Philosophie :L’Ordre Jedi tire sa force de sa croyance dans le côté lumineux, et donc dans les valeurs qui lui sont associées : l’harmonie, la paix, la sérénité, la connaissance … Par conséquent, l’essentiel de sa philosophie est bâtie autour de ces principes fondamentaux, même si leur interprétation peut parfois varier. Tous les jedis s’accordent cependant sur un certain nombre de préceptes, le premier étant de respecter et de défendre la vie sous toutes ses formes et de défendre la paix à tout prix, le second de contrôler ses émotions pour atteindre une forme de sérénité intérieure. Cela ne signifie pas ne rien ressentir, mais simplement savoir se détacher de ses sentiments premiers, et ne pas voiler son jugement sous le coup de la colère ou de la haine. De telles émotions, négatives, sont également prohibées, et s’en servir pour augmenter son pouvoir est considéré comme un pas vers le côté obscur. De même, si l’attachement à autrui n’est pas interdit, les unions étant possibles entre jedis à cette époque, certains considèrent l’amour comme trop exclusif et prônent une vie de chasteté, entièrement tournée vers le secours des autres.
Si les Jedis considèrent que se battre pour assurer la paix et pour repousser l’obscurité est acceptable, de nombreuses interdictions entourent la lutte armée au sein de l’Ordre. La légitime défense est une obligation pour pouvoir combattre, et infliger une souffrance inutile est prohibée, de même que tuer un adversaire désarmé et vaincu.
De façon générale, les jedis n’accordent pas d’importance aux possessions matérielles ou aux titres, préférant mener une vie simple et méditative, même si certains peuvent hériter de leurs familles de véritables fortunes. La plupart les mettent à la disposition de l’Ordre, ou s’en servent pour défendre les intérêts jedis. La majorité des jedis considère que leur devoir est de protéger la République et d’en être les gardiens fidèles et vigilants, cependant, si certains prônent pour cela une plongée dans les méandres politiques de cette dernière, d’autres préfèrent être simplement ses veilleurs, quand quelques isolationnistes prennent parti pour un détachement et un rôle d’observateur lointain.
Afin de synthétiser les divers préceptes des jedis, ces derniers ont commencé à composer des codes de conduite, le tout premier étant le suivant :
L’émotion, et puis la paix
L’ignorance, et puis la connaissance
La passion, et puis la sérénité
Le chaos, et puis l’harmonie
La mort, et puis la Force
Trouvant ce dernier daté et confus, quelques maîtres ont tenté d’unifier à nouveau la pensée jedi en un code plus clair et plus précis à leurs yeux. Si ce dernier ne fait pas l’unanimité au sein de l’Ordre et n’a pas encore de codification officielle, la version qui circule parmi les initiés est la suivante :
Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas de mort, il y a la Force.
Deux écoles de pensée prédominent essentiellement au sein de l’Ordre Jedi : celle de la Force Vivante, et celle de la Force Unificatrice, les deux ayant un poids similaire au sein de l’organisation. La première stipule que la Force est l’énergie qui lie tous les êtres vivants et peut être ressentie à travers eux. La seconde envisage la Force comme un continuum, un espace-temps qui parcoure le passé, le présent et l’avenir en guidant ses adeptes. Les deux ne sont ni opposées, ni mutuellement exclusives, et la plupart des préceptes jedis découlent de ces deux visions.
Recrutement et Hiérarchie : L’Ordre jedi accueille en son sein uniquement des individus sensibles à la Force, même si certaines personnes peuvent décider de s’associer aux jedis pour des motifs qui leur sont propres. Cependant, elles ne feront jamais partie à part entière de l’Ordre. Globalement, trois voies principales de recrutement existent : suite à un test sanguin à la naissance, dans l’enfance suite à la découverte par un recruteur jedi ou un simple membre de l’Ordre dans quelques cas, et enfin plus tard, si la personne possède des qualités particulières et semble apte à devenir un ou une jedi. Plus la découverte est tardive, plus la réticence peut être grande à enseigner des valeurs et un mode de vie particulièrement contraignants à un individu, sans compter que ceux désirant abandonner leur existence pour celle des jedis sont peu nombreux, d’où la relative rareté des jedis ayant rejoint l’Ordre en fin d’adolescence, voire au-delà. Certains mondes du Noyau ont mis en place des accords avec les jedis pour contrôler les naissances des enfants et leur confier les bambins sensibles à la Force dès les premières heures de leur vie, sans demander l’avis des géniteurs. Au milieu de ces deux extrêmes, entre ceux qui n’ont connu qu’Ossus et ceux qui y ont fait leurs premiers pas tardivement se trouve la grande majorité des jedis, qui ont été découverts par un de leurs pairs et sont partis avec lui de leur propre chef ou avec l’accord de leurs parents.
Les jedis acceptent toutes les races sans discrimination, et ils viennent de tous les milieux sociaux, d’où un brassage culturel particulièrement important au sein de l’Ordre. La plupart renoncent à leurs héritages pour un autre membre de leur famille mais s’il arrive qu’ils soient le dernier héritier vivant possible ou qu’ils fassent valoir leurs droits, alors ils peuvent nommer un administrateur pour gérer leurs biens.
Lorsqu’il est jugé en âge, ou à son arrivée au Temple lorsqu’il est déjà âgé, l’initié devient l’apprenti d’un Chevalier ou d’un Maître jedi et est nommé padawan. Commence alors une période d’apprentissage accéléré auprès de ce professeur avec qui se noue très souvent une relation particulièrement profonde, de maître à élève. A l’issue de cette formation qui peut mener le padawan aux quatre coins de la galaxie, soit parce qu’il s’est particulièrement distingué aux yeux de son maître, soit parce qu’il a obtenu l’assentiment du Conseil suite à la réalisation d’un certain nombre d’épreuves, le padawan est adoubé et devient un Chevalier. Il peut désormais se consacrer à son domaine de prédilection, et il est fortement encouragé après quelques années à prendre à son tour un padawan. S’il parvient à mener son élève jusqu’à l’adoubement, et qu’il est en outre reconnu comme un élément moteur et important de la communauté, le Conseil peut le nommer Maître. Ce n’est néanmoins nullement obligatoire, et l’immense majorité des jedis est vouée à ne jamais dépasser le grade de Chevalier. Seuls les plus sages accèdent à un rang plus élevé. Parmi ces Maîtres, quelques-uns siègent dans les divers conseils régissant l’existence des jedis, le plus important de tous étant le Haut-Conseil jedi, souvent surnommé « Conseil » par les membres de l’Ordre. S’il est théoriquement l’organe dirigeant de l’Ordre, un certain nombre de jedis n’entendent pas se laisser dicter leur conduite par un si petit groupe, et observent une réelle indépendance, globalement tolérée tant qu’elle ne mène pas à remettre en cause les valeurs fondamentales de l’Ordre. Chaque enclave à son propre conseil également. Pour siéger dans l’un des conseils jedis, il faut y avoir été nommé par ses membres.
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