vaisseaux sanguins. Suis mon impulsion dans la Force. »

Ils s’appliquèrent ainsi pendant plusieurs minutes, accélérant la régénération des tissus du wroonien jusqu’au point où leurs compétences respectives devenaient insuffisantes. Il était inutile de croire que Neela ou même Aliana puisse remettre en état la jambe du sénateur Chaldren au point qu’il puisse de nouveau marcher. Mais elles avaient fait de leur mieux ensemble, dans une fusion que Neela n’aurait jamais osée si Arlaam Tassim n’avait pas insisté sur le fait que ce lien particulier pouvait exister entre la jeune séphi et elle. La rousse venait de l’explorer, et elle en était stupéfaite.

Elle ouvrit doucement les yeux après avoir fait comprendre à Aliana que s’acharner était inutile. Ils n’obtiendraient guère mieux et il était préférable qu’elles économisent les dernières forces qui leur restaient. Neela se tourna à nouveau vers Alyvan :

« Vous vous sentez mieux ? Je vais vous sortir d’ici. Avec la sénatrice. »

Dans la Force, elle avait eu la conviction que son vaisseau était encore intact et posé sur les plateformes d’atterrissages. Sans doute avait-il d’ailleurs empêché certaines personnes de quitter l’enclave au vu de son envergure, à son grand regret, mais il y avait assez de places à bord pour transporter plusieurs blessés jusqu’à un point de rendez-vous en orbite. Mais avant ça, il fallait pouvoir transporter la sénatrice jusqu’à bord.

« Quel est son état, Garel ? » lança-t-elle aussitôt à l’intention d’un des chevaliers.

Ce dernier, un togruta vêtu de la traditionnelle tunique et de sa bure assortie, ce redressa aussitôt après avoir demandé à la sluissie de se retenir de parler :  

« Elle est stable. Pour l’instant. »

« Bien. Passe-moi ta bure et ta ceinture. Nous allons fabriquer un brancard pour la porter jusqu’à l’aire d’atterrissage. Vous la porterez, pendant que je m’occuperais du sénateur Chaldren. Mon vaisseau est encore là-bas. »

Garel acquiesça et s’exécuta aussitôt. Neela l’imita, retirant la ceinture autour de sa taille et récupérant la bure d’un second chevalier qui l’avait suivi depuis la catastrophe. Elle noua les deux bures au milieu et passa une ceinture dans les manches de l’une d’entre elle, puis fit la même chose avec la seconde, formant ainsi un brancard de fortune. Ensuite, elle fit signe à Aliana de venir les aider et disposa le brancard au sol à côté de la sluissie. Ensemble, ils la portèrent pour l’allonger dessus et les chevaliers prirent chaque extrémité des ceintures pour la soulever.

Voyant que le brancard tenait, Neela se retourna vers Aliana. A présent, il fallait prévenir les amiraux de la république qui géraient l’évacuation.

« Aliana. Je veux que tu retrouves les amirales de la république. Elles sont en charge de l’évacuation. Dis-leur que je vais évacuer la sénatrice de sluissie et le sénateur de Wroona jusqu’à mon vaisseau, celui qui nous a emmené jusqu’ici. Dis-leur aussi qu’il y a de la place à bord pour cinq autres blessés. Ensuite, tu ne perds pas de temps et tu me rejoins à bord. Compris ? »

Elle attendit qu’elle eût compris, et l’incita à se mettre en quête des amirales sans perdre de temps. Non sans la motiver, en admettant pour la première fois une chose qui, depuis leur rencontre, n’avait cessé de se confirmer :

« Va, ma jeune padawan. Je te retrouve à bord. »

Sur ses paroles la Jedi regarda la jeune séphi s’éloigner avant de se concentrer sur Alyvan Chaldren, qu’elle avait malgré elle dû laisser à son sort le temps de faire évacuer la sénatrice de Sluis Van. Il n’avait pas vraiment bougé. Comment aurait-il pu, de toute manière ? Elle se porta une fois de plus à ses côtés, avec la bonne intention de ne plus l’abandonner.

« Allez sénateur, il est temps de partir. Vous ne pouvez pas marcher alors je vais vous porter. Ce n’est pas votre poids plume qui va m’arrêter. »

Sans attendre, la Jedi s’accroupit et passa une main sous les genoux du wroonien et une autre dans le haut de son dos. Alyvan Chaldren était plus grand qu’elle de bien dix centimètres mais il était plutôt mince, ce qui allait jouer en sa faveur. Faisant néanmoins appel à la Force une fois de plus pour la soutenir dans son entreprise, Neela prit soin de soulever doucement le sénateur pour le porter dans ses bras, le laissant reposer contre son torse et sa combinaison tout en passant un de ses bras au-dessus de son épaule.

« Vous me revaudrez ça, j’espère. »

Lâché avec humour, cette phrase sonna le clairon de sa marche. Neela emprunta le même chemin que ses collègues Jedi avait prit au milieu des décombres pour se diriger vers l’une des sorties encore exploitables tout en faisant attention à ce que le sénateur restait conscient, quitte à entretenir la discussion.

C’est sur leur chemin, et alors qu’ils approchaient des sorties bondées, qu’un sluissi que la rousse avait déjà vu orbiter autour d’eux auparavant revînt à la charge, pestant visiblement contre la galaxie tout entière.

« Mais est-ce que quelqu’un m’écoute ici ?! Ce qui se passe ici est insensé ! »

« Halte-là, je vous écoute, calmez-vous. Mais ne nous arrêtons pas, venez avec moi. Je suis pressée. »

Le sluissi pesta mais semblait néanmoins heureux que quelqu’un prenne le temps de l’écouter. Il n’offrit pas de résistance et avança avec elle en glissant sur le sol.

« Comme je le disais tout à l’heure, il n'y avait pas de risques. Les  relevés sismologiques que l'Ordre Jedi a transmis à mon gouvernement pour cette partie de la planète étaient très clairs : rien, absolument rien n’indiquait qu’une telle explosion puisse arriver. Pas ici. »

« Quoi. Vous croyez que cette catastrophe n’est pas accidentelle, mais a été provoqué par quelqu’un ? »

« Quelqu’un, oui. Ou quelque chose. J’en ai l’ultime conviction Maitre Jedi. »

Le sluissi venait d’acquiescer, visiblement convaincu de ce qu’il affirmait. Neela pouvait le sentir, et elle jeta un regard au wroonien qu’elle portait dans ses bras, avant de s’arrêter et de s’approprier son environnement. Heureusement, le trio était seul. Elle soupira.

« Bon, d’accord. Vous venez avec moi, que nous puissions tirer ça au clair. Mais en attendant, je ne veux pas entendre un seul mot de la sorte jusqu’à ce que nous soyons à bord de mon vaisseau. Nous ne devons pas créer la panique, nous avons assez eu de morts. »

Et sur ces paroles, Neela se remit en route, un sénateur dans les bras et un vaisseau à rejoindre.

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Nathanael Kort
Nathanael Kort
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Sam 27 Oct - 18:03
Nathanael Kort
Plus les secondes passaient et plus le jeune homme regrettait le confort de sa cabine de pilotage, regrettait la sécurité et la tranquillité que lui conférait sa solitude au milieu de cet espace infini, car ici bas les choses semblaient aller de mal en pis. S'il était initialement venu pour représenter son ordre il était tour à tour passé de sauveur de jedi à baby-sitter pour padawans, cette dernière tâche ne lui plaisait d'ailleurs qu'assez peu puisqu'il aurait largement préféré se mettre à la poursuite de la raison de cette catastrophe. Car il devait bien y avoir une raison, cette base avait été conçue en prenant en compte toutes les possibilités mais, malgré tout, l'impensable avait fini par se produire.  Alors que le jeune jedi et sa collègue amenaient la procession de jeunes padawans en direction de son vaisseau, le colosse lutta pour chasser de son esprit la myriade de question qui tentaient de s'y faire une place, pour la simple et bonne raison qu'il ne pouvait pas se payer le luxe de se déconcentrer dans un moment pareil.

Pressant le pas en portant un jeune padawan à bout de bras, le jeune homme accéléra son allure pour enfin avec son vaisseau en visuel et, en jetant un dernier coup d’œil à la troupe qu'il accompagnait, il constata avec soulagement que tous étaient dans un état de santé convenable. Certes ils allaient avoir besoin d'un suivi médical une fois que toute cette histoire serait terminée, afin de les remettre sur pied aussi bien physiquement que psychologiquement, mais pour le moment leur santé n'était pas en danger et c'était bien suffisant pour le colosse. Certes il avait quelques connaissances médicales, pareilles à celles d'un infirmier de combat, mais il n'était pas équipé pour s'occuper des dégâts de ces gazs toxiques sur un corps humain ou proche-humain. Cela attendrait leur arrivée sur le vaisseau républicain le plus proche, pour l'heure le chasseur avait plus urgent en tête.
En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire le bretteur arriva sur place et, d'une simple commande, la soute s'ouvrit pour laisser apparaître un espace béant et presque vide de toute matériel. D'un simple signe de main il invita les petites têtes blondes à pénétrer dans son vaisseau en agrémentant sa proposition d'un :

« Allez les jeunes, rentrez là-dedans. Vous serez à l'abri. »

Restant à l'entrée de son fidèle compagnon métallique jusqu'à ce que tous les padawans s'y soient réfugiés, le chevalier Kort fit signe à sa camarade twi'lek de se rapprocher de lui afin de lui faire part de son idée. En effet si la sécurité de ces jeunes était la priorité il ne fallait pas oublier que bien d'autres étaient encore coincés dans ce qu'il restait de cette base et, même si c'était risqué, l'un des deux devait y retourner pour sauver ceux qui pouvaient encore l'être.

« Je vais aller voir ce que je peux faire pour aider les autres. Est-ce que tu peux surveiller les jeunes et préparer le vaisseau au décollage ? Des fois que nous ayons à partir en urgence. »

L'avantage d'être anzati c'était qu'il n'avait pas d'organes à proprement parler, il existait simplement mais le gaz n'avait qu'un effet très limité sur sa personne, ce qui faisait de lui le candidat idéal pour retourner au cœur du danger comme il était en train de le suggérer. Hochant la tête une dernière fois en direction de sa partenaire, comme pour sceller cet accord et lui rappeler en même temps qu'il ne laissait jamais son vaisseau entre les mains de n'importe qui, le colosse poussa donc sur ce jambes et se rua vers la base en quatrième vitesse.

En arrivant dans ce qu'il pouvait à présent considérer comme des ruines, balayant la scène pour mesurer la somme colossale d'efforts qu'il fallait encore fournir pour sauver la situation, il lâcha à l'attention générale :

« Bon, quelqu'un a besoin d'un coup de main ?  »


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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
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Mar 30 Oct - 16:15
Alyvan Chaldren
Curieusement, Alyvan ne sentit pas, au début, la fin de la compression dont il était victime depuis un trop long moment. Sa jambe était bien trop engourdie, à ce stade, pour qu’il soit à même de déceler quoi que ce soit à ce niveau-là, et sa propre conscience subissait quelques menus ratés. Le bruit lui était insupportable, et au fond, il se laissait doucement glisser vers l’inconscience, simplement pour avoir la paix, et parce qu’il en avait assez d’être là, allongé, à la merci de tout le monde, qui le traitait comme un enfant car lui n’avait pas eu la chance d’être du bon côté de la salle, ou d’avoir des réflexes qui lui permettraient de se mettre à l’abri. Il n’avait jamais été bien chanceux, de toute manière, et la dernière fois qu’il avait risqué directement sa vie, il en avait résulté le faciès qu’il arborait désormais, à moitié défiguré. Alors une jambe … C’était dans la continuité. Il fallait pourtant qu’il calme sa mauvaise humeur, qui provenait autant de la douleur que de la fatigue, et peut-être tout bêtement d’une pointe d’agacement aisément compréhensible.

La levée de la compression eut pourtant, finalement, un début d’effet puisqu’il se sentit un peu mieux, à moins que ce ne soit l’effet psychologique de pouvoir bouger, enfin, au moins son bassin. Au moins, cela confirmait son pré-diagnostic : seule sa jambe était endommagée, même si sérieusement. On faisait des prothèses formidables, paraissait-il. Au pire, il testerait cela pour la science. Et puis, il ne faisait que parler, dans sa vie. On ne lui demandait pas de courir comme un jeune chien fou. Il se débrouillerait. Comme toujours. Ces considérations eurent le mérite de le calmer un peu, et d’apaiser sa hargne, ce qui lui évita de répliquer avec un certain manque de délicatesse à la pauvre Neela, qui n’avait probablement pas mérité de subir les foudres de celui qu’elle venait, après tout, de dégager. Aussi il se borna à un simple :

« Je m’en serais passé, honnêtement. »

Pas d’humeur, juste un constat, où perçait une pointe d’amertume en sus. Il avait été plus aimable, certes. En général, il l’était. Mais la situation n’était nullement ordinaire, et il n’était pas dans son état normal. Mieux valait espérer qu’elle ait la sagesse de s’en rendre compte, et de comprendre qu’un homme normal restait … un homme normal, avec tout ce que cela impliquait en temps de crise. A vrai dire, il espérait que tous, ici, militaires comme Jedi, le comprendraient. C’était un peu le problème, d’avoir des gens dont la vie était entièrement dévouée à la collectivité, au combat : ils en oubliaient les soucis des gens du commun, leurs petites peines et peccadilles, soit tout ce qui, au fond, les rendaient sensibles et intéressants. Ils oubliaient que tous n’avaient pas reçu des entraînements destinés à les faire endurer des situations de crise, ils oubliaient que le seul sentiment évident, en de tels circonstances, était la peur et l’agacement. Ils oubliaient bien trop, finalement, ce que c’était qu’être seul et démuni, au milieu d’une foule de gens trop calmes et trop puissants, trop différents, à regarder les autres se soigner sans aide, refermer les blessures en deux prières à il ne savait trop quoi, et devoir endurer les reproches et remontrances de ceux qui savaient, de ceux qui avaient l’expérience. C’était facile, de leur en vouloir, à ces malheureux civils qui n’avaient rien demandé, et enduraient tout, soudainement, alors que ce n’était pas leur but premier dans la vie et qui réagissaient comme ils le pouvaient, avec leurs tripes. Soudain, Alyvan comprenait mieux le rejet de la soldatesque, la méfiance envers tout phénomène incompréhensible par le commun des mortels, soit tout ce que représentait les Jedi : malgré tous leurs efforts, ces deux groupes seraient toujours à l’écart, l’un encore plus que l’autre, parce qu’ils ne partageaient pas les réactions quotidiennes des gens du commun. Et nul doute qu’un jour, cela leur nuirait, aux uns comme aux autres. Il restait donc hagard, étranger à ce que faisaient Neela et sa padawan, à observer, simplement, parce qu’il ne voyait pas quoi faire d’autre.

Lorsqu’il se fit soulever par la Jedi, Alyvan ne put s’empêcher de penser, avec un brin d’ironie, qu’on repasserait pour sa fierté de mâle. Il espérait simplement qu’aucun témoin n’aurait l’idée de prendre un cliché et que ça ne sortirait pas tel quel un jour dans la presse. Son image en souffrirait forcément. Etat de faiblesse ou pas, la pompe sénatoriale en prenait un coup !

« J’espère que les situations ne seront jamais inversées, à vrai dire. Une fois, c’est déjà trop. »

L’arrivée du sluissi excité eut le mérite de le revigorer, parce que ce qu’il entendait corroborait les dires de la sénatrice de Sluis Van, elle qui se vantait quelques minutes seulement avant l’explosion de leur apport à cette entreprise. Aussi crut-il bon de grincer, aussi intelligiblement que sa fatigue le lui permettait :

« La Sénatrice de Sluis Van me confiait, avant … tout cela, de sa fierté d’avoir contribué à l’érection de ce premier avant-poste et de la prouesse technologique que les relevés avaient demandés …

Ou bien elle s’est lourdement trompé, ou bien il y a eu dysfonctionnement quelque part … »

Ou bien autre chose, mais il préférait ne pas trop s’avancer, tout de même. Autour d’eux, le chaos restait ambiant.

« Il faudrait … que vous me rapprochiez de ceux qui organisent la sortie. Ou d’un émetteur. Il faut qu’un civil parle aux civils, pour leur faire comprendre … et les calmer. Les houspiller ne sert à rien, et ils ont besoin … de quelqu’un qui vive ce que eux vivent : la peur, et toutes ces choses … »
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Elayne Halcyon
Elayne Halcyon
Rang IV - Amiral
Messages : 138
Date d'inscription : 18/03/2018
Mer 31 Oct - 23:58
Elayne Halcyon
Event 1,
Les flamees de l’enfer
Elayne Halcyon & les autres

Elayne rageait, elle fulminait mais ne disait rien. Elle enfonçait ses griffes dans sa peau. Ses mots ne servaient à rien et elle voyait les civils s’affoler autour d’elle. Trop peu de civils ne voulaient pas prêter leurs vaisseaux et c’était en grande parti pour cela que l’Amirale du Secteur du Noyau rageait. Elle s’avança près de son vice-amiral et lui glissa à l’oreille. « Débrouillez-vous comme vous voulez mais je veux que vous préveniez immédiatement la Griffe de la République. Prévenez le contre-Amiral qui en a le commandement en notre absence. » L’homme la regarda d’un dubitatif. Il ne savait pas comment il allait procéder mais il savait qu’il n’avait d’autres choix que d’y parvenir.

Puis l’Amirale planta son regard sur la foule qui s’agitait. Les jedi évacuaient les leurs mais aussi certains officiels. Un petit sourire de satisfaction se dessina aux coins de ses lèvres fines. Mais visiblement cela ne suffisait pas à calmer les craintes les plus primaires. La Cathar resta droite comme un piquet un bon moment cherchant la meilleure approche avant d’imploser. Le Vice-Amiral pos une main sur son bras comme pour l’inviter à rester calme. Elayne planta son regard félin dans celui de son second et un éclair furtif déchira ses iris. Elle inspira profondément avant de lancer. « Messieurs, Mesdames, un peu de calme je vous prie. Les Jedi et les membres de l’Amirauté ici présent sont ici pour vous faire sortir dans les plus brefs délais et en sécurité. Sachez que l’Amiral Draimas ainsi que moi-même étions là pour affirmer l’amitié avec les jedi. Je vous demanderai donc de bien vouloir suivre nos requêtes et vous diriger vers les vaisseaux dans le calme. Et je gage que vous sortirez tous vivants d’ici. »

Elayne venait de firnir qu’une voix s’éleva dans la pièce veant appuyer ses dires. La chaleur que la Cathar ressentit à cet instant ne pouvait la tromper. Du coin de l’œil elle constata ce qu’elle venait de pressentir. Sa cadette avait changé, elle avait grandi évidemment, mais les traits de son visage restaient les mêmes, Elayne ne pouvait pas ne pas la reconnaître, même après toutes ces années. Son Vice-amiral lui lança un regard entendu. Les mots des sœurs Halcyon firent mouche à son plus grand soulagement. Si le calme revenait, la suite des opérations pourraient se poursuivre plus facilement. Et ce fut à ce moment qu’un chevalier Jedi passa dans son champ de vision avant de demander si quelqu’un avait besoin de son aide. « Chevalier, je pense que votre présence nous aidera, effectivement. » commença l’Amirale en direction du nouveau venu. Puis voyant que le sénateur Vroonien cherchait à se faire entendre, elle se retourna vers le jedi. « Le sénateur Charldren va sûrement vouloir parler, pourriez-vous nous aider à poursuivre l’évacuation des civils. La présence de jedi aidera à calmer les esprits. Ils ont peurs et je peux le comprendre. Mais… » Elayne émit un sourd grognement d’agacement. « Le calme dont vous savez faire preuve nous sera d’une aide précieuse. Car je gage que mes nerfs finiront par me lâcher tôt ou tard. Cela fait bien longtemps que je ne suis plus sur ce terrain-là. » et le brouhaha ambiant titillai son audition.

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Aliana Kiron
Aliana Kiron
Rang II - Padawan
Messages : 38
Date d'inscription : 04/05/2018
Jeu 1 Nov - 9:50
Aliana Kiron
Aliana s'était concentrée sur le corps de la sénatrice, s'abandonnant à la Force et oubliant les gens autour d'elle. Petit à petit, elle sentit les blessures de la sénatrice commencer à se refermer et son état se stabiliser. Ce fut la pression de la main du chevalier Acksedge qui la tira de la plénitude qu'elle ressentait. La petite sephi avait réussi à stabiliser la sénatrice. Mais elle n'avait pas le temps de s'en réjouir. Neela lui demanda alors de la seconder dans les soins du sénateur wroonien.  La petite padawan se  plaça là où la chevalier jedi lui demanda et se focalisa une fois de plus sur la Force. De nouveau, l'enfant sentit la plénitude l'envahir. Elle s'accrocha alors à l'esprit de sa maitre provisoire et agit avec elle sur les vaisseaux sanguins du sénateur afin de stopper l'hémorragie. La demoiselle fut étonnée de la symbiose qu'elle ressentait avec l'humaine. Et justement, la jeune femme lui fit comprendre qu'elles ne pourraient pas faire plus pour la jambe du sénateur Chaldren.

La petite padawan sortit alors de sa concentration et reprit le pas avec la réalité. Puis elle assista à la construction d'un brancard de fortune pour transporter la sénatrice de Sluis Van. Qu'est-ce qu'elle allait pouvoir faire maintenant. On lui avait demandé de rester à la disposition de la chevalier Acksedge et c'était ce qu'elle faisait. La situation lui semblait iréèlle et la demoiselle se demandait comment cela avait pu arriver. L'Ordre jedi n'aurait pas envoyer des padawans et des initiés assister à l'inauguration de l'enclave si cela avait représenté un danger pour eux. Mais visiblement, tout ne c'était pas passé comme prévu. Les questions viendraient surement en temps et en heure. Neela s'adressa alors de nouveau à elle et la chargea d'une mission importante. Aliana devait retrouver les amiraux afin de les informer de l'évacuation des deux sénateurs et que le chevalier Acksedge avait encore de la place dans son propre vaisseau. La petite sephi répondit :

"D'accord chevaler Acksedge"

Puis Neela l'encouragea à partir en confirmant son statut de padawan. C'était étrange pour l'ancienne voleuse. Quelqu'un lui faisait assez confiance pour faire d'elle sa padawan. Mais arriverait-elle à faire confiance à ce nouveau maitre ? Maitre...voilà un mot que la demoiselle avait du mal encore à dire même si elle comprenait la différence qu'il y avait entre son ancienne vie d'esclave et celle à l'Ordre Jedi. Peut-être que la Lucazec arriverait à lui faire oublier ce passé douloureux. La jeune séphi partit en courant à la recherche des amiraux qui se chargeaient de l'évacuation. La demoiselle trouva les deux amirale, une échani aux cheveux blancs et une cathar. La petite jedi se précipita sur elles et prit la parole :

"Amirales, Maitre Acksedge me fait vous informer qu'elle s'occupe de l'évacuation de la sénatrice de Sluis Van et du Sénateur de Wroona. Il lui reste de la place dans son vaisseau pour évacuer encore cinq blessés."

Avant de partir, Aliana leur indiqua  où se trouvait le vaisseaux de la chevalier jedi. Puis une fois qu'elle eut la réponse de l'échani et de la Cathar, la fillette prit la poudre d'escampette et rejoignit le vaisseau de son nouveau maitre le plus vite possible. Voilà bien une aventure qu'elle n'était pas prête d'oublier.

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Iséri Nisa
Iséri Nisa
Rang III - Chevalier Jedi
Messages : 812
Date d'inscription : 23/03/2018
Jeu 1 Nov - 23:04
Iséri Nisa
C'est avec une certaine appréhension que j'attendais de découvrir l'état du complexe une fois arrivée à la surface. Les étages inférieurs du bâtiment où nous nous trouvions sont indéniablement hors d'usage, mais nous ne savions pas s'il en était de même pour toute l'enclave de Mustafar. Avec l'absence de communication vers l'extérieur nous ignorons totalement ce qu'il advient du reste du complexe  ! La planète pourrait aussi bien subir en ce moment même une attaque armée ou bien une éruption majeure et nous n'en saurions rien !

Effectivement, là-haut c’est la panique ! Heureusement la piste où se trouve le vaisseau de Nathanael est dégagée, et nous conduisons nos élèves au pas de course vers l'abri relatif de ce dernier. Sans perdre de temps mon collègue et moi encourageons nos élèves à s'y engouffrer:

"- Equipe Choco-Mustafar, tout le monde à bord ! Sky’, c'est à ton tour de monter. Emma-Jade, à toi ! Nina, je voudrais que tu aides Ainakin-pas-Anakin. Voilà, très bien. Léa, Syrena, installez Kylo sur la couchette. Hivernia et Ethanolan, essayez de trouver des couvertures pour allonger Ainakin-pas-Anakin et Ala’lil’loula. Elles doivent être... dans une soute du hangar, si je me souviens bien."


Je suis sur le point de les rejoindre quand un signe de mon compagnon me retient. Comment ? Vous pensez qu'il cherche à me retenir quelques instants à l'écart des élèves pour me faire une discrète, timide mais passionnée déclaration romantique, profitant du cadre inouï que forme cette scène semi-apocalyptique tout à fait à propos d'une planète volcanique en pleine activité et d'un complexe jedi sur le point de s'effondrer ? Mains enfin Nathanael ce n'est pas le moment ! Je... non ! Que vais-je bien pouvoir lui répondre ? Je ne peux pas ! Mon cœur est déjà pris en plus, je ne veux pas... ! Et puis surtout ce n'est absolument pas le moment pour ça !

Très heureusement Nathanael ne se laisse pas distraire par sa fibre romantique et plutôt que de me faire des déclarations déplacées, il change d'avis et m'indique plutôt qu'il compte retourner dans le bâtiment pour apporter son aide aux autres. Mais surtout, et c'est très flatteur de sa part quand on sait l'affection qu'il porte à son vaisseau, il me propose de préparer ce dernier au décollage.
A vrai dire j'aurais préféré que nous restions tous les deux et que nous employons notre énergie à dégager une voie sûre pour nos élèves tout en prenant soin d'eux, et si possible que nous comprenions enfin quels sont les dangers qui nous menacent ! Je ne le retiens pas, car moi aussi l'envie me démange de retourner en bas et de délivrer les civils coincés là dessous, tous les invités, et nos compagnons jedi, et si je n'avais pas déjà eu fort à faire avec notre petit groupe je serais en bas en train de m'affairer ! Au moins je sais que Lianna va bien -j'aurais immédiatement senti si ça n'avait pas été le cas-.

"- Entendu. Pendant ce temps je vais m'occuper de nos petits blessés et essayer de comprendre ce qui se passe là-haut. Garde toi prêt, je te contacterai si je dois te faire revenir."

J'ai ensuite un sourire rassurant à son intention:

"- Je prendrai soin de ton vaisseau, je sais ce qu'il représente pour toi."

En espérant que le plus gros risque qui le menace soit la maladresse d'un padawan, et pas une éruption inopinée sur la piste de décollage !

En parlant de padawan, à peine ai-je passé la porte du vaisseau que je suis accueillie par Ethanolan et Hivernia qui semblent m'attendre de pied ferme et m'abordent avec un air décidé -quoique toujours respectueux-:

"- Maîtresse Iséri, nous aussi on veut aller aider les autres !"
"- S'il vous plaît ! On est des jedi ! On ne veut pas être traités comme de civils alors qu'on peut être utiles !"


C'était prévisible. Il leur a suffi de voir Nathanael repartir pour vouloir suivre son exemple. Je ne peux pas le leur reprocher, c'est même très bien de leur part de vouloir donner tout ce qu'ils ont pour aider, mais c'est tout de même un peu exaspérant quand on y réfléchit: depuis le temps que le monde existe et que ce genre de situation existe, comment ce fait-il que ça ne soit pas universellement admis que quand on vous demande d'évacuer c'est pour une bonne raison et qu'il faut obéir ? Et parce que les plus anciens refuseront de partir tant que les autres ne seront pas à l'abri. C'est comme ça, un genre d'instinct qui doit venir avec l'âge.
Encore, les enfants-jedi sont disciplinés, ils sont pour la plupart capables d'obéir à des ordres et de comprendre un raisonnement correctement expliqué. Mais je plains les professeurs ou parents d'enfants non-jedi ! Ou plutôt, je les admire car ce doit vraiment être un travail épuisant et ingrat. Quoique... puis-je vraiment admirer des gens qui prénomment leurs enfants Syrena, Ma'ti'méo ou  pire: T'seh ?

Le temps nous presse, le danger aussi, et on navigue à l'aveugle. Je ne sais pas du tout quels dangers nous attendent passée l'étape de faire rentrer tout le monde dans le "Ma Belle" (c'est le nom du vaisseau de Nathanael. Si, si, c'est lui qui l'appelle comme ça. Vous lui demanderez !). Malgré tout je prends le temps de compatir à la situation de mes élèves qui cherchent sans doute à faire de leur mieux (et pas du tout à chercher à se mettre en valeur, ce n'est pas du tout le genre de Syrena et Ethanolan !!), de leur sourire avec un air bienveillant, et de leur expliquer:

"- Je comprends votre envie d'aider. Je voudrais y retourner moi aussi, car j'ai des amis là-dessous. Mais on a une mission et les autres comptent sur nous. On doit protéger tous les élèves et j'ai besoin des plus âgés -surtout vous deux, Syrena et Ethanolan, qui êtes parmi les plus expérimentés." -à ce moment je vois naître une certaine fierté dans leurs regards- "Nous devons aussi préparer la voie pour faire évacuer les autres quand ils sortiront car ils ne savent pas à quoi s'attendre. C'est peut-être le rôle le plus crucial que nous avons !"
"- Oui Iséri, je comprends."
"- Oui... mais Alianna elle est restée, elle ! Et je me débrouille aussi bien qu'elle !"


Évidemment... faites des exceptions et après il y a toujours de pauvres gens -des pauvres gens comme moi, souvent- qui se retrouvent à essayer de remettre de l'ordre dans le bazar que les autres ont provoqué. C'est pourtant déjà assez compliqué d'essayer de respecter une organisation un tant soit peu correcte ! Chaque chose est à sa place, et c'est bien qu'elle y soit car c'est pour ça qu'elle y est. Et si quelqu'un commence à mélanger les chaussettes et les petites culottes, ou les padawans et les chevaliers, on se retrouve avec de petits Ethanolan qui essaient de retourner dans une salle sur le point de s'effondrer ou ils gêneraient plus qu'ils ne serviraient, oubliant totalement qu'ils se feraient asphyxier par les fuites de gaz en chemin !
Je rappelle ce dernier point au padawan, ajoutant qu'Aliana s'est faite assigner une maîtresse jedi, puis je donne à chacun d'eux des instructions pour veiller à l'état de leurs condisciples. Pour ma part je me précipite au poste de pilotage et j'allume le poste de communication et essaie de contacter, au mieux la tour de contrôle, sinon toute autorité compétente capable de me délivrer des informations.  

"- Ici le chevalier Iséri Nisa de la mission Choco-Mustafar, à tour de contrôle. Je viens aux nouvelles. La salle de réception s'est effondrée et nous avons des dizaines de personnes en danger. Quelle est la situation ici ?"

J'ajoute ensuite:

"- J'ai besoin de connaître l'état de l'atmosphère pour préparer l'évacuation en urgence des rescapés. A vous."

Ayant ensuite ou non reçu des réponses, je contacte par la pensée pour lui transmettre toutes mes informations:

"- Lianna ? Les élèves sont en sécurité. Tout va bien en bas ? Faites attention les couloirs sont pleins de gaz, on a dû utiliser des boucliers de force pour les traverser. Les civils n'y arriveront pas tout seuls."



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